Culte à Sète du 23 juillet 2023

Culte 23 juillet 2023 à Sète

Musique

Accueil (liturgie p. 27)

Accueil

C’est dans l’amour et dans la joie de notre Seigneur que je vous salue aujourd’hui. Que cet amour et cette joie vous habitent !

Dimanche après dimanche, nous nous rassemblons en Eglise pour vivre la fête ; la fête, car l’Évangile est bonne nouvelle pour nous. Durant ce culte et dans les jours qui viennent, prenons, nous aussi, le temps de nous réjouir ; laissons de côté les regrets,  pour découvrir en Christ l’abondance de la joie.

Je vous invite à la prière

Seigneur notre Dieu, une semaine à nouveau s’achève. Tu nous l’avais donnée, et nous te la rendons avec les ombres et les lumières que nous y avons mises en la parcourant. Tu nous connais, Seigneur, tu sais combien notre marche, en cette vie, est hésitante et pleine de contradictions. Viens y mettre ta lumière, pour que nous trouvions dans le Christ que tu nous as envoyé le chemin, la vérité et la vie, comme il nous l’a promis. Que sa parole réveille toutes les âmes endormies et qu’elle maintienne la vigilance de ceux qu’elle a déjà touchés. Et que le dimanche qui vient soit pour nous l’occasion d’un nouveau commencement. Amen.

répons

Louange et reconnaissance

Tu m’as béni-e, Seigneur, de tout temps, avant que naisse le jour, avant que vienne la nuit.

Tu m’as béni-e, Seigneur, et je cherche au creux de mon oubli, l’écho de ta voix, caresse apaisante, brûlure du coeur, béatitude pour chaque instant.

Tu as posé sur moi ta bénédiction, nuée de douceur sur ma chair meurtrie, voile invisible pour me garder de tout mal.

Tu as posé sur moi ta bénédiction, comme une flamme à nulle autre pareille, comme un arc en ciel, pour me couronner d’éternité.

 Tu as posé sur moi ta bénédiction, comme les mains d’une mère qui veille et patiente, comme la parole d’un père qui inscrit dans l’au-delà du temps, le bonheur de son enfant.

 Tu m’as béni-e, Seigneur, avant que naisse le jour, avant que vienne la nuit, et moi je te chante, je te chante, je te chante de tout mon coeur! Amen. Ps 66, st 1, 2 et 4

Notre vie devant Dieu

Eternel, me voici devant toi tel que je suis, avec mon quotidien, mes préoccupations et mes soucis. Avec mes doutes et mes fureurs.

Ne me laisse pas être abattu par les doutes, les craintes et les malheurs. Sois ma consolation, sois mon réconfort, sois mon soutien. Et si je participe moi-même aux œuvres de ténèbres, éclaire-moi et ramène-moi à toi.

Donne-moi de découvrir que la semence disposée dans le creux de mon âme est plus profonde en moi que toute jachère. Accorde-moi de comprendre que la moisson à partager avec tous est plus grande que toute la stérilité du monde. Offre-moi de réaliser que toute beauté est plus agissante que toute puissance du mal. Amen.

Répons

Parole de résurrection de la part de Dieu

Le christ ressuscité, notre Seigneur, vient à notre rencontre au cœur même de notre errance. Avant même que nous l’appelions Seigneur, il nous accueille tout entier tels que nous sommes. Quels que soient les liens qui nous emprisonnent encore dans le quotidien de notre vie, il nous offre sa vie, son pardon et son amour. Sa résurrection nous donne l’assurance de le suivre comme des personnes vivantes, sans cesse redressées par sa parole sur la route des hommes, envers et contre tout. Il est notre résurrection, il est notre pardon. Amen.

Répons

Annonce du règne de Dieu

Heureux ceux qui sont doux car ils hériteront la terre, heureux ceux qui ont faim et soif de justice, car ils seront rassasiés, heureux ceux qui sont compatissants, car ils obtiendront compassion. Amen.

répons

Lecture biblique

Nous lisons dans l’évangile selon Matthieu, au chapitre 13, les versets 24 à 33 :

Jésus leur proposa une autre parabole : Il en est du Royaume des Cieux comme d’un homme qui a semé de la bonne graine dans son champ. Pendant que ses hommes dormaient, son ennemi vint. Il répandit de la graine d’ivraie en plein milieu du blé et s’en alla. Quand la plante de blé, puis l’épi, furent formés, l’ivraie apparut aussi. Les serviteurs du propriétaire vinrent lui dire : Maître, n’as-tu pas semé de la bonne graine dans ton champ ? D’où vient donc cette ivraie. Or, il leur dit : C’est un ennemi qui a fait cela.

