Culte à Sète le dimanche 10 septembre 2023

Culte à Sète le dimanche 10 septembre 2023

Culte Sète dimanche 10 septembre 2023

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Musique

Proclamation de la grâce 

Et si Dieu était jardinier ? Si le monde était son jardin ? Si nous étions

tantôt les fleurs dont il prend soin, tantôt la vigne qu’il émonde, tantôt le figuier qu’il greffe et cultive ?

Et comme le jardinier prend soin de son jardin, il prend soin de nous au printemps, en été comme en automne. Et même en hiver ! Avec amour. Avec bonté. Avec la persévérance de celui qui sait qu’il faut du temps avant que la friche devienne… un jardin, un potager, un verger.

Aussi quand Dieu dit :

« Ma grâce et ma paix vous sont données, » que sa grâce et sa paix soient pour nous la sève qui nourrit. Qu’elles soient pour nous le fumier qui rend la terre fertile. Qu’elles soient pour nous la pluie qui arrose et la chaleur du soleil qui fait grandir et mûrir le fruit. Qu’elles soient pour nous source de vie. Amen.

spontané

Prière de louange 

Seigneur Dieu, nous voulons chanter aujourd’hui la beauté de ce grand et magnifique jardin que tu as planté pour nous et où nous vivons – nous voulons chanter aujourd’hui la beauté de ta Création.

Elle est une merveille qui s’offre à notre vue, à notre odorat, à notre ouïe, à notre toucher, à notre goût – elle réveille en nous l’humilité devant la grandeur et devant la puissance de ton Amour. Cet Amour avec lequel tu as créé, avec lequel tu veilles sur cette vie dont tu es la source et que tu renouvelles par-delà ce qui lui nuit, par-delà ce qui la détruit.

Puis, nous voulons chanter encore à ta gloire aujourd’hui car Tu es notre

Jardinier. Tu laboures la terre de nos coeurs pour y semer la graine de tes promesses. Tu arroses le plant. Tu greffes le fruit pour qu’il soit bon à manger. De tant façons différentes tu prends soin de ce jardin que nous sommes ! Bénis sois-tu ! Amen.

Ct Les cieux et la terre

Notre vie devant Dieu

Seigneur Dieu, nous croyons que tu es ce semeur généreux et étrange qui sème ta parole de vie à tout va. Car tu sais qu’un grain donnera pour cent, un autre pour cinquante et un autre encore pour trente – tu sais que les grains qui porteront du fruit en porteront assez pour assurer même les semailles de l’année prochaine.

Et nous, comment réagissons-nous quand la mauvaise herbe se met à pousser au milieu du blé ? Nous avons peur pour le blé. Nous voulons arracher la mauvaise herbe. 

Alors nous te prions : Libère-nous de cette peur que la mauvaise herbe étouffe le blé ; libère-nous aussi de la peur d’être émondés. Affermis notre confiance en ton savoir-faire de jardinier. Et rends-nous co-créateurs de ton jardin et de son renouvellement. Amen.

spontané

Parole de résurrection de la part de Dieu : 

Dieu a donné son jugement à son Fils, Jésus-Christ.

Ce Jésus-Christ qui préfère amener du fumier et l’étaler tout autour du figuier plutôt que de le couper. Ce Jésus-Christ qui est mort et ressuscité pour être le cep de vigne sur lequel ceux qui croient en lui sont greffés et ont ainsi la vie. Ne craignons donc plus. Laissons notre jardinier prendre soin de nous. Amen.

spontané

Prière d’illumination : Esprit Saint, si Dieu est jardinier, tu es sa charrue, tu es son greffoir, tu es ses ciseaux avec lesquels il taille. Ce que tu fais a pour but que notre confiance et notre liberté croissent dans l’espérance et dans l’amour du prochain. Ce que tu fais a pour but que nous mûrissions et que nous portions de beaux fruits. Agis dans nos coeurs au moment où nous allons lire les Ecritures, pour que les graines de la Parole de Dieu s’y enracinent, y éclosent et les embellissent comme ces fleurs aux mille et une couleurs, agréables à la vue et bonnes à presser pour produire toutes sortes d’huiles utiles. Amen.

