Culte du 17 décembre 2023 à Sète

Culte à Sète du 17/12/23 – 3ème dimanche de l’Avent

Accueil 

Bienvenue à chacun, chacune, pour ce 3ème dimanche du temps de l’Avent, cette période où nous nous mettons en attente de Celui qui est, qui était et qui vient.

Allumer la 3ème bougie de l’Avent

Je vous invite à entrer dans le culte par l’écoute de la musique.

Musique

Annonce de la grâce et prière

Pas étonnant, dit Dieu, que notre histoire soit tissée de rendez-vous manqués ! Vous m’attendez dans la toute-puissance, et je vous espère dans la fragilité d’une naissance ! Vous me cherchez dans les étoiles du ciel, et je vous rencontre dans les visages qui peuplent la terre ! Vous me voulez comme réponse et je me tiens dans le bruissement de vos questions ! Vous me façonnez à votre image, et je vous surprends dans le dénuement d’un regard d’enfant ! Mais… dit Dieu… sous les pavés de vos errances, un Avent de tendresse se prépare, où je vous attends, comme la nuit attend le jour…

Je vous invite à la prière

Eternel notre Dieu, tu es à la fois Celui qui nous attend, Celui que nous attendons, et l’Attente elle-même.

Tu es à la fois Celui qui nous espère, Celui que nous espérons, et l’Espérance elle-même.

Que ton soleil levant brille sur nous pour éclairer ceux qui sont assis dans l’ombre de la mort, et pour diriger nos pas vers le chemin de la paix, à la suite de ton Christ qui vient encore et encore dans nos vies. Amen. 

Spontané Oh viens seigneur (31-10)

Louange

Seigneur, en découvrant notre monde et le quotidien de notre vie, que de raisons de pleurer… que d’injustices, que de haines, de souffrances et de peurs ! Le malheur semble habiter l’humanité et le désespoir pourrait vite envahir nos pensées…

Et pourtant, au cœur de tout ce qui déstabilise nos vies, tu viens nous rejoindre. Là où il n’y a que faiblesse et pauvreté, tu viens déposer la force de ta présence et de ta parole ; tu viens ouvrir l’espace de ton règne de justice, de paix et de vérité ; tu viens construire des ponts par-dessus les murs de nos impasses.

Loué sois-tu d’être le Seigneur de la vie du monde !

Loué sois-tu d’être cet ami de l’homme qui veut renverser, transformer, renouveler l’existence pour qu’au creux du malheur, puisse pointer l’espérance de ce qui rend pleinement heureux.

Loué sois-tu pour ta Parole qui promet et ta force qui réalise, en nous, avec nous et pour nous ! Amen.

Ct 42-09 Merci pour ce matin de vie

Prière de conversion

Seigneur, j’ai manqué ton rendez-vous d’amour quand tu m’attendais au coin de mon désert.

Je te savais présent pour me parler, et moi, je courais comme un voleur d’une idée à une autre, d’une consommation à une autre, d’une activité à une autre, d’une idole à une autre. En moi, je ne trouvais plus ce temps d’arrêt pour t’écouter ; en moi je ne trouvais plus cet espace où tu peux prendre place.

J’ai manqué ton rendez-vous d’amour quand tu m’attendais au coin de mon désert.

Peu à peu, j’ai grignoté le temps et l’espace pour t’accueillir et te recevoir ; je t’ai tenu pour peu de choses… Viens Seigneur, viens me pardonner et me libérer.

Rends-moi la joie de ton salut, et que ton souffle généreux me soutienne. Amen.

Spontané O berger d’Israël (80)

Annonce de la Résurrection

Que l’Eternel notre Père, qui est tout Amour ; que le Christ, Ami des hommes, par le souffle vivifiant, nous pardonne notre errance et nous réconcilie. Qu’il unifie ce qui est divisé ; qu’il libère ce qui est enfermé ; et nous conduise sur les sentiers de la Paix. Amen. 

Spontané Que nos chants joyeux

Prière

Eternel notre Dieu, nous allons ouvrir la Bible. Accorde-nous ton Esprit maternel et créateur. Que ces mots anciens te révèlent aujourd’hui, à nous qui désirons vivre à la suite de Jésus le Christ, notre frère. Que ta parole s’élance, nous rassemble et nous transforme comme l’argile entre les mains du potier. Amen.

