Culte du 26 janvier 2025 à Sète

Culte du 26 janvier 2025 à Sete
Bienvenue…
Musique
Accueil et grâce
La grâce et la paix vous sont données de la part de l’Eternel, Père, Fils et Esprit. C’est lui qui se révèle.
La foi, l’espérance et l’amour vous sont offerts tout au long des jours.
C’est Jésus-Christ qui s’offre à vous.
Je vous invite à la prière
Seigneur notre Dieu, nous venons à toi peut-être fatigués de notre semaine de travail… ou harassés par nos préoccupations et nos soucis… ou simplement à bout de souffle, à bout de source, car nous avons couru, couru, dans nos têtes ou avec nos jambes, oubliant ta présence bienfaisante…
Nous aimerions tout déposer devant toi et être comme une grande page blanche sur laquelle tu pourras inscrire ta Parole pour nous aujourd’hui… libres de tout ce qui nous encombre…
Et nous nous réjouissons déjà car nous pourrons encore goûter à la joie d’être ton enfant, tout simplement ; et tout cela, entouré des frères et des sœurs que tu as choisis pour nous. Merci Seigneur.
Spontané
Prière de louange (Maria)
Mon Dieu de haute joie ! Dès le matin, je t’aime…
Tu tends l’oreille au moindre mot qui monte de mes lèvres… à mon plus fin silence…
Tu veilles sur ma nuit comme un guetteur au rempart… et tu m’éveilles au jour…
Mon Dieu de haute joie ! Dès le matin, je t’aime…
Tu es patiemment fidèle, comme une muraille ancienne… comme une église douce où l’ombre parle au cœur… comme un seigneur pour son vassal, qui devient un ami… comme un sentier qui court, de clairière en clairière…
Mon Dieu de haute-joie ! Dès le matin, je t’aime…
Tu es le juste, sans fausse pitié ni faiblesse… tu es le porche où se démet toute impatience… tu es le seuil et le silence où ma journée va prendre corps en Toi, pour rendre grâce et glisser jusqu’à la nuit, pour que ma nuit te porte et, lentement, t’adore…
Mon Dieu de haute joie ! dès le matin, je t’aime… Amen.
Ct Psaume 92, st 1, 2 et 4
Prière de repentance
Seigneur, nous ne voulons pas nous accabler de reproches, mais nous constatons un décalage entre ce que tu veux et ce que nous vivons. Ce que tu demandes est simple et difficile à la fois. La bonté, la justice et la vérité sont des notions pas toujours évidentes dans nos vies. Nous essayons de faire de notre mieux, mais nous n’y arrivons pas vraiment. Il est difficile d’entendre tes exigences avec mesure ; il est difficile d’accepter certains échecs, et parfois tout simplement à reconnaître la beauté de la vie.
Nous n’arrivons pas toujours à convertir notre existence pour qu’elle suive tes voies. Nous finissons par résister à ton Esprit, revenant à des pensées sombres et confuses, répétant des paroles maladroites et des gestes destructeurs. Nous délaissons trop souvent la recherche spirituelle, préférant nous tourner plutôt vers le confort matériel et les distractions.
Alors nous voulons lâcher un peu de lest, nous décrisper, nous détendre, pour accueillir ta présence, ta bienveillance, ta parole et ton esprit. Nous te demandons de nous pardonner. Ton pardon nous libère et nous encourage à avancer. Amen.
Spontané
Annonce du pardon
Frères et sœurs, en Jésus-Christ, la clé nous est donnée : rien ne peut nous séparer de l’amour de Dieu. Il nous donne de croire qu’en toute impasse s’offre un passage.
Jésus se fait lui-même chemin pour nous ; il ouvre en nos cœurs des chemins de vie, de confiance, d’amour et d’espérance.
A tous ceux qui se repentent et qui cherchent leur salut en lui, nous le déclarons : Dieu nous accorde le pardon de notre péché. Amen.
Spontané
Prière d’illumination
Seigneur, nous voici devant toi silencieux, recueillis, attentifs.
Nous voici ouverts, offerts et prêts à nous gorger de ta Parole.
Que toutes ces lettres, ces syllabes et ces mots prennent vie par ton Souffle renouvelant.