Lectures bibliques

Dans le livre de la genèse, au chapitre 2, les versets 5 à 10 

Il n’y avait encore aucun arbuste de la campagne sur la terre, et aucune herbe de la campagne ne poussait encore ; car l’Eternel Dieu n’avait pas fait pleuvoir sur la terre, et il n’y avait pas d’humain pour la cultiver.  Mais un flot montait de la terre et en arrosait toute la surface.  L’Eternel Dieu façonna l’humain de la poussière de la terre ; il insuffla dans ses narines un souffle de vie, et l’humain devint un être vivantL’Eternel Dieu planta un jardin en Eden, du côté de l’est, et il y mit l’humain qu’il avait façonné.

L’Eternel Dieu fit pousser de la terre toutes sortes d’arbres agréables à voir et bons pour la nourriture, ainsi que l’arbre de la vie au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance de ce qui est bon ou mauvais.

Dans l’évangile selon Jean, au chapitre 19, les versets 38 à 41

Après cela, Joseph d’Arimathée, qui était disciple de Jésus, mais en secret, par crainte des Juifs, demanda à Pilate la permission d’enlever le corps de Jésus. Pilate le lui permit. Joseph vint donc et enleva le corps.  Nicodème, qui était d’abord venu le trouver de nuit, vint aussi en apportant un mélange d’environ cent livres de myrrhe et d’aloès.  Ils prirent donc le corps de Jésus et le lièrent de bandelettes, avec les aromates, comme les Juifs ont coutume d’ensevelir.  Or il y avait un jardin au lieu où il avait été crucifié et, dans le jardin, un tombeau neuf où encore personne n’avait été mis.

Dans l’évangile selon Jean, au chapitre 20, les versets 11 à 16 

Marie se tenait debout, en pleurs, à l’extérieur du tombeau. Tout en pleurant, elle se baissa pour regarder dans le tombeau. Elle voit alors deux anges vêtus de blanc, assis là où avait été déposé le corps de Jésus, l’un à la tête et l’autre aux pieds.  Ils lui dirent : Femme, pourquoi pleures-tu ? Elle leur répondit : Parce qu’on a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a mis.  Après avoir dit cela, elle se retourna en arrière et elle voit Jésus, debout ; mais elle ne savait pas que c’était Jésus.  Jésus lui dit : Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ?

Pensant que c’était le jardinier, elle lui dit : Seigneur, si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as mis, et moi, j’irai le prendre.  Jésus lui dit : Marie ! Elle se retourna et lui dit en hébreu : Rabbouni ! — c’est-à-dire : Maître !

Jésus lui dit : « ne me touche pas », car je ne suis pas encore monté vers le Père, mais va vers mes frères, et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu, et votre Dieu.

Marie de Magdala se rend donc auprès des disciples et leur annonce : « J’ai vu le Seigneur ! » Et elle leur raconte ce qu’il lui a dit.

Ct 230

Prédication

Nous l’avons entendu dans la liturgie, les Ecritures bibliques sont truffées de comparaisons agricoles, tout simplement parce que les travaux des champs et l’élevage faisaient partie de la vie quotidienne pendant des millénaires, et pas seulement à la campagne. En effet, il paraît que ce n’est que dans les années 1970 que les jardins potagers, les basse-cours, voire les étables, ont disparu des centres-villes dits historiques. Les remparts des villes d’autrefois contenaient toujours de quoi nourrir leur population en partie au moins. Il était donc normal que les citadins cultivent un potager, traient une chèvre, ramassent des œufs… donc développer des comparaisons agricoles était un des moyens les plus directs, les plus évidents, pour aborder la question des relations entre Dieu et les humains.

Du coup, la question de la vie et de la mort, et de la vie plus forte que la mort, thème central dans la Bible, est aussi abordée par des métaphores agricoles, notamment dans l’évangile de Jean. Par exemple, la parabole du grain de blé qui doit d’abord éclore et mourir s’il veut donner naissance à un nouveau plant ; autrement, il restera seul et inutile.

