Culte à Sète du 16 juillet 2023

Culte Sète 16 juillet 2023

Musique – 

Accueil et prière

« A voir ton ciel, ouvrage de tes doigts, la lune et les étoiles que tu fixas, qu’est donc l’être humain, que tu t’en souviennes, qu’est donc le fils d’Adam, que tu veuilles le visiter ? A peine le fis-tu moindre qu’un dieu ; tu le couronnes de gloire et de beauté » (ps 8)

Gloire et beauté, grâce et paix, vous sont données de la part de l’Eternel, Père, Fils, Esprit. 

Je vous invite à la prière

Comme la lumière de l’aube éveille chaque créature

et suscite les chants matinaux des oiseaux, donne-moi d’être aujourd’hui conduit à la vie.

Donne-moi d’être debout pour voir la lumière, entendre le vent, sentir le parfum de ce qui pousse du sol ; en goûter le fruit, en toucher la peau.

Donne-moi d’être recueilli, que toutes mes facultés soient tournées vers toi pour entendre une parole de renouvellement de tout mon être, corps et âme, ô Dieu créateur. Amen.

Spontané p27

Prière de louange

Il est des matins, il est des soirs, où ta création, Eternel, nous surprend par son éclatante beauté. Il est des jours où les arbres se courbent avec une telle élégance, où les canaux s’habillent de tels reflets, que notre respiration s’arrête un instant et une voix murmure en nous « Mon Dieu, c’est trop beau ; est-ce toi qui l’a voulu ainsi ? ».

Il est des soirs où la brise légère est si caressante, les premières étoiles si lumineuses, que, retenant notre souffle et fermant les yeux, nous nous émerveillons en disant : Eternel, que ton nom est magnifique sur toute la terre !

Ils sont si rares, ces instants de plénitude, si ténus, ces signes de ta présence, Eternel, que nous t’adressons cette prière :

Accorde-nous de percevoir ta présence dans la beauté de ta création,

Accorde-nous de discerner ton reflet dans les myriades de couleurs de l’arc-en-ciel quand le soleil joue à cache-cache avec les nuages.

Que jamais ne s’éteigne en nous cette force d’émerveillement qui jaillit si spontanément des yeux des enfants, quand tombe la neige, quand la pluie mouille à nouveau la terre desséchée, ou quand chante le merle amoureux.

Accorde-nous Eternel, de reconnaître ta signature au bas des pages de la nature qui se drape nouvellement à chaque saison.

Eternel, que ton nom est magnifique sur toute la terre. Amen. Ct 245

Nous présentons notre vie devant Dieu

Oh Dieu des hautes montagnes, O Christ des vallées fertiles, Esprit de la Création, dont la bonne terre noire régénère la vie, et dont mon corps et mon âme sont issus ! Sois pour moi le dispensateur de ta grâce ! Sois le généreux donateur de l’amour ! Sois la tendre consolation dont j’ai tellement besoin. Sois le réconfort sur mes jours difficiles, sois le phare quand je suis dans le brouillard, sois l’unité quand je suis divisé. Viens me chercher, Seigneur Christ, viens régner sur ma vie. Amen

Spontané 

Recevons une parole de résurrection de la part de Dieu

Le Dieu vivant de Jésus-Christ entend notre prière. Entendons donc nous aussi et recevons cette parole qu’il nous adresse lorsque nous reconnaissons notre besoin de sa consolation ou de son pardon : « Mon enfant, ta foi t’a sauvé. » Amen.

Spontané

Prière d’illumination

Eternel Créateur, Apprends-moi la loi gravée dans la Création tout entière : elle qui a donné naissance au mystère de la vie, qui la nourrit et la renouvelle de jour en jour. Donne-moi de discerner la loi d’amour et de justice que tu as déposée dans mon propre cœur, de la reconnaître et de lui obéir. Rends-moi attentif aux vérités contenues dans les Ecritures. Parle, Seigneur, ton serviteur écoute.

