Culte du 2 juin 2024 à Sète
Culte du 2 juin 2024 à Sète
Musique (orgue)
Accueil et prière
Ainsi parle le prophète Esaïe: Vous qui avez soif, accourez vers l’eau; Même
pauvres et humiliés, venez! Ecoutez, écoutez mes paroles qui nourrissent.
Ecoutez-moi, venez à moi, et vivez
La grâce et la paix vous sont données de la part de Dieu notre Père et de Jésus-
Christ notre sauveur.
Nous prions
Père, tu bénis ce temps de culte. Donne-nous de nous réjouir de ta présence
parmi nous, d’être disponible à l’Evangile, d’accueillir ton Saint-Esprit et de
rencontrer Jésus-Christ. Amen.
Spontané Dieu présent
Louange
Tu m’as béni-e, Seigneur, de tout temps, avant que naisse le jour, avant que vienne
la nuit.
Tu m’as béni-e, Seigneur, et je cherche au creux de mon oubli, l’écho de ta voix,
caresse apaisante, brûlure du coeur, béatitude pour chaque instant.
Tu as posé sur moi ta bénédiction, nuée de douceur sur ma chair meurtrie, voile
invisible pour me garder de tout mal.
Tu as posé sur moi ta bénédiction, comme une flamme à nulle autre pareille,
comme un arc en ciel, pour me couronner d’éternité.
Tu as posé sur moi ta bénédiction, comme les mains d’une mère qui veille et
patiente, comme la parole d’un père qui inscrit dans l’au-delà du temps le bonheur
de son enfant.
Tu m’as béni-e, Seigneur, avant que naisse le jour, avant que vienne la nuit, et moi
je te chante, je te chante de tout mon cœur !
Psaume 36 (page 60 dans ALLELUIA) (3 strophes)
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Prière de repentance (Maria)
Seigneur, tu nous as donné ta Parole pour nous guider sur le chemin de la vérité ;
pardon de suivre nos propres chemins.
Seigneur, tu nous as donné ta Parole pour nourrir notre âme affamée ; pardon de
chercher ailleurs notre nourriture. Seigneur, tu nous as donné ta Parole pour nous
rendre forts ; pardon de ne compter que sur nos propres forces.
Seigneur, tu nous as donné ta Parole pour nous consoler de nos afflictions ; pardon
de ne pas assez nous en remettre à toi.
Seigneur, tu nous as donné ta Parole pour notre salut et notre bonheur éternel ;
pardon d’y attacher si peu d’importance. (court silence) Amen.
Spontané : nous chantons « Quand le soir descend »
Annonce de la grâce
Pardonnés et relevés, nous nous levons pour accueillir le pardon divin
Le Christ est notre paix. Par sa mort, il nous a réconciliés en un seul corps, et avec
Dieu. Pour quiconque se repent et croit, il y a promesse de réconciliation. Il n’y a
plus de condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ. Sûrs de son pardon,
marchons dans la paix, et dans la joie de Dieu. Amen.
Spontané La ténèbre n’est point ténèbre X2
Prière avant lecture des Ecritures
Proche est ta parole, Seigneur notre Dieu, proche est ta voix, dans le Souffle du
jour.
Appelle-nous, avec la puissance de ton Esprit. Ne permets pas que nous soyons
sourds à ta voix, mais ouvre grand notre cœur et notre esprit, pour que ces paroles
humaines viennent nous faire signe de Ta Parole d’amour qui vient nous nourrir,
nous guérir, nous fortifier et nous envoyer au milieu de ta vigne. Amen.
Nous lisons dans le livre de la Genèse, au chapitre 3, les versets 1 à 13
(Joëlle ?) :
3
Le serpent était le plus avisé de tous les animaux de la campagne que le
SEIGNEUR Dieu avait faits. Il dit à la femme : Dieu a-t-il réellement dit :
« Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ! »
La femme dit au serpent : Nous pouvons manger du fruit des arbres du
jardin. Mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a
dit : « Vous n’en mangerez pas, vous n’y toucherez pas, sinon vous
mourrez ! »
Alors le serpent dit à la femme : Pas du tout ! Vous ne mourrez pas ! Dieu
le sait : le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront et vous serez
comme des dieux qui connaissent ce qui est bon ou mauvais.
