Culte du 12 mai 2024 à Sète

Culte du 12 mai 2024 à Sète
Musique
Accueil et prière
Frères et sœurs, faisons silence ; écoutons palpiter dans l’air, les énergies de la
tendresse de Dieu. Il nous invite, il nous accueille en sa maison.
L’Eglise a ouvert ses portes, le Livre est déployé. L’Eternel notre Dieu nous
rassemble pour dire à chacun d’entre nous : Dès ta naissance, je t’ai appelé par
ton nom, tu es précieux à mes yeux !
Je vous invite à la prière
Béni sois-tu, Dieu de l’univers,
Toi qui as donné vie à notre planète bleue, aux étoiles, aux galaxies et à toute
l’énergie cosmique.
Toi dont la vie monte en nous, comme elle monte en tous les hommes et les
femmes de bonne volonté, comme elle monte aussi en tout ce qui respire.
Nous sommes ici pour te prier et pour nous laisser emplir de ton Esprit, afin de
mieux vivre la semaine qui vient.
Souffle-le en nous, cet Esprit de vie et de paix, et renouvelle en nous ta présence.
Au nom de Jésus-Christ, notre frère, Amen. Spontané
Prière de louange (Maria)
Notre Père, merci, car en toi nous trouvons du repos en notre intériorité. De tes
ailes, tu fais un abri, et sous tes plumes nous faisons halte. Tu nous offres un
secours dans la détresse, le calme dans l’agitation de nos pensées.
Dans le désert que sont parfois nos vies, tu fais jaillir une eau qui désaltère. En
toi, nous pouvons vivre ce repos du corps et de l’esprit, en nous tenant près de
la source paisible.
Merci pour ce repos qui n’est ni nonchalance, ni indifférence.
Mis à part, nous sommes gardés des actions stériles.
Voici qu’une fois restaurés, le verbe « aimer » prend sens, nos yeux se lèvent et
nos cœurs bondissent. Il n’y a qu’avec toi que nous goûtons à ce repos vivifiant,
à la douce puissance de la grâce. Merci Seigneur.
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Ct Réjouis-toi peuple fidèle (psaume 33), st 1, 2, 3 et 5
Prière de repentance
Éternel, quand apparaît ta présence de calme et de paix tranquille,
nous voyons bien dans quel tourbillon d’amertume et de nervosité nous nous
laissons emporter avec nos contemporains, si amers, nerveux, stressés et
instables.
Qui es-tu Ô Dieu, pour t’intéresser encore à nous ?
Pourquoi ne nous laisses-tu pas à nos solitudes, à nos démons, nos angoisses, nos
tabous et nos blocages ? Pourquoi continues-tu à nous aimer ?
Qu’y a-t-il entre toi et nous ?
Dieu du Christ qui n’abandonnes pas les hommes,
Dieu de l’Esprit qui toujours œuvres en ce monde,
pourquoi continues-tu à nous écouter ?
O Père, à qui d’autre que toi irions-nous ?
Dieu du pardon, de l’espérance, de la paix, de relèvement, c’est toi qui as les
paroles de la vie éternelle. C’est pourquoi nous déposons devant toi toutes nos
peines, nos fautes, nos erreurs, nos transgressions, nos afflictions, nos soucis, nos
révoltes et notre amertume, tout notre cœur, toute notre vie, que tu connais mieux
que nous-mêmes. Tels que tu nous vois, nous remettons tout entre tes mains.
Fais-nous revenir à toi, et nous reviendrons. Amen. Spontané
Annonce de la grâce
Sur la dureté de notre cœur notre Dieu fait lever la douceur de son visage.
Sur la tristesse de nos fautes il fait lever la joie de son pardon.
Sur notre angoisse, il fait lever la paix de son amour.
Sur le vide et l’engourdissement de nos journées, il fait lever la joie de notre vie
retrouvée.
Sur nos humeurs agressives ou déprimées, il fait lever la stabilité et la sérénité.
Dieu nous pardonne, il nous libère et nous relève. Amen. Spontané
Prière d’illumination
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Ô Eternel, au moment où nous allons méditer les Écritures,
donne-nous d’y plonger nos visages comme dans une source inédite
qui ouvre nos oreilles et libère nos intelligences.
Donne-nous, entre les pages ouvertes,
de sentir craquer la jointure de notre monde,
de sentir trembler les portes de notre monde,
et les yeux soudain levés vers notre monde,
d’entrevoir son ébranlement.