Lectures bibliques

Nous lisons dans le livre de la Genèse, au chapitre 1, les versets 26 à 31

Dieu dit : Faisons les humains à notre image, selon notre ressemblance, pour qu’ils dominent sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre et sur toutes les bestioles qui fourmillent sur la terre. Dieu créa les humains à son image : il les créa à l’image de Dieu ; homme et femme il les créa. Dieu les bénit ; Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-la. Dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel et sur tous les animaux qui fourmillent sur la terre.

Dieu dit : Je vous donne toute herbe porteuse de semence sur toute la terre, et tout arbre fruitier porteur de semence ; ce sera votre nourriture. A tout animal de la terre, à tout oiseau du ciel, à tout ce qui fourmille sur la terre et qui a souffle de vie, je donne toute herbe verte pour nourriture. Il en fut ainsi. Dieu vit alors tout ce qu’il avait fait : c’était très bon. Il y eut un soir et il y eut un matin : le sixième jour.

Nous lisons dans la lettre de Paul aux Romains, chapitre 8, v. 18 à 25 (Daniel)

« J’estime en effet qu’il n’y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la gloire qui va être révélée en nous. Car la création attend avec impatience la révélation des fils de Dieu.

En effet, la création a été soumise à la futilité — non pas de son propre gré, mais à cause de celui qui l’y a soumise — avec une espérance : cette même création sera libérée de l’esclavage du périssable pour avoir part à la liberté glorieuse des enfants de Dieu. Or nous savons que, jusqu’à ce jour, la Création tout entière soupire et souffre les douleurs de l’accouchement. Bien plus, nous aussi, qui avons les prémices de l’Esprit, nous aussi nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption filiale, la rédemption de notre corps. Car c’est dans l’espérance que nous avons été sauvés. Or l’espérance qu’on voit n’est plus une espérance : ce qu’on voit, peut-on l’espérer encore ? Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, nous l’attendons avec persévérance. De même aussi l’Esprit vient au secours de notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu’il convient de demander dans nos prières. Mais l’Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables. »

 ct 266 Rendons gloire à Dieu notre Père

Prédication

I/ Création selon Tillich

La création tout entière soupire et souffre les douleurs de l’accouchement, écrit l’apôtre Paul. Comment entendre le mot « création » aujourd’hui, dans une époque où l’on parle surtout de nature, ou d’écologie ? Comment entendre ce mot « création » dans un temps où l’on parle de « créationnisme » ? Je souhaite ici vous proposer rapidement plusieurs perspectives ; de quoi vous donner à penser.

Quand le théologien Paul Tillich parle de Création avec un grand « C », pour lui, la Création, ce n’est pas un événement qui serait arrivé réellement à un instant « t », dans un temps éloigné, comme si, il y a bien longtemps, un bonhomme barbu dans le ciel avait dit : que la lumière soit, que les animaux soient, etc, etc. Pour lui, et de nombreux autres, les récits de la Genèse sont des mythes que l’on ne doit pas prendre à la lettre car ils n’ont pas une valeur scientifique ni une valeur historique. Cependant, dire que ces récits sont des mythes ne signifient pas qu’ils sont des mensonges, ou qu’ils sont sans intérêt. Au contraire même, au contraire car le mythe, c’est justement ce qui essaie de dire la Vérité, la Vérité avec un grand V, la vérité qui n’est ni une vérité scientifique, ni une vérité historique. Plutôt la vérité de l’Etre, la vérité de notre Etre, de ce que nous sommes en tant qu’êtres humains.

Sous une forme symbolique, le mythe de la Création parle de quelque chose qui est fondamental pour l’être humain : il parle de la relation permanente entre l’illimité et le limité, l’infini et le fini, entre l’Eternel et le mortel ; le mythe de la Création parle de la relation permanente entre Dieu et sa créature. La création n’est donc pas un acte qui a eu lieu une fois pour toute, et ça y est, elle serait terminée ; la Création, c’est une relation permanente (deux mots fondamentaux).