Que ta Parole prenne corps dans nos existences ; non pas pour faire du grandiose ou du spectaculaire, mais pour que chaque instant de notre existence soit habité par la simplicité et la joie d’être ton enfant. Amen.
Lectures bibliques
Nous lisons dans le livre de Néhémie, au chapitre 8, les versets 1 à 8 :
Alors tout le peuple se rassembla comme un seul homme sur la place qui est devant la porte des Eaux. Ils dirent à Esdras, le scribe, d’apporter le livre de la loi de Moïse, la loi que le Seigneur avait instituée pour Israël. Esdras, le prêtre, apporta la loi devant toute l’assemblée – les hommes, les femmes et tous ceux qui pouvaient comprendre ce qu’ils entendaient. C’était le premier jour du septième mois.
Il lut dans le livre depuis le matin jusqu’au milieu du jour, devant la place qui est en face de la porte des Eaux, en présence des hommes, des femmes et de tous ceux qui comprenaient. Tout le peuple était attentif à la lecture du livre de la loi. Esdras, le scribe, était placé sur une estrade de bois, dressée à cette occasion. Auprès de lui, à sa droite, se tenaient Mattitia, Shéma, Anaya, Urie, Hilqiya et Maaséya, et à sa gauche, Pedaya, Mishaël, Malkiya, Hashoum, Hashbaddana, Zacharie et Meshoullam.
Esdras ouvrit le livre à la vue de tout le peuple, car il se trouvait plus haut que tout le peuple ; et lorsqu’il l’eut ouvert, tout le peuple se tint debout. Esdras bénit le Seigneur, le grand Dieu, et tout le peuple répondit, en levant les mains : Amen ! Oui, Qu’il en soit ainsi ! Ils s’inclinèrent et se prosternèrent devant le Seigneur, face contre terre.
Yessouah, Bani, Shérébia, Yamîn, Aqqoub, Shabtaï, Hodiya, Maaséya, Qelita, Azaria, Yozabad, Hanân, Pelaya, ainsi que les Lévites faisaient comprendre la loi au peuple, et le peuple restait debout. Ils lisaient distinctement dans le livre de la loi de Dieu et ils en donnaient le sens pour faire comprendre ce qu’ils avaient lu.
Ct 22-07 Ecoute, entends la voix de Dieu
Prédication
Nous avons entendu la description d’un culte du peuple juif à l’époque de Néhémie, c à dire environ 450 ans avant JC. C’est touchant de se sentir proches de ce peuple par le fait même que nous aussi, nous rendons un culte au même Dieu, différemment bien sûr car Jésus est passé par là, mais quand même, nous rendons un culte au même Dieu aujourd’hui en l’an 2015, que ce peuple qui, il y a déjà 2500 ans environ, rendait aussi un culte à ce même Dieu, et dans des formes assez proches tout de même.
I/Lecture du Livre
Il est donc question pour les responsables du culte, de lire la Torah, le livre de la Loi. Pas n’importe quelle loi : la loi de l’Alliance conclue entre l’Eternel et son peuple. Non pas une loi pour emprisonner, terroriser ou scléroser, mais une loi pour la vie. Cette alliance a été conclue pour que le peuple vive. Pour cela, Dieu lui a donné une loi pour la vie, la vraie vie, la vie au cœur de la Parole du Dieu vivant. Cette loi est lue longuement à l’occasion du culte, par certaines personnes désignées pour cela.
Deux conditions sont nécessaires à ceux qui lisent les textes devant le peuple :
-d’une part, lire distinctement ; il s’agit donc d’une qualité de lecture qui favorise l’écoute de l’auditoire.
-d’autre part, donner le sens des textes lus pour faire comprendre ce qui a été lu ; c’est-à-dire interpréter. C’est bien le rôle de la prédication aujourd’hui encore : interpréter les textes bibliques pour les rendre accessibles aux auditeurs.