Donne-nous d’être intrigués,
retardés dans notre écoute trop rapide,
non seulement de tes écritures
mais de nos existences, de notre temps,
et de notre monde. Et fais Seigneur, que nous entendions ce que l’Esprit dit à
l’Eglise. Amen.
Lectures bibliques
Nous lisons dans le livre des Actes, au chapitre 1, les versets 15 à 26 (Daniel
) :
Un de ces jours-là, les croyants réunis étaient au nombre d’environ 120.
Pierre se leva au milieu d’eux et leur dit :
« Frères et sœurs, il fallait que s’accomplisse ce que l’Esprit saint a
annoncé dans l’Écriture : s’exprimant par l’intermédiaire de David, il a
parlé d’avance de Judas, devenu le guide de ceux qui ont arrêté
Jésus. Judas était l’un d’entre nous et il avait reçu sa part de notre
service. Avec l’argent qu’on lui paya pour ce crime, il s’est acheté un
champ ; il y tomba la tête la première, son corps éclata par le milieu et
toutes ses entrailles se répandirent.
Les habitants de Jérusalem ont appris ce fait, de sorte qu’ils ont appelé ce
champ, dans leur langue, “Hakeldama”, c’est-à-dire “champ du sang”. Or,
voici ce qui est écrit dans le livre des Psaumes :
“Que sa maison soit abandonnée, et que personne n’y habite !”
Et encore : “Qu’un autre prenne sa charge !”
Il faut donc qu’un homme se joigne à nous pour témoigner de la
résurrection du Seigneur Jésus. Il doit être l’un de ceux qui nous ont
accompagnés tout le temps que le Seigneur Jésus a parcouru le pays avec
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nous, à partir du moment où Jean l’a baptisé, jusqu’au jour où il nous a
été enlevé. »
On proposa alors deux hommes : Joseph, appelé Barsabbas, surnommé
aussi Justus, et puis Matthias.
Puis l’assemblée fit cette prière : « Seigneur, toi qui connais le cœur de
tous, montre-nous lequel de ces deux tu as choisi pour remplir ce service
d’apôtre et occuper la place que Judas a quittée pour aller à celle qu’il a
choisie. »
Ils tirèrent au sort et le sort désigna Matthias, qui fut associé aux onze
apôtres.
Nous lisons dans la 1ère lettre de Jean, au chapitre 4, les versets 11 à
16 (Emilie) :
Bien-aimés, si Dieu nous a tant aimés, nous devons, nous aussi, nous
aimer les uns les autres. Personne n’a jamais vu Dieu. Si nous nous
aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et son amour est
accompli en nous.
A ceci nous savons que nous demeurons en lui, comme lui en nous : c’est
qu’il nous a donné de son Esprit.
Et nous, nous avons vu et nous témoignons que le Père a envoyé le Fils
comme sauveur du monde.
Celui qui reconnaît que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui,
comme lui en Dieu.
Et nous, nous connaissons l’amour que Dieu a pour nous, et nous l’avons
cru. Dieu est amour ; celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et
Dieu demeure en lui.
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Nous lisons dans l’évangile selon Jean, au chapitre 17, les versets 11 à
19 ( Aline):
Jésus leva les yeux au ciel et dit :
Père saint, garde-les en ton nom, ce nom que tu m’as donné, pour qu’ils
soient un comme nous.
Lorsque j’étais avec eux, moi, je les gardais en ton nom, ce nom que tu
m’as donné. Je les ai préservés, et aucun d’eux ne s’est perdu, sinon celui
qui est voué à la perdition, pour que l’Ecriture soit accomplie.
Maintenant, je viens à toi, et je parle ainsi dans le monde pour qu’ils aient
en eux ma joie, complète.
Moi, je leur ai donné ta parole, et le monde les a détestés, parce qu’ils ne
sont pas du monde, comme moi, je ne suis pas du monde.
Je ne te demande pas de les enlever du monde, mais de les garder du
Mauvais.
Ils ne sont pas du monde, comme moi, je ne suis pas du monde.
Consacre-les par la vérité : c’est ta parole qui est la vérité.
Comme tu m’as envoyé dans le monde, moi aussi je les ai envoyés dans le
monde.
Et moi, je me consacre moi-même pour eux, pour qu’eux aussi soient
consacrés par la vérité.
Ct 31-32 Ils ont marché au pas des siècles
Prédication
Evangile, « euangelion », signifie « Bonne nouvelle » en grec. La Bonne
nouvelle de Jésus Christ, c’est cela que nous annonçons dimanche après
dimanche, et c’est de cela que nous sommes tous appelés à témoigner. Et
pourtant, il nous est dit ici que cette Bonne nouvelle, cette Parole donnée aux
disciples, fait que le monde les a détestés. Le don de la Parole entraîne la haine
de la part du monde ! Le don de la parole d’amour a pour conséquence son
contraire : la haine !