De plus, la Création biblique (spécifique à la Bible) porte un jugement positif sur le monde : le monde, en étant créé par Dieu, est essentiellement bon. Certes, cette bonté a subi une rupture, une aliénation qui l’a pervertie. L’existence est devenue difficile, voire tragique, mais elle n’est pas tragique « en elle-même », elle n’est pas intrinsèquement tragique, car le monde vient de Dieu et continue d’être appelé à l’Etre par Dieu. Il est constamment appelé à passer du néant à l’Etre.

De plus, Dieu seul est la source de ce monde, et le fondement de ce qui est. Et donc, chaque être dépend de Dieu, chaque être vivant porte la marque de Dieu, chaque être reflète Dieu potentiellement et a une dimension « théophore » (qui porte Dieu). C’est-à-dire que les êtres du monde (et pas seulement les êtres humains), ne détournent pas de Dieu, mais au contraire, ont la capacité de le rendre présent, de faire percevoir quelque chose de lui, de conduire à lui.

La Création n’est pas Dieu en tant que tel, mais entre elle et lui, il existe une correspondance fondamentale. Cependant le péché, la rupture de relation, vient cacher, parasiter, troubler, détériorer cette correspondance ; c’est ce qui, du coup, nous empêche d’être pleinement vivants et authentiquement humains, c’est-à-dire images de Dieu. Pour Tillich, le péché est une aliénation qui nous rend donc étrangers à Dieu, mais aussi à nous-mêmes et aux autres. C’est ce qui conduit à la destruction de l’homme par l’homme.

Pour Tillich, toute création et créature a la même origine, tout vient de la même source. Il existe donc un lien étroit et une parenté profonde entre les différents êtres vivants, et c’est pourquoi nous ne pouvons pas les opposer les uns aux autres. Tillich insiste sur la solidarité entre toutes les créatures ; la nature est indissociable de l’humain, car on ne peut couper un être de l’univers qui l’entoure. C’est pourquoi les conséquences de la chute, du péché, ne sont pas seulement humaines ; elles portent sur la nature dans son ensemble et ont une dimension cosmique. Le salut n’est donc pas et ne peut pas être seulement individuel. On ne peut être sauvé tout seul. Le salut, il est pour tous, toutes les créatures, ou il n’est pas.

II/ communs gémissements et non-puissance

D’ailleurs, si vous avez bien écouté le texte biblique qui a été lu, vous avez pu remarquer que tout le monde soupire. La Création soupire en souffrant les douleurs de l’accouchement, l’Humain aussi soupire, c’est-à-dire la Créature, et Dieu lui-même soupire, son Esprit Créateur intercède lui-même par des soupirs inexprimables. Dans le texte biblique original, en grec, il s’agit bien du même verbe qui signifie soupirer, gémir, se lamenter ; bref, exprimer sa souffrance. La Création tout entière exprime sa souffrance ; l’être humain exprime sa souffrance ; et même l’Esprit de Dieu exprime sa souffrance. Cet Esprit de Dieu vient prier en nous en exprimant sa souffrance.

Il y a donc, dans la pensée de l’apôtre Paul, du commun entre le Dieu Créateur, la Créature, c à d les Humains, et la Création, animal, végétal, minéral. Du commun entre nous, c à d quelque chose qui nous lie et qui nous relie entre nous. Ce n’est pas du « même », Dieu n’est pas identique à sa Créature ni à sa Création, mais quelque chose entre ces trois entités est commun, et ce quelque chose est ce qui nous permet de ressentir l’Unité dans la diversité.

Cette unité, quelqu’un en parle comme étant le fondement du Respect de la Vie (Respect avec un grand « R » et Vie un grand « V »). Il s’agit d’Albert Schweitzer, qui était médecin en Afrique, extrêmement engagé et croyant. Cette expression « Respect de la Vie » lui est apparue par révélation, écrit-il, quand il a réalisé que sa vie à lui était interdépendante de la Vie, la Grande Vie. En pensant sa vie, il a réalisé qu’il faisait partie de la Vie. Ce n’est pas seulement une déduction intellectuelle, mais une expérience quasi mystique qui lui a fait prendre conscience de deux éléments en même temps : d’une part, l’émerveillement, l’étonnement devant la création, devant l’énigme de la Vie, la naissance d’un sentiment de déférence et de dépendance face à la grandeur et au sublime de la Vie. D’autre part, il a pris conscience de la fragilité de cette Vie, la conscience que l’être humain est désormais capable de la détruire totalement, et de se détruire lui-même et la totalité de ses frères et sœurs, de ses enfants, petits-enfants…