La femme vit que l’arbre était bon pour la nourriture et plaisant pour la
vue, qu’il était, cet arbre, désirable pour devenir plus intelligent. Elle prit
de son fruit et en mangea ; elle en donna aussi à son mari qui était avec
elle, et il en mangea.
Leurs yeux à tous les deux s’ouvrirent, et ils surent qu’ils étaient nus. Ils
cousirent des feuilles de figuier pour se faire des pagnes.
Or ils entendirent la voix du SEIGNEUR Dieu qui se promenait dans le
jardin au souffle du jour. L’homme et la femme se cachèrent devant le
SEIGNEUR Dieu au milieu des arbres du jardin.
Le SEIGNEUR Dieu appela l’homme et lui dit : « Où es-tu ? »
Il répondit : « J’ai entendu ta voix dans le jardin, j’ai pris peur car j’étais
nu, et je me suis caché. » – « Qui t’a révélé, dit-il, que tu étais nu ? Est-ce
que tu as mangé de l’arbre dont je t’avais prescrit de ne pas manger ? »
L’homme répondit : « La femme que tu as mise auprès de moi, c’est elle
qui m’a donné du fruit de l’arbre, et j’en ai mangé. »
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Le SEIGNEUR Dieu dit à la femme : « Qu’as-tu fait là ? » La femme
répondit : « Le serpent m’a trompée et j’ai mangé. »
Nous lisons dans le l’évangile selon Marc, au chapitre 3, les versets 20 à 30
(Aline ?) :
Jésus vient à la maison, et de nouveau la foule se rassemble, à tel point
qu’ils ne pouvaient même pas prendre leur repas.
A cette nouvelle, les gens de sa parenté vinrent pour s’emparer de lui. Car
ils disaient : « Il a perdu la tête. »
Et les scribes qui étaient descendus de Jérusalem disaient : « Il a
Béelzéboul en lui » et : « C’est par le chef des démons qu’il chasse les
démons. »
Il les fit venir et il leur disait en paraboles : « Comment Satan peut-il
expulser Satan ?
Si un royaume est divisé contre lui-même, ce royaume ne peut se
maintenir.
Si une famille est divisée contre elle-même, cette famille ne pourra pas
tenir.
Et si Satan s’est dressé contre lui-même et s’il est divisé, il ne peut pas
tenir, c’en est fini de lui.
Mais personne ne peut entrer dans la maison de l’homme fort et piller ses
biens, s’il n’a d’abord ligoté l’homme fort ; alors il pillera sa maison.
En vérité, je vous déclare que tout sera pardonné aux fils des hommes, les
péchés et les blasphèmes aussi nombreux qu’ils en auront proféré.
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Mais si quelqu’un blasphème contre l’Esprit Saint, il reste sans pardon à
jamais : il est coupable de péché pour toujours. »
Cela parce qu’ils disaient : « Il a un esprit impur. »
Ct 47-14 Prends ma main dans la tienne
Prédication
Introduction
Après Genèse 1, où Dieu crée le ciel et la terre, ainsi que l’être humain homme et
femme, à son image… après Genèse 2, un deuxième récit de création bien
différent du premier récit… voici Genèse 3 avec l’apparition du serpent et de la
parole frelatée…
Après que l’homme et la femme se soient laissés séduire par la parole frelatée du
serpent, et aient mangé de l’arbre du seul fruit défendu, les voici qui découvrent
qu’ils sont nus…
C’est alors qu’« Ils entendirent la voix du Seigneur Dieu marchant dans le jardin
au souffle du jour, et l’homme et sa femme se cachèrent devant le Seigneur Dieu,
au milieu des arbres du jardin ».