Lectures bibliques

Dans le livre d’Esaïe, nous lisons au chapitre 60, les versets 18 à 22 :

On n’entendra plus parler de violence dans ton pays, ni de ravage ou de désastre dans ton territoire ; tu donneras à tes murailles le nom de « Salut » et à tes portes celui de « Louange ».

Tu n’auras plus le soleil pour lumière pendant le jour, ce ne sera plus la lune qui t’éclairera de sa clarté ; c’est le SEIGNEUR qui sera ta lumière pour toujours, c’est ton Dieu qui sera ta splendeur. Ton soleil ne se couchera plus, et ta lune ne se retirera plus ; car c’est le SEIGNEUR qui sera ta lumière pour toujours. Les jours de ton deuil seront terminés. Il n’y aura plus que des justes parmi ton peuple, ils prendront possession du pays pour toujours ; c’est le rejeton que j’ai planté, l’œuvre de mes mains, pour montrer ma splendeur. La plus petite famille comptera mille personnes, la plus modeste deviendra un royaume puissant. Voilà ce que moi, le Seigneur, je me dépêcherai de faire quand le moment sera venu

Nous lisons dans l’évangile selon Matthieu, au chapitre 5, les versets 1 à 10 :

Voyant les foules, Jésus monta sur la montagne, il s’assit, et ses disciples vinrent à lui. Puis il prit la parole et se mit à les instruire :

Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux !

Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés !

Heureux ceux qui sont doux, car ils hériteront la terre !

Heureux ceux qui ont faim et soif de justice, car ils seront rassasiés !

Heureux ceux qui sont compatissants, car ils obtiendront compassion !

Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu !

Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu !

Heureux ceux qui sont persécutés à cause de la justice, car le royaume des cieux est à eux !

Nous lisons dans le livre de l’Apocalypse, au chapitre 22, les versets 1 à 5 :

Il me montra un fleuve d’eau de la vie, limpide comme du cristal, sortant du trône de Dieu et de l’agneau. Au milieu de la grande rue de la ville et sur les deux bords du fleuve, un arbre de vie produisant douze récoltes et donnant son fruit chaque mois. Les feuilles de l’arbre sont pour la guérison des nations. Il n’y aura plus de malédiction. Le trône de Dieu et de l’agneau sera dans la ville. Ses serviteurs lui rendront un culte ; ils verront son visage, et son nom sera sur leur front. La nuit ne sera plus, et ils n’auront besoin ni de la lumière d’une lampe, ni de la lumière du soleil, car c’est le Seigneur Dieu qui les éclairera. Et ils régneront à tout jamais.

Ct Mon Dieu par ta lumière, p. 34

Prédication

Résumé en quelques mots la prédication précédente. Dilemme pacifisme / rester solidaire : cf. l’excellent film « Tu ne tueras point » (histoire vraie)

Alors sommes-nous appelés au pacifisme ou à la résistance ? Y a-t-il des guerres « justes » ? Dans quelles conditions ?

Parler de « guerre juste » peut sembler curieux et contradictoire, car la guerre évoque la brutalité et la mort, tandis que la justice renvoie à l’équilibre, au droit, à la limitation de la violence et donc au respect de la vie.

La notion de « guerre juste » vient des Grecs qui, dès le 5ème s avant JC, s’interrogent à ce sujet et cherchent à déterminer qu’est-ce qui peut bien rendre telle guerre juste par rapport à telle autre. Ensuite, pendant l’Antiquité, les premiers chrétiens, eux, ne se posent pas la question car pour eux, la guerre est un mal en soi, inacceptable pour les disciples du Christ. Mais le débat va arriver sur la table quand l’Empire romain, qui mène des opérations militaires, va devenir officiellement chrétien, au début du 4ème s. C’est Saint Augustin qui, en premier, prend cette question à bras le corps afin de discerner quelles sont les guerres « justes » et les guerres « injustes ». Ainsi, il souhaite limiter la violence en refusant, au nom de la foi au Christ, d’engager certains types de guerre.

(Déjà, nous devons évoquer le sixième commandement car il est la clé de voûte de tout pacifisme. « Tu ne tueras pas ». Les spécialistes disent que ce commandement interdit précisément le meurtre, d’où la traduction de la TOB : « tu ne commettras pas de meurtre » ; c’est-à-dire que l’on distingue entre tuer et assassiner. Ici, on distingue entre commettre un meurtre, et tuer pour se défendre. Cette nuance est introduite dans le mot hébreu.)

