Culte du 18 février 2024 à Sète
Culte du 18 février 2024 à Sète
Culte du 18 février 2024 à Sète
Musique
Accueil – Grâce
Le Seigneur Dieu forma l’être humain de la poussière du sol, il insuffla dans ses
narines un souffle de vie, et l’être humain devint un être vivant. (Gn 2, 7)
Cette parole est située au commencement de la Bible. Elle parle du
commencement de notre vie. Nous l’accueillons au commencement de notre
semaine, aujourd’hui dimanche, comme au commencement de ce temps de culte.
Je vous invite à la prière
Seigneur, sans toi nous ne sommes qu’un peu de poussière, nous sommes vite
essoufflés, sans vie, sans respiration.
Que souffle ton Esprit, pour que nous prenions vie !
Que parle ta Parole, pour que s’anime notre chemin !
Ta Parole nous accueille. Qu’elle nous cueille, qu’elle nous saisisse, nous
façonne et nous convertisse. Amen.
spontané
Prière de louange (Maria )
Seigneur, tu es notre Dieu et notre Père.
Dans l’Evangile, ton fils n’a pas pris le moindre morceau de pain sans te rendre
grâce. Il a enseigné qu’une petite fleur des champs pouvait parler de la confiance.
Il nous a appris qu’un simple verre d’eau fraîche ouvrait les portes de l’éternité.
Accorde-nous la grâce d’un cœur reconnaissant.
Pour nos villes et nos campagnes, pour les paysans et les artisans,
Pour les ouvriers et les employés, les commerçants et les savants,
Pour les artistes et les journalistes, les docteurs et les créateurs : nous te disons
merci.
Pour les habitants de notre rue, nos voisins, nos amis,
Pour le visage des inconnus, à l’image de Jésus-Christ,2
Pour ceux qui relèvent les exclus et ceux qui veillent dans la nuit : nous te disons
merci.
Pour le pain et le vin, pour le riz et la vie,
Pour le miel et le sel, pour l’épi et pour les fruits,
Pour la paix et la santé, pour l’eau et le repos,
Nous te disons merci.
Ct 42-09 Merci pour ce matin de vie, st 1, 4, 5
Prière de repentance
Seigneur, dimanche après dimanche, nous entendons ton évangile pour notre vie.
Et lorsque nous la regardons, notre vie, honnêtement, sans tricher avec nous-
mêmes… nous nous apercevons qu’elle ressemble bien peu à cet appel que tu
nous adresses.
Tu sais combien notre foi est timide, notre espérance est peureuse, notre amour
est compté, notre prière paresseuse.
Mais lorsque nous ouvrons notre Bible, nous y lisons que tu es un Dieu qui
accueille et qui pardonne celles et ceux qui se tournent vers toi.
Alors nous voulons nous tourner vers toi sincèrement et t’implorer pour que tu
renouvelles notre foi, que tu vivifies notre espérance, que tu multiplies notre
amour et que tu illumines notre prière.
Oui Seigneur, nous te le demandons : sois notre pardon et notre force. Amen.
spontané
Annonce de la grâce
Si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur, et il discerne
tout.
Il connaît nos faiblesses et nos tentations, nos peurs et nos hésitations, nos
blessures et nos souffrances.
Jésus le Christ est plus grand que notre cœur. Il a surmonté la tentation, il a
combattu la crainte et la peur, il a guéri les blessures et les tourments.
L’Esprit saint est plus grand que notre cœur. Il nous assiste dans nos tentations, il
nous délivre de nos peurs, il nous accompagne dans nos épreuves.3
Dieu est plus grand que notre cœur. Il nous relève, il nous pardonne, il nous
envoie. Amen.
Spontané
Prière d’illumination
Seigneur, nous voici devant toi silencieux, recueillis, attentifs.
Nous voici ouverts offerts et prêts à nous gorger de ta Parole.
Que toutes ces lettres, ces syllabes et ces mots prennent vie par ton Souffle
renouvelant.
Que ta Parole prenne corps dans nos existences ; non pas pour faire du
spectaculaire, mais pour que chaque instant de notre vie soit vécu et partagé de
manière extra-ordinaire. Amen.