C’est vraiment tout différent de ce à quoi l’on est habitué. En effet, à quoi
sommes-nous habitués ? ou plutôt à quoi sommes-nous conditionnés ? si j’aime
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l’autre, il m’aimera en retour ; si je suis gentille avec l’autre, il sera gentil avec
moi ; si je lui donne quelque chose qui lui fait du bien, il me fera eu bien en
retour ; une sorte de troc finalement. La plupart de nos échanges familiaux,
amicaux ou sociétaux fonctionnent sur ce mode, qui est tout à fait naturel. Mais
avec l’amour divin, il en est tout autrement. Cet amour-là entraîne un
renversement, un retournement. Jésus, qui est la matière même de l’Amour, a été
haï jusqu’à l’extrême, jusqu’à sa mise à mort. Cet amour-là est insupportable
pour le monde car il révèle tous les mensonges du monde, il les met à jour. Il
n’est rien de ce qui est caché qui ne sera mis en lumière par la Parole divine.
Toutes les manipulations, les distorsions, les abus de pouvoir finissent par
apparaître comme tel au grand jour. La parole divine, la Vérité du vivant,
inlassablement, dévoile, éclaire, révèle. Tous les petits calculs et toutes les
sournoiseries qui règnent dans le monde se trouvent, à un moment ou à un autre,
mises à jour.
Mais entendons-nous bien sur le mot « monde », tel qu’il est utilisé dans Ev Jean.
Le monde ici est considéré comme le refus de Dieu. Dans notre société française
qui confond bien souvent laïcité et refus de Dieu, nous avons tendance à penser
que « le monde », ce sont les non-chrétiens, ou les non-croyants. Ce n’est pas
entièrement faux… mais ce n’est pas entièrement vrai non plus… car on peut
aussi se dire croyant, mais ériger Dieu en idole et le transformer en faux-dieu.
Cela suffit-il de dire « je crois en Dieu » pour vivre réellement dans la confiance
et débarrasser de toute peur, de tout esprit de division, de toute confusion ? Si tel
était le cas, cela se saurait depuis le temps !… En réalité, jusqu’à la fin de nos
jours, nous restons ambigus, avec une part de notre être dans l’éternité, et une
autre part dans l’éphémère, le relatif. C’est donc que le monde est aussi en nous.
Aimant la loi de Dieu, la Parole qui libère, la Vérité vivante, et pourtant enclins
au mal, ce mal dont Jésus prie pour que ses disciples en soient épargnés. Ce mal
dont Jésus prie pour que ses disciples ne s’y laissent pas noyer, asphyxier,
englués. Ce mal que nous causons aux autres, ou ce mal que nous nous laissons
causer à nous-mêmes.
Oui, en nous, il y a du « monde ».
Le monde, donc, ce n’est pas un lieu, et encore moins un lieu qui serait extérieur
à nous. Le monde, c’est le refus de la Parole de Dieu, c’est le refus de ce qui
vient faire Parole, de ce qui vient faire Vérité, de ce qui vient faire Révélation ;
c’est le refus de ce qui vient séparer là où il y a fusion/confusion, c’est le refus de
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ce qui vient réconcilier là où il y a division, c’est le refus de ce qui vient partager
là où il y a avarice, c’est le refus de ce qui vient faire mûrir là où il y a
régression, c’est le refus de ce qui vient mettre l’espérance là où il y a désespoir,
c’est le refus de ce qui vient mettre en mouvement là où il y a résignation, c’est
le refus de donner du fruit, etc, etc… Le monde, c’est une part de notre réalité,
mais une part seulement ; ce n’est pas tout de nous.
C’est un peu comme si nous étions des êtres doubles, et ce qui est intéressant,
c’est que l’évangile de Jean nous montre une sorte d’incompatibilité entre ces
deux polarités, entre le monde d’un côté, et la Vérité vivante de l’autre. Un peu
comme l’huile dans l’eau… indissolubles.
Parfois, le monde peut nous donner l’impression de force ; nous pouvons
facilement croire que le monde peut écraser le divin, le faire disparaître,
l’anéantir totalement. Pourtant, l’ev Jn nous révèle que la Vérité du Vivant est
inaltérable. Elle est indissoluble. La Vérité dont parle Jean n’est pas une opinion
qui serait plus vraie que les autres ; ce n’est pas ce type de vérité dont il s’agit. La
Vérité dont il est question est l’opposé du péché, de l’illusion, de l’erreur de
visée. Le péché, c’est se tromper de cible. C’est penser trouver la vie, la joie, le
bonheur dans telle ou telle situation. Quand j’aurai une maison, je serai heureux.