A partir de là, St Augustin définit trois critères pour qu’une guerre puisse être qualifiée de juste :

– la guerre doit être décidée par l’autorité souveraine, et non par un groupe privé.

-la guerre doit viser la justice et la paix, et non la conquête et l’enrichissement.

-enfin, la manière de mener la guerre doit elle-même être juste ; la vengeance, la cruauté et le pillage sont interdits.

Et pour qu’une guerre puisse être qualifiée de juste, ces trois critères doivent être remplis en même temps.

Plus tard, Thomas d’Aquin au Moyen Age, puis Luther et Calvin au 16ème siècle, confirmeront les mêmes critères.

Depuis la Réforme protestante, ces critères pour qualifier une guerre de juste ont trouvé leurs limites. Nous voyons bien que les guerres sèment la désolation, bien que déclenchées par les autorités. Toutes se donnent des objectifs honorables mais nous voyons bien l’objectif de conquête, même quand il est dissimulé. Enfin, une fois que la guerre commence, rien ne peut garantir que les moyens utilisés seront justes, et c’est même le contraire que l’on constate puisque toutes les guerres s’accompagnent de violations des droits de l’homme, de viols et de pillages. Sans compter qu’aujourd’hui, la guerre a lieu aussi à distance, on ne se trouve plus sur un champ de bataille mais devant un ordinateur : on ne tue plus quelqu’un, on élimine purement et simplement, sans savoir qui l’on supprime.

Du coup, aujourd’hui les théologiens ont plutôt tendance à considérer que la guerre n’est jamais juste, que toute guerre est contraire à la volonté du Dieu de paix. Mais que parfois, elle peut être nécessaire, à cause du péché de l’homme et de son incapacité à établir les conditions d’une véritable paix, dans la justice. Elle est un cas limite, un « état anormal de nécessité », quand le mal est trop extrême et trop cruel, quand il menace d’anéantir au moins une partie de l’humanité.

Donc finalement la guerre révèle toujours un échec. 

Echec des Etats, car la tâche principale d’un Etat est de travailler et de participer à la paix, d’établir un ordre de vie qui soit fécond et juste pour tous, de contribuer à une vraie paix, sociale et économique, fondée sur la justice pour tous. Pour Karl Barth, ce n’est pas une utopie ; pour lui, c’est une question de raison tranquille : la guerre est largement évitable.

Echec des religions, car elles aussi ont un rôle à jouer dans le maintien d’une paix juste, et un rôle crucial. Les grandes organisations ont beau se positionner pour le désarmement et pour la paix, sur le terrain, la présence lourde des pires justifications religieuses pour entrer en guerre réapparaissent. Le christianisme aussi, n’y a pas échappé. Tout ceci entraîne l’idée chez beaucoup que toute religion est synonyme de violence.

Or les religions, mais aussi chacun, chacune dans la société, peuvent agir de manière préventive. Si tu ne veux pas la guerre, prépare la paix. Le vaccin contre la guerre pourrait être la construction d’une paix juste. Les deux mots sont importants : la « paix », mais pas n’importe quelle paix, une paix « juste », c à d juste pour toutes et tous.

Car il existe des fausses paix : la paix de ceux qui ont peur de la confrontation, peur du dialogue, peur de la différence, et qui préfèrent faire comme si les différences n’existaient pas. On cherche alors à uniformiser plutôt qu’à unifier. On connaît cela dans l’œcuménisme par exemple : on préfère ne regarder que ce qui nous rassemble, plutôt qu’oser se confronter à ce qui nous sépare. Or rencontrer l’autre, c’est le rencontrer dans tout ce qu’il est : ce qui me ressemble, et ce qui ne me ressemble pas.

Il y a aussi les fausses paix totalitaires ; on écrase les minorités, on écrase par la terreur tous ceux qui pourraient s’opposer, et on semble ainsi maintenir la paix.