I- Les deux arbres : liberté et responsabilité
Au milieu des arbres du jardin… cela ne vous rappelle rien ? Au milieu du jardin,
se trouve un arbre : l’arbre de vie que le Seigneur Dieu a placé au milieu du
jardin ; l’arbre de la vie, c’est l’arbre de la vie éternelle, de la vie véritable sans
commencement ni fin… plus tard, Dieu placera ses anges pour que cet arbre ne
soit pas dérobé, car la vie véritable est donnée : elle ne se prend pas, elle se
reçoit. Mais au début du récit, l’arbre de la vie était là, au milieu du jardin…
pourtant, l’homme et sa femme ne s’y sont pas intéressés… ils ont été bien plus
intéressés par un autre arbre, l’arbre de la connaissance du bon et du mauvais, cet
arbre dont la consommation les a fait chuter.
Voici donc l’homme et la femme, au milieu du jardin… non pas s’intéressant à
l’arbre de la vie véritable, mais essayant de se cacher devant le Seigneur Dieu qui
se promène dans le souffle du jour… donc une deuxième fois, ils manquent
l’arbre de vie, ils manquent leur rencontre avec la vie véritable, ils manquent la
cible (ce qui signifie le mot « péché » = manquer la cible). Ils sont comme captifs
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de leur admiration pour un seul arbre, ils sont captifs de l’emprise que la parole
frelatée du serpent a sur eux. Ils sont captifs de la convoitise.
II- La convoitise
En effet, choisissant de prendre le fruit de l’arbre de la connaissance du bon et du
mauvais, ils ont choisi la convoitise, c’est-à-dire prendre au lieu de recevoir ;
mais aussi, immédiatement : pas besoin d’attendre, c’est moi qui maîtrise le
temps, je veux tout et tout de suite… je fais vite, je réponds tout de suite, dans la
réactivité ; très contemporain cette difficulté à temporiser, à mettre du temps
avant la réponse… on parle d’achat compulsif, de consommation compulsive,
d’usage compulsif des outils numériques, etc… donc la convoitise, c’est aussi la
racine des comportements compulsifs… il nous semble que nous maîtrisons, or
nous ne maîtrisons rien du tout, nous sommes juste sous l’emprise de nos
pulsions… On y retrouve en vrac les addictions, pas seulement à des substances,
mais aussi à des attitudes, des manières d’être et de consommer… on y retrouve
la surconsommation qui essaie d’éviter le sentiment de vide par du remplissage
en tout genre : consommation d’objets, consommation de livres, consommations
de personnes, etc… un peu comme un puit sans fond que l’on essaie de remplir…
la convoitise, c’est aussi la tentation de la transgression : dans Dt, c’est le bœuf
de l’autre qu’il est interdit de convoiter, ou la femme de l’autre… on pourrait dire
la place de l’autre, le statut de l’autre, les biens de l’autre, etc… donc la
convoitise est quelque chose qui fait obstacle à la relation à l’autre.
Après la convoitise, donc, ils ont ouvert les yeux… mais même les yeux ouverts,
ils n’ont toujours pas remarqué l’arbre de vie, la vie véritable qui leur était encore
offerte… par contre, ils se sont découverts nus… et ils ont découvert aussi la
honte. On pourrait parler ici d’une première ouverture de conscience ; c’est-à-
dire que la transgression donne accès à une vision auparavant impossible ou
interdite. Désormais, l’homme et la femme réalisent qu’ils sont deux, l’un, et
l’autre ; découverte de l’altérité, de la différence.
III- La honte
La honte donc, apparaît, mais il n’est dit nulle part qu’ils se sentent coupables. A
tort, on pourrait confondre ces deux sentiments, la honte et la culpabilité. Or ils
sont différents. Selon Boris Cyrulnik, « la culpabilité appartient à l’univers de la
faute. On se sent coupable, on doit racheter, expier, réparer. La honte n’a rien à
voir, écrit-il. Elle place en nous un détracteur intime qui nous ronge, nous détruit,
nous dévalorise. Le honteux ne veut pas réparer ; il s’éloigne, veut entrer sous
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terre, échapper au regard de l’autre ». Tandis que la culpabilité peut exister même
sans la présence d’un tiers. La honte, au contraire, implique nécessairement un
regard extérieur, ou l’imagination de ce regard. Nous nous sentons honteux de
savoir ou d’imaginer quelqu’un être témoin ou avoir connaissance de nos actes.