Pour lui, cette double prise de conscience, cette révélation, est ce qui motive le comportement éthique, le sens de la responsabilité et l’engagement, ce qu’il appelle une « mystique éthique ». Le comportement éthique est alors porté non pas par la morale, qu’il considère comme insuffisante, non pas par la peur, qui est mal-agissante, mais par l’amour.

Respect de la vie, nous pourrions dire amour de la Vie, ou encore, conscience d’être aimé du Dieu Vivant, et ainsi être conduit à aimer nous-mêmes à notre tour.

Enfin, troisième théologien que je convoque pour aujourd’hui :Jacques Ellul. Jacques Ellul, il associait à l’amour une attitude particulière qu’il appelle la non-puissance ; il considérait que la non-puissance, c’est ce à quoi nous appelle le Christ crucifié et ressuscité. La non-puissance, ce n’est pas l’impuissance. Dans la non-puissance, il y a bien une capacité à faire, à consommer, à aller ici ou là, mais il y a aussi dans cette notion la possibilité de ne pas faire. Cela consiste à ne pas faire tout ce que l’on est capable de faire, à ne pas consommer tout ce que l’on pourrait consommer, à ne pas construire tout ce que l’on pourrait construire, à ne pas user de tout ce dont on pourrait user, pour la seule raison qu’on peut le faire. Il s’agit d’un renoncement assumé – non pas subi, mais assumé. Ce n’est bien sûr pas un renoncement à tout évidemment, il s’agit d’une éthique de l’autolimitation, la capacité à s’auto-limiter. 

La non-puissance, elle est au cœur du message biblique et c’est elle qui définit l’éthique des disciples. En effet, JC est celui qui, bien que tout-puissant puisque « fils de Dieu », n’a pas eu recours aux capacités infinies de la toute-puissance, mais au contraire, il a fait le choix d’assumer la limite et la vulnérabilité. Et c’est peut-être en cela qu’il est justement fils de Dieu, en ce qu’il a accepté d’être seulement humain, et non pas tout puissant. Lui, le puissant (El Shaddaï en hébreu) , a choisi la non-puissance – c’est ce que montrent les récits du baptême de Jésus et des tentations de toute-puissance dans lesquelles le Satan voulait l’entraîner. Jésus a opposé au tentateur la non-puissance. De même, il n’a pas accompli tous les miracles qu’on lui demandait de réaliser quand la puissance qui était demandée était déconnectée de la foi et de l’amour. Or si Jésus n’a pas réalisé tout ce qu’il était en mesure de faire, on peut considérer que les chrétiens sont invités à le suivre sur ce chemin, à ne pas faire tout ce qu’ils peuvent faire pour la simple raison qu’ils le peuvent.

III/ Espérance

Enfin, un point fondamental si l’on veut penser une « écologie chrétienne » (je dis bien une écologie chrétienne), un point fondamental, c’est l’espérance. C’est fondamental car agiter la menace de la catastrophe (catastrophe écologique) et stigmatiser les peurs, cela risque d’asphyxier l’élan de l’engagement, plutôt que de l’animer. Et nous le voyons bien, nous le savons bien, la peur et la culpabilité paralysent, au lieu de mobiliser.

L’espérance, c’est donc essentiel. Mais parlant d’espérance, il nous faut distinguer entre espoir et espérance (en tout cas ce que je mets derrière ces mots). L’espoir, c’est la perspective d’une amélioration de la situation, mais à vues humaines. Par exemple, peut-être que les disciples de Jésus ont eu l’espoir que quelqu’un le décroche de la croix avant sa mort, et donc le délivre humainement. Tandis que l’espérance, elle surgit quand il n’y a plus d’espoir, quand l’avenir paraît totalement bouché. Ce qui était la situation de Jésus sur la croix. Et peut-être bien ce qui est notre situation présente eu égard à l’état de notre planète.