Ses serviteurs lui dirent : Veux-tu que nous allions l’arracher ?

Mais il leur dit : Non. Vous risqueriez, en arrachant l’ivraie, de déterrer aussi le blé. Laissez-les croître l’un et l’autre jusqu’à la moisson ; au moment de la moisson, je dirai aux moissonneurs : ramassez d’abord l’ivraie, liez-la en tas pour la brûler, puis recueillez le blé dans ma grange.

Il leur présenta une autre parabole : le Royaume des Cieux est semblable à une graine de moutarde qu’un homme a semée dans son champ. C’est la plus petite de toutes les semences. Mais, quand elle a poussé, c’est le plus grand de tous les légumes ; elle devient un arbre de sorte que les oiseaux du ciel viennent faire leur nid dans ses branches.

Il leur dit une autre parabole : le Royaume des Cieux est semblable à du levain qu’une femme a pris et a caché dans trois mesures de farine, jusqu’à ce que le tout ait levé.

Tout cela, Jésus le dit aux foules en paraboles ; il ne leur parlait pas sans paraboles afin que s’accomplisse la parole du prophète : je prononcerai des paraboles, j’annoncerai des choses tenues secrètes depuis la fondation du monde.

Alors, il laissa la foule et vint à la maison. Ses disciples s’approchèrent de lui et lui dirent : explique-nous la parabole de l’ivraie dans le champ. Or, comme réponse, il dit : celui qui sème la bonne semence, c’est le Fils de l’Homme ; le champ c’est le monde ; la bonne semence ce sont les fils du Royaume ; l’ivraie ce sont les fils du Malin ; l’ennemi qui la sème c’est le Diable ; la moisson, c’est la fin du monde ; les moissonneurs ce sont les anges. Tout comme l’ivraie est ramassée et brûlée au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde. Le Fils de l’Homme enverra ses anges, ils extirperont de son Royaume tous les scandales et ceux qui commettent l’iniquité, et ils les jetteront dans la fournaise ardente : c’est là qu’il y aura les pleurs et les grincements de dents. Mais les justes brilleront comme le soleil dans le Royaume de leur père. Que celui qui a des oreilles entende !

Ct 221, st 1, 2 et 5

Prédication

Le texte biblique de ce dimanche nous invite à réfléchir au Royaume des Cieux. Le Royaume des Cieux ! Comment en parler, si ce n’est en paraboles, c’est-à-dire avec dans un langage qui est en quelque sorte comme en parallèle. La parabole, une histoire, des images, de quoi essayer de décrire quelque chose sur quoi les mots butent. La parabole, quand les mots sont trop petits.

Voilà donc un propriétaire et un champ. Plus loin, on explique que le propriétaire est le fils de l’homme, et que le champ, c’est le monde. Le monde est donc la propriété du fils de l’homme, ce n’est pas son ennemi. Par contre, il y a bien la présence d’un ennemi du propriétaire, un ennemi du Fils de l’homme. L’ennemi est vu comme une puissance qui surgit, une puissance qui tente de mettre en échec l’œuvre de salut de l’humanité. Le monde est vu comme un théâtre où deux semences opposées s’affrontent. Une sorte de champ de bataille.

Alors la question des disciples fuse, immédiate : mais d’où vient donc cette ivraie ? D’où vient donc cette réalité du mal ? Puisque le propriétaire a semé une bonne semence, comment se fait-il que le mal existe ? Cette parabole illustre un étonnement radical ; elle illustre la plus forte objection juive face à la foi chrétienne au 1er siècle : Si Jésus est Messie, comment sa venue peut-elle coïncider avec un tel déchaînement du mal ? on attendait la purification immédiate par la conversion de tous les infidèles. C’est cela que devait apporter la venue du Messie.

C’est pourquoi juste avant les paraboles que nous avons entendues, se trouve la parabole du Semeur. Vous savez, le Semeur sort pour semer… mais de nombreux obstacles empêchent la semence de pousser dans les cœurs… oui, la germination de la semence n’ira pas sans de cuisants échecs.

Du coup, ces échecs, cette résistance au Royaume de Dieu, cette œuvre du Malin, ou du Mauvais (on y reviendra), ne pourrait-elle pas être immédiatement et irrémédiablement écartée ? Comme cela, d’un coup d’un seul, pourquoi ne pas éradiquer ce qui fait obstacle à la bonne semence ? Pourquoi ne pas arracher immédiatement l’ivraie semée dans le champ ?