De même, il est important de rappeler que la tombe de Jésus se trouve dans un jardin, au pied du Golgotha. Sa tombe devient ainsi la terre potagère où le grain de son corps est semé, pour qu’il donne naissance à une vie nouvelle au matin de Pâques.

Et ce n’est pas par hasard que dans ce récit de l’évangile de Jean, Marie prend Jésus pour le jardinier quand elle pleure devant le tombeau vide. En effet, l’évocation du jardin et du jardinier nous renvoie forcément au jardin planté par Dieu en Eden, le jardin de la première création. 

L’image est belle : L’être humain est placé au cœur du jardin qui contient tout le nécessaire pour la vie ; et cet être humain est constitué de ce qui constitue tous ces règnes (animal, végétal, minéral) ; il se doit donc de les respecter en cultivant ce jardin.

Autre très belle image : Au cœur du jardin, Dieu a planté aussi un arbre de la connaissance du bon et du mauvais, mais surtout, il a planté en son centre un autre arbre : l’arbre de vie. Souvent oublié, l’arbre de vie ! Souvent oublié par l’être humain qui lui préfère l’arbre de la connaissance du bon et du mauvais, qui préfère savoir et contrôler, qui préfère convoiter et prendre, plutôt que de recevoir la Vie et remercier pour toute la merveille du Vivant.

C’est pourquoi Dieu a semé Jésus, le grain qui est venu tomber en terre et ensemencer l’être humain à une vie nouvelle, à une nouvelle possibilité de regarder le jardin et ceux qui y habitent, une nouvelle possibilité d’être en relation avec eux.

L’arbre de vie, symboliquement, peut être la croix de Jésus, le don de son amour, qui vient renouveler les humains que nous sommes. Jésus lui-même se fait arbre de vie en nous délivrant, par sa Parole, de nos paralysies, de nos addictions, de nos idéaux de perfection, de nos jugements à l’emporte-pièce, de nos impatiences, de nos culpabilités, bref, de tout ce qui nourrit la mort, de tout ce qui, sous une forme ou une autre, tente de « détruire » l’autre et soi-même.

Mais Marie, comme les autres disciples, ne le reconnaît pas immédiatement. Elle le reconnaît seulement quand elle s’entend être appelée. Seul son appel qui vient résonner en nous, nous le rend reconnaissable.

L’appel, Jean Calvin l’a distingué en deux parties : l’appel externe et l’appel interne. L’appel externe, c’est cet appel qui résonne de manière « extérieure » à nous-même, cet appel qui nous mobilise, par le biais de la prédication par exemple, ou des deux sacrements reconnus dans l’Eglise protestante que sont le baptême et la ste Cène. Les mots prononcés, les gestes vus, les émotions ressenties peuvent résonner comme un appel à nous mobiliser. On pourrait ajouter aussi les paroles des uns et des autres, des frères et sœurs, bref, tous les appels qui nous sont lancés. Cet appel externe frappe plutôt à la porte dans l’Eglise visible, puisque c’est à l’occasion des cultes ou partages bibliques, bref, des temps communautaires qu’on a l’occasion de l’entendre.

Puis il y a l’appel interne. Celui-ci ne passe pas par nos oreilles ni nos sens. Il vient de manière invisible, par ce que l’on nomme l’Esprit saint, il vient comme saisir tout notre être ; et non seulement il nous appelle, mais il nous donne la force de réaliser cet appel, de l’accomplir jusqu’au bout, alors que nous pourrions nous en croire incapables. Cet appel peut saisir n’importe quel être humain, pas forcément à l’intérieur de l’Eglise. Il concerne ce que Calvin appelait l’Eglise invisible, cette Eglise dont aucun de nous n’a la capacité de définir les contours, de décider qui en fait partie ou pas, car seul Dieu peut reconnaître les siens.

Et pour Calvin, il était important qu’il y ait une correspondance entre les deux appels. Sans quoi l’appel uniquement interne peut être simplement un délire mystique, une illusion spirituelle, il faut donc qu’il soit confirmé par le discernement d’autres personnes. Ou alors, l’appel de personnes peut n’être que le reflet de leur désir personnel, et sans l’appel interne, la personne ne recevra pas la force d’accomplir cet appel.