L’espérance ne repose pas sur nos capacités, mais sur les promesses de Dieu : nous ne sommes pas seuls, il nous accompagne et nous invite à mettre notre confiance en lui. Il ne s’agit bien sûr pas d’attendre passivement une intervention divine magique qui agirait à notre place, mais de nous appuyer, d’appuyer notre engagement sur la conviction de sa présence, de nous appuyer sur l’espérance pour nous engager pleinement dans le monde. Cet engagement pour la Création peut alors être un engagement dégagé de la peur, dégagé de la culpabilité, dégagé des jugements, un engagement empruntant le chemin de l’espérance et de la non-puissance, un engagement à suivre le chemin de la vie, dans la vie et pour la vie.

C’est ce qu’ont fait les disciples de Jésus après sa mort. Ils se sont levés et se sont mis en marche à sa suite, cahin caha, brinque balant autant qu’ils étaient les usn les autres, ils se sont mis à sa suite, écrivant les évangiles, témoignant, créant son Eglise et proclamant la vie plus forte que la mort, que toutes les morts.

Aujourd’hui, c’est peut-être bien la Création de Dieu qui est clouée sur la Croix. Et nous, son Eglise, sommes appelés à nous lever et à nous mettre en route, sans peur, avec confiance que l’on peut vivre différemment, avec un peu moins de puissance, dans une certaine simplicité. Et rappelons-nous que sur ce chemin, nous ne pourrons pas manquer de rencontrer celui qui est le chemin lui-même : Christ notre vie, Christ notre amour. Amen.

Musique

Ct 303 Seigneur que tous s’unissent

Confession de foi n°6

Spontané p 29

Offrande et prière

Annonces

Ct 623 Toi qui gardes le silence

Prière d’Intercession et Notre Père

Unissons nos coeurs et nos esprits et pensons à toute la création et aux dons du Créateur.


Pensons avec émerveillement à notre mère, la terre, sur laquelle nous marchons, qui nous soutient et encourage la vie sous toutes ses formes. Pensons aux minéraux, aux champignons et aux bactéries qui donnent vie au sol, aux corps et aux écosystèmes. Puissions-nous marcher sur la terre de manière respectueuse.

Tournons nos pensées avec joie vers les sources du monde, les grands océans, les nappes phréatiques, les lacs, les fleuves et les rivières, la vie que contiennent ces eaux, et ce qui nous en est offert pour notre nourriture.


Pensons avec gratitude à tous nos frères les animaux, ceux qui rampent, marchent, nagent et volent. Nous rendons grâce pour ceux qui nous fournissent de la nourriture, ceux qui entretiennent des cycles naturels par leur action et leur vie, ceux qui offrent leur compagnie ou leur beauté.

Pensons à la grande famille humaine dont la subsistance et le bien-être dépendent du bien-être de la terre. Nous te présentons les hommes, les femmes et les enfants qui ont été chassés de leur terre, non pas pour souffrir avec eux, car cela ne leur serait d’aucun secours, mais parce que nous croyons en ta force agissante sans l’humanité, Seigneur.

Enfin, nous te nommons dans le secret de nos cœurs les situations et les personnes que nous voulons te confier particulièrement. silence

Et nous rassemblons nos prières dans celle que le Seigneur nous a donnée : Notre Père

Envoi et bénédiction

Notre Seigneur nous envoie… parfois comme des brebis au milieu des loups… mais toujours, il est là, à nos côtés et murmure dans notre intériorité : N’aie pas peur, va avec cette force que tu as, et moi, je serai avec toi.

Que la paix de Dieu, qui dépasse tout ce que l’on peut comprendre et imaginer, garde vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. Soyez pleinement bénis, vous-mêmes et vos familles, sur la route de vos existences quotidiennes. Amen.

spontané

Contact