 Avec les mots d’aujourd’hui, on dirait : comment peut-on dire que Dieu existe alors qu’il y a tant de malheurs ? Oui, quand le mal surgit, la première question qui jaillit, c’est : pourquoi ? d’où cela vient-il ? et puis très vite, la deuxième question : qui est le coupable ? au fond, qui faudrait-il retrancher pour éviter que le mal ne se propage (je pense à l’ami Job sur son bateau). Ce sont des réactions complètement naturelles et spontanées.

Et ce n’est pas pour rien que le Mal, le Mauvais, porte aussi un autre nom : le Malin. Le Malin a plus d’un tour dans son sac. Déjà, il sème de l’ivraie. L’ivraie, c’est un mot générique pour dire toutes les mauvaises herbes. Mais en grec (NT a été écrit en grec), le mot « ivraie », c’est zizania, qui a donné le mot « zizanie ». L’ennemi, donc, sème dans le bon champ du monde de la zizanie. Et effectivement, cela fonctionne. Où est le coupable ? Qui est le coupable ? Très vite, toute l’attention des disciples est détournée. Ils ne voient plus le grand et beau champ de blé, ils ne remercient plus pour la belle et bonne semence de nourriture et de vie, ils oublient l’œuvre de salut réalisée en Christ.

Très vite, ils se focalisent là où c’est vain, là où c’est stérile. Et le risque est là : de rester figé sur ce qui est stérile, sur ce qui ne produira rien de vivant, sur ce qui ne nourrira personne. En restant scotché sur le Mal et ses questions, nous devenons comme obsédé par lui, c’est comme si ce qui fait mal nous prenait au piège : nous devenons son objet, et nous nous éloignons du bon propriétaire.

C’est pourquoi Jésus les détourne de cette question : veux-tu que nous allions arracher l’ivraie ? Non, répond Jésus. Non, vous risqueriez, en arrachant l’ivraie, de déraciner aussi le blé, c à d le beau, le bon, ce qui nourrit, ce qui vivifie. Donc ne passez pas votre temps, votre énergie, à être accroché à l’ivraie. Ne vous laissez pas prendre par le pouvoir de fascination du mal, de tout ce qui fait mal. Ne vous laissez pas mettre sous emprise de ce qui détruit, de ce qui sème la zizanie, de ce qui sème la division. Le mot « diable » (diabolos) signifie « division, ce qui désunit, mais aussi la calomnie, la médisance (la parole qui a pour but de détruire et de diviser) » ; et le Malin (ponèrou), c’est le méchant, le mauvais, le pervers, c à d celui qui se réjouit de la souffrance de l’autre, celui qui n’existe qu’à travers la souffrance de l’autre, ou même sa propre souffrance parfois ; mais ce terme inclut aussi la lâcheté, l’envie, la jalousie… Alors juste une parenthèse : le diable n’est bien sûr pas un personnage en tant que tel ; il est une figure qui illustre le Mal, tout ce qui fait mal, tout ce que je viens de vous dire ; un peu comme le loup pour les enfants ; la figure du loup permet à l’enfant de projeter ses peurs vers l’extérieur, sur un personnage, cela lui permet de cerner sa peur, de la nommer, de lui donner corps, plutôt qu’elle reste diffuse en lui. La figure du diable, c’est un peu pareil ; c’est une personnification d’une puissance qui permet d’en parler, de la nommer, de la cerner. Cette puissance est à l’œuvre dans le monde et en nous, mais elle n’est pas ce que nous sommes ni ce qu’est le monde intrinsèquement. Nous n’appartenons pas au « diable », nous appartenons au Christ. 

Donc pour revenir plus précisément à la parabole, il est important de voir que Jésus ne s’attarde pas sur la présence de l’ivraie ; au contraire, il détourne ses disciples de toute cette zizania. Il tente de les décrocher de cette chose-là qui a attrapé leur attention. Il les dé-tourne littéralement et les renvoie au seul lieu de vie : la croissance. 

Laissez croître l’un, et l’autre. Laissez croître, l’un et l’autre, ensemble.

Parole surprenante. On a tellement l’habitude de penser qu’il faut éradiquer le mal, qu’il faut l’extraire du milieu du groupe ou du milieu de soi… la pureté et l’impureté dans le livre des Nombres… l’épisode de la femme dite « pècheresse », certains ne comprennent pas que Jésus se laisse toucher par elle… les samaritains qui ne doivent pas parler aux juifs, etc, etc…

C’est le principe des sectes ou des groupes sectaires dont les membres pensent être les purs, les justes, ceux qui ont la bonne opinion, la bonne doctrine, le juste comportement, qui refusent de se mêler à ceux qui leur paraissent mauvais, impurs, injustes. Et ce n’est pas seulement au plan religieux que cela fonctionne. La division, c’est vraiment quelque chose qui jaillit spontanément dans la vie de l’être humain. Comme l’ivraie qui, tout à coup, pousse dans le champ du monde, sans que l’on sache ni pourquoi ni comment.