Dans l’histoire, il y a eu des cessations d’hostilités, qu’on a appelées « paix », mais était-ce vraiment la paix ? La Pax Romana, c à d la domination de l’Empire romain, a permis au christianisme de s’étendre largement, certes, mais à quel prix ? Ce que l’on appelle la « paix de l’Eglise » grâce à la conversion de l’empereur Constantin, a peut-être bien été un reniement, quand l’Eglise et l’Etat se sont collés l’un à l’autre. L’Eglise n’y a-t-elle pas perdu son âme, sa liberté ? De même aujourd’hui en Europe, la pax americana nous protège, soit, mais pour quel projet, quelle finalité ? Certaines paix sont des paix à bon marché qui visent la sécurité, mais non le droit ; certaines paix se construisent sur le dos des plus faibles et des sans défense.

Alors pour la construire, cette paix, quelques pistes :

1-l’image du chemin. Etre en chemin, c’est être en route, c’est ne pas avoir terminé. Cela implique un cheminement dans la vie de tous les jours, car la paix est toujours lente à préparer, à se matérialiser, à se consolider. 

Le chemin, c’est aussi le lieu de l’épreuve. Il faut donc faire un effort. La paix ne nous est pas donnée toute cuite ; elle n’est ni facile, ni confortable. Elle requiert un réel effort. Alors quel effort de paix sommes-nous prêts à consentir ? Je ne dis pas une résignation ; je dis bien : un effort ; non pas quelque chose qui se rétracte, mais plutôt un mouvement, une dynamique.

En tant que chrétiens, je crois vraiment que nous pouvons et nous devons tout faire, tout ce qui est en notre possible (et tout n’est pas en notre possible) pour que la guerre n’éclate pas. 

Le théologien suisse dont je vous ai parlé dimanche dernier rappelle ce beau passage de l’apocalypse : « Au milieu de la grande rue de la ville et sur les deux bords du fleuve, un arbre de vie produisant douze récoltes et donnant son fruit chaque mois. Les feuilles de l’arbre sont pour la guérison des nations. Il n’y aura plus de malédiction ».

Guérir, pour lui, c’est désensorceler. La guerre, écrit-il, est le résultat d’un envoûtement général. C’est une sorte de « charme » maléfique qui s’empare d’abord de la tête de quelques dirigeants, ou d’un seul, puis de peuples entiers. La guérison des nations consistera pour les chrétiens, par leur culte et leur action, à désabsolutiser les idéologies, les scories de la haine organisée, des préjugés qui font le lit de la violence – et ils sont nombreux, et dans tous les camps malheureusement, dans ces « prêt-à-penser » qui circulent sur internet, prêt-à-penser/prêt-à-tuer parfois.

Nous pouvons, individus ou collectivités, parler et agir en amont, contre l’esprit de la guerre avant la guerre, avant qu’il ne soit trop tard et que l’ouragan emporte tout. Nous pouvons refuser de laisser le champ libre à la propagande, à la médisance, à la mal-disance. Nous pouvons dire stop à la haine qui s’infiltre partout. Nous pouvons mettre en question les mal-entendus, les déformations.

Nous pouvons, et c’est la deuxième proposition, purifier notre langage.

En effet, avant l’entrée en guerre, il y a toujours un pilonnage linguistique qui a lieu, de toutes parts (radio, journaux, télévision, réseaux sociaux). L’adversaire devient peu à peu l’ennemi. Il entre dans les têtes avant que l’armée entre en action. La propagande nous prépare et sert à ce que nous acceptions mentalement l’inéluctable avant qu’il n’arrive, l’inéluctable que pourtant, aucun de nous ne veut. Le langage, alors, devient une arme et tue déjà, à l’avance. Les Allemands deviennent « les boches », les Italiens « les ritals », les catholiques « les papistes », les Ukrainiens « des nazis », etc… déjà dans le langage, ça vrille.

Il s’agit pour nous de passer de la malédiction (mauvais dire) à la bénédiction (bon dire) ; il s’agit d’instaurer un langage de la paix, un langage pour la paix, d’entrer dans le dialogue. « Bénissez ceux qui vous persécutent, dit Jésus, et ne maudissez pas ». 

Plutôt qu’un langage armé, osons une parole désarmée ; osons une parole authentique qui se fasse « pont » pour rejoindre l’autre, ou se laisser rejoindre par l’autre. Plutôt qu’une surdité défensive, tentons la rencontre et essayons le dialogue. Je dis bien « essayons », car pour dialoguer, il faut être deux.

Troisième proposition : le pèlerinage pour la paix.