Ce texte illustre bien l’importance des paroles humaines. La Bible n’est pas à considérer comme « Parole de Dieu » tombée du ciel. Toute personne qui la lit, même seul, lui donne un sens, l’interprète à sa manière – qu’on le veuille ou non, nous sommes toujours en train d’interpréter car il y a une part subjective en nous-mêmes. Sur un même texte, plusieurs lecteurs verront un sens différent. C’est ce qu’ont fait tous les auteurs bibliques, ils ont « reçu » une révélation divine, l’ont interprétée et diffusée, oralement d’abord, puis beaucoup plus tard par écrit. De plus, de nombreuses réécritures sont intervenues au cours des siècles, enrichissant et transformant les textes initiaux, chaque théologien apportant son interprétation selon le contexte historique ou telle ou telle révélation dans son existence. C’est pourquoi les textes bibliques sont très divers et peuvent sembler parfois se contredire. Ce n’est pas Dieu qui se contredit ; ce sont les auteurs, qui pensent et écrivent les textes, qui exposent de nombreuses facettes de la vie en Dieu, cette vie qui est tout sauf monolithique. Dans ces paroles humaines, se trouvent aussi des paroles inspirées divinement. Mais pour les recevoir comme tels, il faut que ceux qui l’écoutent ou qui la lisent soient aussi inspirés divinement. Sans quoi la Bible peut être facilement instrumentalisée, des versets bibliques peuvent se transformer en versets sataniques, et l’histoire du christianisme l’a montré dans le passé, et, je pense, n’a pas fini de le montrer….
A l’époque de Néhémie, tous ne savent pas lire. De plus, tous ne sont pas autorisés à en donner un sens car il ne s’agit pas de donner son interprétation personnelle, mais de donner le sens pour faire comprendre ce qu’ils avaient lu et traduire la révélation divine qu’ils avaient reçue. Certes, cette interprétation passe par eux, par leur filtre, mais leur interprétation est dirigée vers ceux qui écoutent. Elle est pour eux. Elle est pour leur faire comprendre.
Comme tout ministère dans la communauté, comme tout service, c’est toujours d’abord pour un autre.
Arrêtons-nous un instant sur ce mot : « faire comprendre ». En Hébreu, il s’agit bien de faire comprendre par l’intelligence, mais il s’agit aussi de percevoir par les sens, tous les sens ; ce mot renvoie à une qualité d’attention. C’est donc la personne toute entière, corps et esprit, qui participe à l’écoute et à la compréhension du texte biblique. C’est le sujet humain en entier qui est convoqué par la Parole : celle de Dieu et celle de l’interprète, qui sont comme entremêlées.
II/ Le sens
Faire comprendre… Et leur faire comprendre quoi ? Le sens. Le pour quoi de ce livre, de ce témoignage. Comprendre que Dieu s’est révélé aux êtres humains, et qu’il continue à se révéler à eux. Et pour quoi ? Pour qu’ils vivent…
Non pas qu’ils vivent comme des rats de laboratoire, chacun isolé dans sa cage (la cage de son mental, de son histoire, de ses idées, de ses opinions, de ses peurs ou de ses rages), pédalant sans cesse comme si l’existence humaine était une immense absurdité…
Dieu s’est révélé, se révèle et se révélera encore aux hommes et aux femmes de tout temps et de tous lieux pour qu’ils vivent d’une vie authentique, une vie qui a reçu cette révélation de l’amour divin.
Un philosophe écrit que les grandes détresses de l’être humain sont au nombre de trois :
-la première, la peur de l’anéantissement, de la mort, et donc de la maladie et de la souffrance ; nous découvrons que nous sommes fragiles ; alors, tout ce qui met notre vie en danger représente l’ennemi.
-la deuxième, le désespoir devant l’absurde : ce qui enlève le sens de la vie, donc l’absurde, pousse l’homme au désespoir. (C’est pourquoi nous cherchons le sens dans des valeurs comme la culture, l’éthique, l’ordre, etc)
-la troisième, c’est la tristesse de l’isolement. L’humain est ainsi fait qu’il cherche le dialogue, la rencontre ; toute son existence, il cherche l’autre ; il cherche sa moitié, il cherche la communauté où il pourra être reconnu et se mettre à l’abri ; sans ce contact, il connaît une grande tristesse.
Chacun de nous a sûrement déjà connu au moins l’une de ces trois grandes détresses. C’est là que la révélation divine vient nous chercher – et de nombreuses personnes témoignent que c’est justement dans des temps de détresse qu’elles ont reçu le pressentiment d’une présence éternelle près d’eux – voire plus même.