Jésus ne répond pas aux pourquoi. Il dit comment faire avec. Il les détourne de cette tentation de division pour ramener leur attention à l’essentiel : il les renvoie au lieu de vie, à ce qui est nécessaire à la vie, en utilisant différents symboles : le blé, le blé comme symbole de nourriture, mais aussi les branches du grand arbre qui permet l’habitat, la sécurité, la protection, mais aussi ce tout petit morceau de levain qui va donner un bon gros pain à partager entre tous. C’est cela qui doit capter notre attention, qui doit mobiliser notre énergie et notre créativité : comment continuer à laisser passer la vie ? comment favoriser la croissance de ce qui donne la vie, de ce qui revivifie ? comment permettre le déploiement de la source vive pour chacun, chacune, une vie à partager avec toutes et tous ? voilà ce sur quoi notre attention est appelée.

Il ne s’agit donc pas de « laisser faire », mais de ne pas se tromper d’ennemi, et donc de ne pas se tromper de combat.

D’ailleurs, un petit détail d’écriture est intéressant. Dans le texte grec, il est écrit que l’ennemi « répandit de la graine d’ivraie… et s’éloigna ». Ensuite, les serviteurs du propriétaire, eux, s’approchèrent pour questionner leur maître. Puis ils demandent au maître : veux-tu que, en nous éloignant, nous arrachions l’ivraie ? Donc l’ennemi, c’est celui qui s’éloigne du propriétaire, donc du Fils de l’homme ; et les disciples, en pensant bien faire, risquent eux aussi de s’éloigner du Fils de l’homme. Le Mal va toujours essayer de nous attraper et de nous éloigner de ce qui donne la vie, de ce qui répand la vie. Donc une bonne question à se poser en terme de discernement, c’est : de qui est-ce que je m’éloigne ? de qui est-ce que je me rapproche ? De qui est-ce que, ces pensées que j’ai en moi, ces paroles que je prononce, me rapprochent ou m’éloignent ? Et là encore, ce n’est pas une question morale ; c’est une question de vie, ou de mort.

Pour revenir à la tentation sectaire de penser qu’il y a des bons d’un côté et des mauvais de l’autre, et bien sûr, nous pensons facilement que moi, je suis parmi les bons ( !!!), et que je sais identifier quels sont les mauvais, avec le risque de croire que je suis entièrement bon et que l’autre est entièrement mauvais.

Il est vrai que cette dualité (les bons et les méchants) se retrouve à la toute fin du texte lu, dans le passage qui veut expliquer la parabole ; mais d’une part, les spécialistes de la Bible considèrent qu’il n’était pas, à l’origine, avec la parabole ; qu’il a été ajouté par la suite, à une moment où les premières communautés chrétiennes étaient persécutées (les textes apocalyptiques se retrouvent dans les temps de combat, dans les temps de guerre, de persécution, pour donner de la force au peuple) ; cela ne signifie pas qu’il faut s’en désintéresser, mais c’est un autre sens qui est donné là, ce serait une autre prédication.

 D’autre part, souvenons-nous que Jésus, quand le jeune homme riche s’adresse à lui en lui disant « Bon maître », refuse d’être appelé bon ; il rétorque immédiatement : Pourquoi m’appelles-tu bon ? Seul Dieu est bon. Jésus lui-même refuse d’être appelé « bon ».

Donc plutôt que de chercher à identifier qui porte le mal, soyons suffisamment sincères pour reconnaître que nous avons tous quelque accointance avec lui et qu’il n’est pas si évident que cela de ne pas être pris au piège. Nous avons tous quelque accointance avec lui.

Mais là encore, ne restons pas focalisés là-dessus. Cela reviendrait à s’installer dans la culpabilité, qui est l’autre pendant du jugement. Pour être précis, il ne s’agit pas de ne pas être lucide, vis-à-vis de soi ou des autres ; mais il s’agit de ne pas rester accrochés au Mal.