La honte serait donc un sentiment de coupure d’avoir soi-même, entre l’image de
soi idéalisée et l’image perçue à travers un regard tiers.
La honte en hébreu se dit bousha ; la racine de ce terme est aussi employée pour
dire une situation de séparation ; elle renvoie à l’idée d’une réunion impossible
avec le corps de l’autre, donc une sorte d’impossibilité de faire un. Voici donc ce
qui naît au jardin d’Eden : la honte, une conscience nouvelle de l’humanité,
conscience de la brisure et du manque. Mais ce qui est intéressant, suggère la
Rabbin Delphine Horvilleur, c’est que cette honte est justement la possibilité
de la rencontre.
En hébreu, « sceller une alliance », donc nouer un lien, entrer en relation, se dit
« couper une alliance » ; cela signifie que l’on ne peut être en lien avec
quelqu’un, en lien réel, que parce que l’on en est séparé. C’est précisément par la
coupure, par la brisure, parce que l’autre est irrémédiablement autre, que l’on
peut s’en rapprocher.
J’ai regardé la semaine dernière un reportage sur la pédo-criminalité ; ce
reportage était très bien fait, c à d à la fois réellement informatif, donc
douloureux et difficile, terrible même, mais quand même avec suffisamment de
pudeur… face au mal absolu, c’est important, la qualité d’un reportage… et un
élément m’a paru significatif, qui était souligné par le journaliste comme étant
nouveau dans le domaine de la pédo-criminalité ; nouveau car rendu possible par
l’existence des réseaux sociaux. Cette nouveauté dans le monde de la pédo-
criminalité (qui n’est pas un milieu de gens spéciaux, cela concerne tout le
monde), c’est le fait que ces personnes, qui avant étaient totalement isolées dans
leur transgression, avec leur honte… et bien ces personnes aujourd’hui se
rassemblent en groupes, virtuels bien sûr, et du coup, s’échangent leurs trucs,
leurs conseils, de sorte à ce que cette transgression soit facilitée le plus
possible… et qui plus est, et c’est là qu’on rejoint la question de la honte, ils
s’auto-justifient entre eux. C à d que le fait d’appartenir à un groupe avec
d’autres personnes qui partagent les mêmes tendances et les mêmes
transgressions, les mêmes horreurs, cela légitime, en quelque sorte, ces
transgressions, ces horreurs. Puisqu’il y en a d’autres comme moi et que je peux
me montrer à nu face à ces autres, du coup, il n’y a plus de honte. Plus de honte
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parce qu’il n’y a plus le regard d’un autre qui soit autre, c à d différent. C’est
seulement le regard de l’autre en tant qu’il est différent qu’il nous permet de nous
éclairer sur nous-mêmes ; mais si l’autre est un même, plus de honte. Et ici se
trouve une manière de se cacher encore plus profondément et plus pernicieuse
pour ne surtout pas entendre l’appel du Seigneur Dieu. Ce qui est bien sûr
extrêmement néfaste et dangereux.
IV- L’appel divin et le repentir
Mais la bonne nouvelle… car la Bible est réellement le lieu de la bonne nouvelle,
c’est que Dieu, dans le souffle du jour (le Souffle, Ruah, l’Esprit divin…)
toujours, appelle l’être humain… dans sa surdité, dans son aveuglement, dans
ses cachettes les plus reculées et les plus sordides, jusque dans le mal absolu,
Dieu appelle… il appelle et il questionne : Où es-tu, Adam ? Où es-tu, être
humain ? Jamais Dieu n’abandonne l’humanité à elle-même, encore et encore il
tente de la faire sortir de son enfermement, de son enfer, pour la conduire vers la
vie, pour toutes et tous.
Et ce texte de Genèse nous montre que seul l’appel du Seigneur Dieu a cette
capacité de sortir l’être humain de son ghetto, du lieu où il s’enferme lui-même.