Quand j’aurai une femme et des enfants je serai heureux. Si je retrouvais la santé,
je serais heureux. Quand j’aurai une identité prestigieuse, je serai heureux. Au
fond, c’est croire que quelque chose qui est voué à disparaître peut combler mon
besoin d’éternité. C’est cela que la Bible appelle idôlatrie. C’est attendre du
temporel qu’il nous apporte l’éternel.
La Vérité du vivant, la Vérité que Christ révèle à ses disciples agit comme une
dé-confusion qui permet de voir vraiment les choses comme elles sont : cette
Vérité révèle nos mensonges, nos illusions, nos idolatries et celles que la société
nous propose d’adopter et de faire régner sur nous. La Vérité du vivant nous
appelle à prendre de la distance avec nos conditionnements. La Vérité du vivant
nous appelle à sortir des méandres du néant, à advenir à l’existence véritable, un
peu comme un charbon extrait de la mine révèlera le diamant qu’il contient. La
Parole de Vérité travaille notre pâte humaine et la façonne, taillant chaque facette
pour la rendre à son éclat le plus vif, le plus étincelant. C’est cette Vérité là qui
est inaltérable, indissoluble.
Et tout cela, curieusement, ne passe pas par un retrait du monde… je vous l’ai
dit, le monde est aussi en chacun de nous… comment pourrions-nous nous retirer
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de nous-mêmes ? C’est un peu comme un divorce… quand on divorce d’avec son
conjoint, ou d’avec son Eglise, ou d’avec son travail ou d’avec son pays, certes,
il peut être nécessaire dans certains cas de mettre à distance certaines situations
ou certaines personnes, voire de s’en séparer totalement, mais pour autant, peut-
on se divorcer de soi-même ? On peut divorcer de toutes sortes de situations ou
de personnes difficiles, on ne fera pas l’économie de rencontrer le divorce qui
nous habite intérieurement. Nous sommes des êtres divisés, nous sommes des
êtres divorcés intérieurement. Donc le retrait du monde, même s’il est nécessaire
à certains moments, n’est pas la solution – et ce n’est pas ce que demande Jésus
dans sa prière pour les disciples. Et non seulement il ne demande pas que les
disciples soient retirés du monde, mais plus encore, il les envoie dans le monde,
au cœur du monde, au cœur du lieu du divorce et de la division. Là où règne le
mal, c’est justement là qu’ils sont envoyés.
Pourquoi cela ? Parce qu’il veut les réconcilier. Les réconcilier d’avec tout ce qui
les divise. Il veut réconcilier à l’intérieur de nous tout ce qui est divisé ;
réconcilié dans nos liens tout ce qui est divorcé. Sans confusion, et sans division.
Voilà où nous conduit la Parole de Vérité : dans des relations sans confusion et
sans division. Des relations véritables, habitées par la Vérité du vivant et sa
Parole.
Dieu donc, appelle ses disciples et les envoie dans le monde. Et le Christ prie
pour qu’ils soient préservés du mal. Cela ne signifie pas qu’ils ne vivront pas
d’épreuves… évidemment, puisque dans le monde, ils sont l’objet de la haine du
monde… donc être préservé du mal, ce n’est pas échapper au mal… être
préservé du mal, c’est ne pas succomber au mal… ce qui est tout à fait différent.
Succomber au mal, c’est succomber à la tentation, c’est, quand l’épreuve est trop
douloureuse, renoncer à croire en Dieu et finir par refuser Dieu. C’est couper
toute relation à Dieu, c’est s’arrêter de lui parler, de le prier, de l’espérer. C’est
refuser cette Vérité du vivant comme étant le roc de nos existences.
Jésus, sur la croix, dans Ev Mc, demande à Dieu « pourquoi m’as-tu
abandonné ? » ; dans l’extrême de l’épreuve, il doute. Mais il n’a pas rompu le
lien, il n’a pas cessé de s’adresser à Dieu, de se confier en Dieu. La Parole
Vivante parle jusqu’au bout. La Vérité vivante reste jusqu’au bout capable de
dire « Tu » au Dieu vivant.
Donc les disciples sont appelés et envoyés dans le monde… accompagnés par la
prière de Jésus… dans le livre des Actes, les modalités de cet envoi peuvent nous
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paraître surprenantes ! On tire au sort pour savoir qui sera le 12ème apôtre, le
12ème de l’équipe fondatrice de la foi chrétienne ! Serait-on en pleine
superstition ? En plein magisme ???