En tout cas, quand un appel à suivre Jésus retentit, cet appel est ce qui constitue les disciples, ce qui les fonde, ce qui leur donne leur identité réelle. C’est un appel gratuit et presque arbitraire, car aucun des disciples n’a une prédisposition particulière qui ferait que Jésus l’appelle. L’appel n’est pas lié non plus à la volonté du disciple d’être appelé – on ne s’auto-appelle pas, on est appelé. Cet appel ne se fonde sur aucune qualité de celui qui est appelé. D’ailleurs, l’évangile de Marc ne cesse de souligner que les disciples ne sont jamais à la hauteur de la tâche qui leur est assignée. L’armée du Grand Vivant a bien piètre allure, oui… et pourtant, ce sont bien ceux-là qui sont appelés par Jésus, et ce sont bien ceux-là qui adhèrent à cet appel de manière tout aussi radicale, malgré toutes leurs imperfections. Ils adhèrent, car le regard de Jésus, sa Parole, font pour eux vérité dans leur existence et leur donne la force de l’accomplissement.

Et une fois l’appel lancé, l’acte d’obéissance suit de la part de celui qui est appelé. Car la réponse du disciple, cela ne consiste pas à réciter une confession de foi ou à adhérer à des dogmes. Cela ne consiste pas non plus à changer d’avis constamment comme une girouette concernant l’appel. La réponse du disciple consiste en un acte d’obéissance. C’est ce que Dietrich Bonhoeffer appelait « la suivance ».

Quel est le contenu de la suivance ? Pour Marie, c’est : va vers mes frères, et dis-leur.  Pour Simon, André, Jacques et Jean, cet appel n’a aucun contenu. Simplement : Suis-moi ! Marche derrière moi. C’est tout. Ce n’est pas un programme de vie déjà tout ficelé, ce n’est pas un programme d’Eglise bien élaboré, ce n’est pas un idéal vers lequel il faudrait tendre en devenant parfait par exemple, ce n’est pas une cause pour laquelle il vaudrait la peine de s’engager, et même de s’engager corps et âme. Non, rien de tout cela. Suivre Jésus, ce n’est rien d’autre qu’aimer Jésus-Christ avant tout, l’aimer de toute son âme, de toute sa force, de toute son intelligence, croire en lui et lui obéir.

Répondre à l’appel, c’est saisir cette main qui est tendue. C’est attraper ce lien, cette corde qui nous est lancée. Non pas pour nous retenir prisonnier, mais pour nous ouvrir aux autres. Va vers mes frères et dis-leur. Dis-leur la Vie. Lance-leur à ton tour cette corde vivante !

Pour Marie, la corde lancée, c’est son nom. Jésus l’appelle par son nom, c’est ce qui lui donne la possibilité de se retourner une deuxième fois. De se détourner de la tombe, de se détourner de la mort. C’est seulement en détournant son attention de l’espace de la mort qu’elle peut apercevoir Jésus vivant d’une vie nouvelle.

Maintenant appelée, Marie a reconnu son Seigneur. Elle s’est prosternée devant lui et lui a saisi les jambes. Mais le Ressuscité lui ordonne de le lâcher car elle a mieux à faire : elle a une mission à accomplir : proclamer le vivant aux disciples, quitte à passer pour une folle, quitte à ne pas être entendue, quitte à ne pas être crue.

Immédiatement saisie par la Parole de celui qu’elle aime plus que tout, Marie obéit. Elle est devenue une nouvelle Personne, rendue capable de confiance et d’obéissance. Elle accepte de ne plus s’accrocher à lui pour aller vers les autres. Le jardin du Golgotha s’est révélé fécond : un nouvel Etre est né.

Pour nous aussi, Christ se fait jardinier re-créateur en nous appelant. Son appel est ce qui fait de nous des vivants. Son appel renouvelle notre énergie, notre manière de voir les choses, notre manière d’être au monde. Il nous donne de devenir des co-créateurs dans son jardin où règne un merveilleux parfum d’éternité. Amen.