Lecture biblique (Daniel)
Nous lisons dans la Genèse, au chapitre 37, les versets 1 à 17 :
Jacob s’installa au pays de Canaan, dans la région où son père avait
séjourné. Voici l’histoire des fils de Jacob. Joseph, âgé de dix-sept ans, gardait les
moutons et les chèvres en compagnie de ses frères, les fils de Bila et de Zilpa,
femmes de son père. Il rapportait à son père leurs mauvais propos.
Israël aimait Joseph plus que ses autres fils, car il l’avait eu dans sa
vieillesse. Il lui avait donné une tunique princière. Les frères de Joseph
virent que leur père l’aimait plus qu’eux tous. Ils en vinrent à le détester
tellement, qu’ils n’arrivaient plus à lui parler sans hostilité.
Une fois, Joseph fit un rêve. Il le raconta à ses frères, qui le détestèrent encore
davantage.
« Écoutez mon rêve, leur avait-il dit : nous étions tous à la moisson, en train de
lier des gerbes de blé. Soudain ma gerbe se dressa et resta debout ; toutes vos
gerbes vinrent alors l’entourer et se prosterner devant elle. » –
« Est-ce que tu prétendrais régner sur nous en roi, et dominer sur nous ? » lui
demandèrent ses frères. Ils le haïrent davantage, à cause de ses rêves et de ses
paroles.
Joseph fit un autre rêve et le raconta également à ses frères. « J’ai de nouveau
rêvé, dit-il : le soleil, la lune et onze étoiles venaient se prosterner devant moi.
» Il raconta aussi ce rêve à son père. Celui-ci le réprimanda en lui disant : «4
Qu’as-tu rêvé là ? Devrons-nous, tes frères, ta mère et moi-même, venir nous
incliner jusqu’à terre devant toi ? »
Ses frères étaient exaspérés par lui, mais son père gardait en lui ces paroles.
Les frères de Joseph se rendirent dans la région de Sichem, pour y faire paître les
moutons et les chèvres de leur père. Un jour Israël dit à Joseph : « Tes frères
gardent le troupeau près de Sichem. Va, je t’envoie vers eux. » – « Oui, père »,
répondit Joseph. Jacob reprit : « Va voir s’ils vont bien, ainsi que le troupeau.
Puis tu m’en rapporteras des nouvelles. » Jacob l’envoya donc depuis la vallée
d’Hébron.
Quand Joseph arriva près de Sichem, un homme le trouva tandis qu’il errait dans
la campagne ; il l’interrogea : « Que cherches-tu ? » – « Je cherche mes frères,
répondit Joseph ; dis-moi, je te prie, où sont-ils avec leur troupeau ? » L’homme
déclara : « Ils sont partis d’ici. Je les ai entendus dire qu’ils allaient du côté de
Dotan. » Joseph partit à la recherche de ses frères et les trouva à Dotan.
Ct 22-01 O Dieu tu es fidèle, st 1, 2 et 3
Prédication
Dimanche dernier, nous avons commencé à nous questionner sur la fraternité.
Qu’est-ce que la fraternité ? Nous avons vu qu’il est très important de bien
comprendre que la fraternité ne nous est pas donnée déjà toute faite, car bien
souvent, il semble que la fraternité soit considérée comme quelque chose
d’évident dans la famille, et plus encore en Eglise. On pourrait penser que l’on
naît frères : qu’à la naissance biologique nous naissons frères de sang ; et qu’à la
naissance en Christ, la Nouvelle Naissance, nous naissons frères en Christ.
Or, ce n’est pas la réalité. La fraternité, c’est une relation qui ne va pas de soi et
qu’il nous faut construire. Frères et sœurs, il s’agit de le devenir. Et si l’on en
croit les récits bibliques, c’est très, très, très loin d’être évident, car pour y
parvenir, il va falloir que les uns et les autres traversent l’épreuve de la
convoitise, de la jalousie et le sentiment d’injustice. C’est ce que nous allons voir
en décortiquant pendant quelques semaines l’histoire de Joseph.