C’est à partir de ces trois grandes détresses que l’être humain s’ouvre à la révélation divine. Pas tous, car certains, dans la détresse, au contraire, se ferment, s’enferment et finissent par vivre l’enfer sur terre ou par le faire vivre aux autres.
III/ La révélation
Mais à celui qui s’ouvre à la rencontre… à celui qui prête attention à ces occasions de surgissement de la présence divine dans son cœur ou dans son existence, et qui, plutôt que de reléguer ces expériences décide de s’y donner totalement et de se mettre en quête, à celui qui scrute les textes bibliques pour y trouver une trace du Souffle de Vie, l’Eternel continue de se révéler encore et encore… Et c’est alors que l’on peut découvrir petit à petit que les trois grandes détresses existentielles, dans le temps, un temps long, parfois très long, ces trois grandes détresses commencent à se métamorphoser. Tout doucement, au sein même de notre fragilité, nous découvrons une force… nous découvrons que l’ennemi n’est pas d’abord l’anéantissement, la maladie, la mort, mais plutôt une existence sans Dieu ; nous pouvons alors assister à la naissance de la confiance/foi… puis face à la deuxième détresse, la révélation d’un sens nous fait quitter le désespoir et nous ouvre à l’espérance ; enfin, face à la troisième détresse, nous découvrons petit à petit que ce que nous avions cru être l’amour ne l’était pas vraiment, et nous est révélé ce que l’amour est vraiment. Foi, espérance, amour, commencent à prendre corps dans notre existence.
Nos conditions de vie ne deviennent pas forcément plus faciles, mais la manière de les appréhender ne cesse de se métamorphoser… pour toujours plus de sérénité, de sagesse et de joie.
L’infiniment grand se révèle dans l’infiniment petit que nous sommes. Nous ne devenons pas parfaits, mais notre regard se détourne alors de plus en plus de nous-mêmes pour se tourner vers les autres, dans un service réellement donné, dévoué. L’Etre éternel prend corps en notre propre corps ; l’Etre éternel prend esprit dans notre propre esprit.
Nous ne devenons pas des « grands personnages ». Nous devenons vivants, enfants du Dieu Vivant, assurés de son amour dont rien ni personne ne pourra jamais nous séparer.
Gloire à toi, Seigneur ! Amen.
Musique
Ct 53-04. O Seigneur, dans mon cœur je t’écoute
Confession de foi (poète américain Don Welch)
Nous croyons en Dieu,
dynamisme créateur qui maintient et nourrit l’humanité
au-delà de toute compréhension.
Nous croyons que Jésus de Nazareth a personnifié la puissance de ce dynamisme.
Extraordinairement capable d’en saisir la signification,
il nous en a révélé la réalité par sa vie et par son enseignement.
Étant humain, comme nous, c’est avec grâce et compassion qu’il nous a montré l’accès à ce dynamisme incompréhensible.
Dans notre vie, certaines forces portent atteinte à notre humanité,
provoquent souffrance, dégradation et mort.
La puissance de ces forces a entraîné le rejet de Jésus et sa mort.
Mais la mort n’a pas fait taire sa voix. Le mal n’éradiquera pas le bien
qu’il nous a révélé, qui vit en nous et agit par nous.
Par leurs paroles et leurs actes, nos ancêtres ont rendu témoignage à cette source de vie.
Elle jaillit aujourd’hui en nous avec la puissance de son dynamisme créateur.
Membres de la même communauté de foi, nous en témoignons pareillement
par nos paroles et nos actes.
Assurés dans la foi, nous ne craignons aucun mal.
Lorsque nous fléchissons, la créativité du bien et la compassion
nous restaurent.
Au-delà de nos vies, la grâce abonde.
Amen
spontané
Offrande
Annonces
Envoi et bénédiction
Célébrez le Seigneur !
Recherchez le Seigneur, recherchez toujours sa présence : dans la prière, dans la méditation des Ecritures, dans la mise en pratique de l’amour.
Souvenez-vous des merveilles qu’il a faites, de sa Parole donnée pour toujours.Et Que règne en vos coeurs la Paix de Christ à laquelle vous avez appelés ! Amen. spontané