Musique

Ct Mon Dieu par ta lumière

Confession de foi n°11

Spontané p.29

Offrande : Que chacun de nous mette maintenant à part ce qu’il peut et ce qu’il veut pour la vie de notre Eglise et l’annonce de Bonne nouvelle de Christ. Et que le Seigneur bénisse tous nos dons, tous nos services en son nom dans le monde. Amen.

Annonces

C’est aujourd’hui la reprise de l’école biblique ; bienvenue aux familles ici présentes ! Ce mois de septembre, c’est aussi le temps œcuménique du « Temps pour la création » : chaque année pendant le mois de septembre, il nous est proposé de célébrer la création sous des formes diverses et variées, c’est pourquoi je vous ai parlé aujourd’hui de Dieu comme jardinier.

Septembre, c’est aussi le mois de la rentrée des classes. Nous aussi nous faisons notre rentrée ; nous n’avons pas un cartable neuf, mais à partir de dimanche prochain, nous aurons un recueil de cantique neuf. Oui, nous utiliserons désormais les recueils Alléluia, qui reprennent une très grande partie des recueils Arc (que l’on garde de côté), mais avec d’autres en plus – don d’un paroissien – paroles des anciens cantiques plus contemporaines. Numérotation un peu différente. A partir de dimanche prochain.

Mercredi 13 à 18 h, étude biblique « comprendre la place du féminin dans la Bible », 1ere séance.

Samedi 16, l’association « Construire ensemble une culture de paix » s’associe à la fête des 50 ans du quartier de l’Ile de Thau : repas partagé, nombreuses animations à destination des enfants, stands gourmands, toute l’après-midi.

Dimanche prochain, ce sera le culte d’installation de votre pasteure. 

L’annonce de l’ACAT 

Et l’annonce de l’Entraide.

Ct Parlez au cœur du monde

Prière d’intercession 

 Seigneur Dieu, nous avons exploré aujourd’hui cette comparaison qui te présente comme le jardinier… et nous, ainsi que le monde entier, comme ton jardin.

Aussi nous voulons nous souvenir du psaume qui compare l’être humain à de l’herbe. Herbe fragile, herbe qui n’est plus dès que le vent se lève et la sèche. Oui : nous sommes fragiles. Nous sommes mortels. Nous ne pouvons pas tout et nous ne savons pas tout. Il suffit de si peu pour que tout bascule… 

Aussi c’est auprès de ta bienveillance, de ton amour et de ta grâce que nous cherchons refuge maintenant. En remettant nos vies dans tes mains, telles qu’elles sont. Avec leurs joies et leurs peines, avec leurs réussites et leurs échecs, avec leurs rêves et leurs défis. (silence)

Eternel, nous voulons remettre aussi entre tes mains ce grand et magnifique jardin qui nous entoure sur lequel nous ne savons pas veiller comme toi. (le Maroc).

Renouvelle-le selon ta promesse partout où nous lui nuisons. Garde-le dans ton coeur et rends-nous co-créateurs de tes projets pour cette magnifique planète sur laquelle tu nous as plantés. 

Puis nous voulons te prier pour tous les occupants du jardin, tous les humains, nos frères et nos soeurs. Pour que tu sois leur bon jardinier, de sorte qu’ils portent de beaux fruits. De sorte que leurs pétales brillent et soient agréables à la vue. De sorte qu’ils résistent aux intempéries, enracinés dans tes promesses et affermis par ta présence vivifiante à leurs côtés.

Nous te disons enfin : « Notre Père…

Bénédiction :

La grâce et la paix vous sont données à vous qui êtes en chemin. La grâce et la paix, ce sont ces petites graines qui rendent fertiles nos journées. La grâce et la paix, ce sont ces moissons promises qui donnent sens à nos travaux. La grâce et la paix, ce sont ces épis de lumière qui éclairent nos nuits et gardent notre repos. La grâce et la paix vous sont données à vous qui êtes en chemin. Amen.

spontané

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