Voici donc Jacob, le père de famille ; il s’est enfin libéré de ses propres conflits
familiaux avec son oncle Laban et son frère Esaü – comme quoi, les crises
familiales étaient déjà inscrites dans l’arbre généalogique ! (psychogénéalogie
bien avant que ce soit à la mode !) Déjà avant lui, il a fallu à Abraham et à Jacob
se déprendre des liens où leur père les entravaient, ce qui donnait lieu à des
situations relationnelles lourdes à porter. Du coup, la continuité de ces pères à5
travers leur descendance dépend d’une part de leur capacité à donner la vie (c’est
ce que rappellent les généalogies),
mais aussi de la capacité des fils à s’affranchir du poids que les pères peuvent
représenter.
En effet, si le père ne pousse pas son fils à « quitter son père et sa mère », c’est le
fils qui doit s’en arracher pour que l’engendrement s’accomplisse.
Voici donc Jacob qui habite enfin dans la terre de la promesse : Canaan où il peut
imaginer trouver un certain repos… mais la vie n’est pas un long fleuve
tranquille, et il va bien falloir que ses fils aussi puissent être libérés d’une lourde
hérédité pour qu’à leur tour, ils puissent naître à eux-mêmes et devenir fils et
frères en vérité.
Et curieusement, on nous présente l’histoire des fils de Jacob en citant en premier
Joseph. Or celui-ci n’est pas le fils aîné de Jacob ; il est seulement l’aîné de
Rachel. Pourtant, d’emblée, c’est lui qui est mis en avant dans le récit. Pourquoi
donc ? Parce qu’il est l’aîné dans la préférence du père. Et c’est précisément cette
inversion qui va causer les déboires de toute la famille.
Agé de 17 ans, il est encore jeune, plus jeunes que ses frères (importance de la
place de chacun selon l’âge à l’époque, comme des « castes ») ; de plus, il est
leur serviteur (ce que la traduction ne laisse pas ressortir). Il est donc deux fois
leur inférieur. Pourtant, ce sont les autres qui sont les fils des servantes, alors que
Joseph est fils de Rachel, l’épouse de Jacob. Sa situation au milieu de ces frères
ne doit donc pas être très commode. C’est pourquoi il racontait à son père leurs
mauvais propos. Mais son père ne réagit pas devant l’attitude de Joseph qui joue
au petit rapporteur. Pourquoi ?
Peut-être parce qu’il est le préféré de Jacob, au point qu’il lui a fait une tunique
princière, une tunique d’apparat. Parfois les traductions évoquent une tunique
multicolore. Le terme n’est pas très clair, il désigne un habit princier porté par les
filles de roi. Il peut être une tunique à longues manches, qui ne permet donc pas
de travailler. Une chose est sûre, c’est que le vêtement, dans la bible, souligne le
statut social de la personne qui le porte. Cette tunique expose donc aux yeux des
autres frères la préférence visible du père pour l’un de ses fils. Or un homme qui
contribue à semer la jalousie et la division entre ses fils est-il vraiment père ? La
question peut se poser de la même manière pour une mère d’ailleurs.6
Voilà de quoi attiser la haine des autres fils envers celui-ci en particulier.
Désormais, ils ne peuvent plus lui parler en paix. Car voyant la tunique, il leur
saute aux yeux que Jacob préfère Joseph à eux tous.
Cette inégalité de traitement de la part du père apparaît à tous comme une
injustice, une injure à la fraternité. Donc entre Joseph et ses frères, quelque chose
s’interpose qui empêche la fraternité : C’est donc la préférence du père pour un
fils qui fait obstacle à la fraternité. Les autres frères, se sentant victimes du
manque d’amour de leur père, nourrissent de la haine. Ils se mirent à haïr Joseph.
Les frères ne pouvaient plus parler en paix à Joseph, car aussitôt qu’il y a de la
haine, la parole en tombe malade. La haine accélère la détérioration de la parole,
voire la perte de la parole.
D’emblée, la famille se divise en deux groupes : les frères d’une part, Joseph et
Jacob d’autre part.