Ici, il s’agit de se mettre en marche (complète l’idée du chemin) ; on marche avec. On prie avec. On avance par étapes. Le pèlerinage comme déplacement physique qui opère un déplacement mental. Car on ne marche pas seul, on marche avec les autres, avec ceux des autres « clans », des autres « camps », des autres « religions ». Pour dire notre désir commun de paix. Aujourd’hui, on appelle cela une « manif ».

On marche pour la justice. Rappelons-nous les marches de Selma avec Martin Luther King. King a beaucoup marché – il montrait en riant l’état de ses chaussures après la marche de Selma. Sans parler des chants scandés par les marcheurs, ces spirituals qui restent dans toutes les mémoires.

Enfin, autre piste, la prière d’intercession. « Priez pour ceux qui vous persécutent » nous dit Jésus. Prier, oui, car la prière apaise notre propre cœur. La prière nous permet de mettre à distance le mal qui a été commis et/ou le mal qui menace d’arriver. Prier pour nos ennemis, ce n’est pas prier pour eux, c’est prier pour que leur cœur se détourne du mal et se retourne vers Dieu, c’est prier pour qu’ils cessent leurs exactions. C’est prier pour que la paix de Dieu vienne les habiter et leur fasse lâcher les armes. C’est prier pour que les cœurs s’apaisent et que, peut-être, la guerre n’ait pas lieu – ou alors qu’elle puisse enfin s’arrêter quand elle a déjà démarré, et que nous puissions mener une vie calme et paisible. 

Prions-nous pour les autorités, même les plus injustes ? Prier pour tous revient à purifier notre cœur et notre esprit, car Dieu veut que tous les humains soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité. Prier sans cesse (film)

Priez sans cesse. Par la prière, il s’agit de nous libérer de ce qui nous empêche de comprendre que toute guerre est absurde et de voir enfin le projet de Dieu pour le monde, un projet fondamental de paix.

Pour consentir cet effort de paix, cet effort pour la paix, nous ne sommes pas seuls. « Le soleil levant nous a visités d’en haut, pour éclairer ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort, afin de guider nos pas sur le chemin de la paix. » Amen.

Musique

Ct Je crois et j’espère p.22

Confession de foi

Je crois que tu es le Dieu Un, le même hier, aujourd’hui et demain.

Je crois en ton amour unique pour tous les êtres humains.

Je crois que nos religions sont nos langues pour dire ta grandeur et ta gloire. Et je crois que si j’étais née en d’autres temps ou d’autres lieux, j’aurais une autre langue pour dire ma foi en toi. Mais je crois que tu serais toujours « Dieu pour moi ».

Je crois en une amitié toujours possible entre les croyants,

En un dialogue toujours possible entre les chercheurs de vérité,

En une liberté religieuse toujours possible,

En une religion utile pour le monde,

En une critique théologique bénéfique pour tous.

Mais je crois qu’il n’est pas possible d’y arriver sans l’amour du prochain que tu inspires à toutes et tous, et qui reste si difficile à vivre réellement.

J’ai foi en la bonne volonté de celles et ceux qui sincèrement, cherchent à dire l’indicible de ta présence à leur côté.

Je crois en Jésus qui est un frère pour moi, un prophète pour d’autres, et je n’affirmerai pas que j’ai raison contre eux car ni eux, ni moi, ne pouvons prouver que nous avons raison quand nous parlons de toi. Nous pouvons seulement dire notre conviction.

Et toujours, j’affirmerai que nous avons raison de chercher ensemble, même dans des langues différentes de foi, pour trouver ensemble un chemin vers toi. Amen.

Spontané 23-11 st 3 « je crois en toi »

Offrande

Annonces – 25/12, Sakado, 

23 à 14 h 30 goûter des enfants par l’Entraide. Veillée le 24 à 17 h, culte le 25 à 1à h 30 + repas partagé après le culte (s’inscrire auprès de moi)

Ciné-débat si quelqu’un pouvait l’organiser ??

Prière d’intercession (Michèle)

Envoi et bénédiction

Que l’Eternel renouvelle notre intelligence et notre confiance,

Qu’il nous donne un regard clairvoyant, une écoute attentive, un langage désarmé, un cœur généreux amant de la paix !

L’Eternel nous bénit et nous garde dans la communion du Père, du Fils et du Souffle de vie. Amen.

Spontané (32-10)

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