Non, bien sûr. Les Onze ont d’abord pris le temps de réfléchir à ce qui caractérise
les personnes appelées. Ce n’est pas leur cv, ce ne sont pas leurs compétences
aux yeux du monde ni leurs qualités intrinsèques. Ce qui est regardé, c’est le fait
qu’ils aient suivi Jésus du début à la fin. C’est le fait qu’ils aient regardé et
écouté Jésus, Parole vivante de Dieu. C’est donc leur lien avec la Parole de Dieu,
c’est leur fréquentation et leur écoute de la Parole de Dieu qui est décisive. Sur
ce seul critère, deux personnes sont discernées, qui sont égales en fréquentation
de Jésus, parole vivante. Donc on peut bien tirer au sort entre ces deux personnes,
puisque les deux personnes en question répondent à ce critère majeur. Que ce soit
l’une ou l’autre, l’essentiel est qu’elles correspondent à ce critère majeur de
fréquenter la Parole de Dieu.
Un critère majeur qui peut paraître bien « petit » aux yeux du monde…
fréquenter la Parole de Dieu ! un minuscule petit critère… minuscule aux yeux
du monde, oui, mais souvenez-vous, le Seigneur aime dire : « C’est bien, bon et
fidèle serviteur, tu as été fidèle en de petites choses ; je te confierai (t’établirai
sur) beaucoup. Entre dans la joie de ton Seigneur » (Matthieu 25,21).
Car tout ceci a un but et un seul : la joie. La joie parfaite, la joie accomplie, la
joie de la Vérité vécue du dedans, la Joie de Dieu lui-même. Pour toi, pour moi,
pour chacun qui considère la Parole de Vérité comme le roc de son existence,
comme le socle de sa vie. Amen.
Musique
Ct 22-01 O Dieu tu es fidèle Rester DEBOUT
Confession de foi
Je crois en l’Esprit Saint. Je crois en cette braise vivante qui couve sous la cendre
des routines et des égoïsmes humains. Je crois en sa présence et son action
dans notre quotidien.
Par son éclairage, j’entends la Parole dans la Bible, ces récits d’autres témoins
tout au long de l’histoire.
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Je crois en Jésus-Christ, visage humain de Dieu et signe de Son amour pour les
hommes. Il fait de tous les êtres humains une grande famille, et de la personne
que je croise, mon frère ou ma sœur.
Je vis de Sa résurrection : sans supprimer la douleur et les interrogations que la
mort suscite, elle ouvre une espérance : la mort n’a pas le dernier mot.
Je crois en Dieu, se servant des hommes et des femmes pour agir. Donnant par
Son amour un sens à notre vie.
Aucune représentation et aucune formulation ne peut l’enfermer ; pourtant,
nous n’avons que nos mots et nos gestes pour partager Sa présence. Amen.
spontané
Offrande
Annonces
Fête de fin d’année : au centre de vacances le Lazaret à Sète, culte (plein air)
avec les enfants, suivi d’un repas au restau du Lazaret : s’inscrire auprès
d’Esther. Prix : 7 euros pour adultes, gratuit pour les enfants. Ceux qui peuvent
donner plus que 7 euros, cela permet de nous aider à inviter les personnes en
difficulté financière.
Dimanche 12 mai, à 17 heures, en l’église Sainte Cécile de Loupian,
l’ensemble B.A.Bach de Montpellier donnera un concert «J.S. Bach – Ma
Joie » .
Au menu, deux motets du Maître de Leipzig (BWV 227 et BWV 228) et
deux petits motets d’une compositrice italienne méconnue Maria Xaviera
Perucona.
L’ensemble sera dirigé par Kamala Calderoni et accompagné par la
claveciniste Corinne Bétirac.
Tarif : 12 € (réduit 6€, gratuit enfants -16). billetterie sur site
web babach.fr
ACAT
Prière d’intercession + Notre Père (Michèle)
…
Envoi
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Soyez des hommes de foi, qui n’attachent pas aux choses plus d’importance que
ne le fait Dieu lui-même.
Soyez des hommes d’espérance, obstinément convaincus qu’il y a un avenir qui
mérite qu’on lutte pour sa venue.
Soyez des hommes d’amour, dont les actes manifestent la valeur de vos frères et
le respect de toute vie.
Bénédiction
Que l’amour de Dieu vous entoure que la force de Dieu vous soutienne et que la
paix de Dieu emplisse vos cœurs. Amen.
spontané