Chacun porte donc déjà une responsabilité dans cette crise annoncée. Mais
chacun a de bonnes raisons. Jacob a des raisons subjectives de vouer un amour
particulier à Joseph puisqu’il est le souvenir vivant de son épouse Rachel, tant
aimée et décédée ; quant aux frères, leur sentiment d’être victime d’une injustice
est légitime. Et Joseph, quant à lui, occupe une situation difficile en se trouvant
en état d’infériorité au milieu de la fratrie, mais étant adulé par son père, il a du
mal à trouver sa juste place. C’est ainsi que dans cette famille, le mal est tressé
avec le bien.
Et dans ce contexte déjà bien tendu, voici que Joseph se met à raconter ses
rêves… naïveté ou provocation, on ne sait pas trop, mais rien de tel pour
exacerber encore la haine de ses frères. Le voilà qui le haïssent plus encore.
A priori, ils interprètent les rêves de Joseph comme révélant le désir de Joseph de
régner sur eux. Il est vite perçu comme mégalomane, qui veut régner sur ses
frères et dominer sur la famille.
Quant à Jacob, il essaie bien de le « gronder », de poser une limite, car dans le
second rêve, il est question que lui-même se prosterne devant son fils. Or ceci
constitue une inversion du rapport des générations, une sorte de négation de sa
place de père. Néanmoins, il garda cette parole ; c’est-à-dire que son attention est
éveillée, c’est un peu comme si, pour la première fois, il prenait conscience que
quelque chose n’est pas d’aplomb dans la relation entre Joseph, ses frères, et lui-
même. Ou alors, peut-être se demande-t-il s’il ne s’agit pas d’une prémonition,
d’un songe, car dans la bible, Dieu parle en songes aussi.7
Toujours est-il qu’il envoie Joseph rejoindre ses frères ; Car les autres frères se
sont éloignés avec le troupeau, c’est comme un départ qui montre que la famille
est en train d’éclater. Jacob envoie donc Joseph rejoindre ses frères, ce qui est
quand même étonnant, car il doit bien être un peu conscient de la haine qu’ils
nourrissent à son égard.
Et qui plus est, les frères sont à Sichem ; or Sichem est un lieu très symbolique :
c’est là que les frères ont déjà commis un crime odieux, où ils ont fait le malheur
de Jacob, selon ses dires. Un retour à Sichem n’annonce donc rien de bon.
Quoi qu’il en soit, Joseph obéit, et le voici qui s’en va à bonne distance du père
protecteur rejoindre ses frères haineux et jaloux, dans un lieu symbolique de leur
crime. C’est alors qu’il erre, en train de chercher, quand un homme l’interroge :
qu’es-tu en train de chercher ? Jacob répond : je cherche mes frères. Il cherche
ses frères pour faire revenir vers son père une « parole de shalom » dit le texte
hébreu, c à d une parole de paix. Voilà la mission de Joseph : rendre ses chances
à la shalom, à la paix, dans la famille.
Ainsi, Joseph ne cesse pas d’être l’élu parmi ses frères, mais désormais, son
élection l’appelle non pas à être le préféré ni à dominer sur ses frères, mais à
trouver l’issue du conflit et à permettre l’advenue de la fraternité. Et pour
trouver l’issue du conflit, il va lui falloir se trouver plongé au cœur même de
la crise. Finalement, il va apprendre ce que c’est que d’être réellement serviteur,
et réellement frère.
Voilà donc qu’un homme le trouve, tandis qu’il est en train d’errer à la recherche
de ses frères. Ce moment est important, car c’est le seul moment où Joseph se
retrouve seul, loin et de son père, et de ses frères. Ici, il a perdu ses points de
repère. (cf. Jacob qui traverse le gué du Yaboq). Et c’est alors qu’un homme le
trouve et l’interroge. Il l’interroge sur son désir : que cherches-tu ? Joseph
répond. Il cherche ses frères. Joseph exprime alors le désir profond qui va le
guider tout au long de l’histoire. Ce désir profond, il l’a entrevu dans un de ses
rêves : rassembler la famille, non autour du père, mais autour de lui, de sorte que
tous les frères ensemble puissent connaître la shalom, la paix, même en l’absence
du père. Et c’est bien quelque chose de cet ordre-là qui se réalisera à la fin de
l’histoire.