 Détournons plutôt notre regard du mal, de tout ce qui fait mal ; non pas dans le déni, mais dans ce qui choisit délibérément de laisser notre regard être happé par la Vie, la Beauté, la Bonté, le goût du partage, la douceur, la joie, la gratitude, l’émerveillement… 

Oui, il y a vraiment de quoi nous émerveiller, car le maître du monde plante blés et vignes, amour et justice ; oui, il y a de quoi nous émerveiller car l’humanité est déjà sauvée, comme en filigranes… oui, il y a de quoi nous émerveiller, car tout ce qui détruit sera détruit.

Nous ne savons pas quand, c’est ce que rappelle ce texte : les disciples de Jésus n’ont pas à hâter la venue de la fin, et surtout, ils ne sont pas appelés à juger. Le jugement appartient à Dieu seul. Et c’est une bonne nouvelle, c’est une très bonne nouvelle car nous sommes alors libérés : nous n’avons plus ni à nous juger les uns les autres, ni à nous juger nous-mêmes : et toute cette disponibilité d’esprit que nous gagnons ainsi, toute cette disponibilité d’énergie, nous pouvons la mettre au service du bon et beau propriétaire, nous pouvons la mettre au service du Plus-que-Vivant.

Portons donc notre regard sur la vie, cherchons-la : où est-elle ? où circule-t-elle ? où peut-on l’accompagner ? où et comment peut-on la rendre palpable ? comment pouvons-nous la partager, cette tranche de vie qu’il nous est donné de croquer ? Voilà à quoi nous sommes appelés, à laisser passer la Vie, à la laisser couler, à la laisser circuler, à la laisser s’inflitrer dans nos terres assoiffées. Nous sommes appelés à être des passeurs de Vie. Le voilà, notre combat. Alors ne nous trompons surtout pas de combat, et restons bien proches du Plus-que-Vivant. Amen.

musique

Ct 429 C’est vers toi que je me tourne

Confession de foi n° 11

Spontané

Offrande 

Voici venu le moment du don.
Don d’amour et don de soi,
Par l’offrande, nous exprimons notre soutien à l’Eglise
pour qu’elle soit toujours un lien vivant,
de rencontre les uns avec les autres et de rencontre avec Dieu,
pour qu’elle témoigne de l’amour de Dieu auprès de tous.

C’est le moment de l’offrande.

Annonces

Le bonjour de MARIE ANNICK, qui demande que l’on prie particulièrement pour elle en ce moment

Ct 613

Prière d’intercession

Père, nous te rendons grâce de pouvoir te prier avec confiance, toi qui nous accueilles dans toute ta tendresse.

Nous te confions notre Eglise… chacun de ses membres en particulier… bénis… accompagne… fortifie chacun de ses membres.

Nous te prions pour recevoir le courage.

Le courage de demeurer fidèles jusqu’au bout. (silence)

Le courage d’être un peuple pèlerin, en route vers l’inconnu, assurés que le chemin n’est pas caché pour Toi. (silence)

Le courage de demeurer fermes quand le mal paraît triompher, et que les combats pour la vérité semblent perdus. (silence)

Aujourd’hui encore, dans tant de lieux, des hommes, des femmes, en font souffrir d’autres. Garde-nous vigilants pour dénoncer l’injustice et ne jamais nous accommoder des discours des puissants ou de l’écrasement des petits. (silence)

Nous te confions notre monde – nous te confions les pays en guerre, les pays qui manquent de l’essentiel ; nous te confions les plus fragiles, les enfants, les vieillards…. Donne leur de trouver sur leur chemin des hommes et des femmes de bonne volonté pour les soutenir, les défendre. et viens apporter au cœur même des difficultés traversées, ta paix qui dépasse toute compréhension.

Ouvre nos mains, qu’elles nourrissent les affamés, habillent ceux qui sont nus, prennent soin de ceux qui sont blessés, soutiennent les faibles.

Nous te confions les personnes qui nous sont chères, nous te les nommons dans le secret de nos cœurs … (silence)… bénis… apaise… conduis…

O Christ, toi qui pries sans cesse pour nous et pour ce monde, nous mêlons nos prières à la tienne et nous prions ensemble :          NOTRE PERE

Envoi et bénédiction

Eveille-toi, toi qui dors ; lève-toi d’entre les morts ; et sur toi, le Christ resplendira !

Que Dieu nous rende fertiles en foi, en amour et en espérance,

Qu’il nous fasse aller dans la joie,

Qu’il nous mène plus loin dans le partage et la paix, signes de la fécondité du ciel en nous.

Pour cela, il nous bénit, il nous guide et nous accompagne. Que l’espérance de son Royaume illumine notre quotidien. Que Sa fidélité soit notre réconfort et notre guide. Amen. 

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