Dieu seul a cette capacité. Et l’humanisme trouve ici sa limite. Comment Satan
pourrait-il se chasser lui-même ? Martin Luther disait qu’un homme, quand il
s’enfonce dans les sables mouvants, ne peut pas s’en sortir en se tirant par les
cheveux lui-même. Il lui faut de l’autre. L’Autre comme étant Dieu, Tout Autre,
mais aussi l’autre, le frère, la sœur, quand je l’autorise à être réellement autre,
différent, et ainsi à me mettre en question.
Et la deuxième bonne nouvelle, c’est que tous les péchés seront pardonnés,
absolument tous… tous, sauf un, celui contre l’Esprit saint. Cela ne vous rappelle
rien ? De la même manière, le Seigneur Dieu a donné à l’être humain tous les
arbres du jardin à manger, absolument tous… sauf un ! En Dieu, c’est
l’abondance, une abondance qu’aucun chiffre ne peut compter… mais cette
abondance n’est pas toute-puissance illimitée, en Dieu, il y a toujours une limite :
c’est ce que signifie le « sauf un ». Ce qui n’est pas pardonné, c’est le péché
contre l’Esprit saint ; ce qui n’est pas pardonné, c’est de choisir délibérément de
se laisser enfermer dans la puissance d’aveuglement qui fait que l’homme
confond ce qui vient de Dieu avec ce qui vient de Satan. En effet, ceux qui
s’adonnent aux forces de destruction et de mort témoignent d’une opposition si
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totale aux forces de vie, qu’il ne reste plus d’espoir de les en tirer, puisqu’ils le
refusent farouchement.
Pourtant, il nous reste toujours le repentir. Bien sûr, si c’est impardonnable, on
peut se demander à quoi bon se repentir ? Il est bon de le faire quand même, car
Dieu est si miséricordieux qu’il peut revenir sur sa décision. Le plus bel exemple
en est sans doute celui du roi Manassé qui a répandu du sang innocent, qui a
même fait passer son fils par le feu (2R24,4). Et malgré tout, ce roi
impardonnable osa se repentir : « Il s’humilia profondément devant la face du
Dieu de ses pères et le pria, et Dieu l’exauça ; il exauça son cri ». Merveilleux
pardon qui ne peut que nous encourager dans le repentir… car le repentir, c’est
déjà prendre conscience d’avoir voulu prendre le mal pour un bien… le repentir,
c’est déjà quitter le blasphème contre l’Esprit saint, l’Esprit qui tente d’ouvrir nos
yeux et de nous faire sortir de l’aveuglement mortifère dans lequel nous
stagnons. Oui, l’Esprit saint est l’Esprit du repentir, car il est l’Esprit de Dieu, et
Dieu aussi se repent, comme l’indique le livre de Jonas : « Dieu se repentit du
mal qu’il avait dit qu’il leur ferait, et il ne le leur fit pas ».
Vraiment, aucun autre dieu n’est comparable à notre Dieu, lui qui se révèle être si
humble qu’il est capable de revenir sur ses décisions quand nous-mêmes, nous
nous laissons gagner par le goût de sa vérité.
Béni sois-tu Père, pour le chemin de pardon que tu gardes toujours ouvert devant
nous sur lequel tu nous précèdes et tu nous attends. Amen.
Musique (orgue)
Ct 31-22 quand s’éveilleront nos cœurs
Ste Cène
Offrande (message par la trésorière)
Musique par Artyom pendant l’offrande
Annonces Baptême Jeanne Moreno le 16/06 – AEFP – Quelques nouvelles du
CP – le mot de la Trésorière
Prière d’intercession (Michèle)
Envoi et bénédiction
Le royaume de Dieu n’est pas loin, il est là, à portée de notre regard, de nos
mains, de notre cœur.
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Il s’écrit avec les mots de l’Evangile :
Le mot paix : « Que la paix soit avec vous. »
Le mot amour : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. »
Le mot pardon : « Père, pardonne-leur. »
Que la paix de Dieu vous construise. Que son amour vous guérisse. Que son
pardon vous réjouisse.
Soyez pleinement bénis. Amen.
spontané