L’homme, donc, lui donne une petite information, et c’est ainsi que Joseph peut
s’en aller derrière ses frères dit le texte. Derrière ses frères, ce n’est pas devant
eux ; c’est bien là où est sa place pour l’instant : la place du plus jeune. Une fois8
à distance de son père, informé par un tiers, le voilà qui peut trouver sa juste
place dans la fratrie.
Cet homme qui lui indique son chemin peut être comparé aux « hommes » qui
s’arrêtent chez Abraham à Mamré, et aussi à l’homme luttant de nuit au Yabbok
avec Jacob. Dans ces scènes, l’homme ou les hommes en question sont identifiés
à Dieu lui-même. Ici, on peut le supposer aussi. Cette rencontre de Joseph seul à
seul avec cet homme qui l’interroge sur son désir profond peut être considérée
comme une rencontre avec Dieu lui-même. Cette rencontre aurait donc un
caractère providentiel pour aider Joseph à aller vers la réalisation de son désir
profond, quoi qu’il lui en coûte.
Et il va effectivement lui en coûter, dès lors qu’il va retrouver ses frères… nous
verrons la suite de cette histoire lors de la prochaine prédication. Mais d’ores et
déjà, il est important de nous souvenir que la Providence se met en alliance de
notre désir le plus profond, quand celui-ci est un désir de shalom : un désir de
vie, un désir de paix, un désir de réconciliation et de fraternité. La Providence ne
nous épargne pas les crises qui vont nous permettre d’accomplir notre désir
profond, mais dans la Providence, c’est Dieu lui-même, cette force d’amour et de
vie, qui chemine avec nous, aussi surprenants que ses chemins nous paraissent.
Et quand le Désir du Grand Vivant rencontre notre propre désir profond, quand
ils ne font plus qu’Un, alors quelque chose de divin se manifeste. Amen.
Musique
Ct Je crois et j’espère
Confession de foi
Je crois en Dieu Père dont la Parole soutient la vie des êtres humains et oriente
leur histoire. Il est leur vie.
Je crois en son Fils, né parmi les pauvres, lumière dans notre nuit, premier-né
d’entre les morts. Il est vivant.
Je crois en l’Esprit saint, qui nous fait naître à la vie de Dieu, qui anime le
combat pour la justice, qui nous conduit dans l’espérance. Il est la force qui fait
vivre.
Je crois la sainte Eglise universelle, messagère de la bonne Nouvelle qui rend
libre. Elle nous enfante à la vraie vie.9
Je crois la résurrection d’un monde nouveau imminente où Jésus-Christ notre
Seigneur sera tout en tous. Oui, je crois. Amen.
Offrande
Annonces
Prière d’intercession et Notre Père (Michèle)
…
Envoi
Avant de mourir, Jacob bénit ses petits-enfants ; il pose les mains sur leur tête et
dit entre autres : Qu’en eux, mon nom, ainsi que le nom de mes pères Abraham et
Isaac, soit invoqué. Et qu’ils se multiplient comme les poissons à la surface de la
terre.
Pourquoi les poissons à la surface de la terre, ont demandé les sages ? Parce que
les poissons sont prolifiques, multicolores et grâcieux. Les premiers chrétiens se
sont reconnus dans le symbole du poisson.
Alors comme les poissons, soyons grâcieux, généreux et colorés dans toutes nos
actions !
Ne nous laissons asphyxier ni par les tentations, ni par l’agitation.
Vivons authentiquement notre vocation, nous qui savons aimés de Dieu, fils et
filles de la résurrection.
Bénédiction
Que le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob vous bénisse et vous garde !
Que le Dieu de Jésus Christ, qui est le berger de votre histoire, vous bénisse et
vous garde !
Lui le Dieu de la grâce, de la couleur et de la générosité, il partage votre chemin,
il féconde vos lendemains. Amen !
Spontané x2