Culte du 10 décembre 2023 à Sète
Culte à Sète du 10 décembre 2023 – Avent –2ème dimanche
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Bienvenue… 2ème dimanche de l’Avent
L’Avent, nous savons que ce sont les quatre semaines qui précèdent Noël, les quatre bougies sur une couronne. Bien souvent aussi, le moment où l’on pense à acheter son sapin, à envisager ses cadeaux, le repas de fête, très stimulés par les décorations des magasins et le battage médiatique, bref, tout le « folklore » traditionnel ou contemporain associé à cette période des fêtes de Noël.
En fait, le mot « Avent » est emprunté au latin chrétien adventus, dérivé du latin classique advenire (=arriver). L’Avent est donc lié à l’arrivée, à la venue, à l’avènement de Jésus-Christ, irruption du Fils de Dieu sur terre, dans notre condition humaine. Ces quatre semaines sont donc l’occasion de célébrer la joie de cette communion entre le divin et l’humain, dont nous sommes appelés à vivre. Allumer la 2ème bougie et écoute de la musique.
Musique
Proclamation de la Grâce
Voici l’Avent !
Nos routes ont pu s’égarer, mais Dieu prépare son chemin : un Avent de chaleur dans le froid de décembre.
Voici l’Avent !
Nos cœurs ont tant besoin d’espoirs ! Dieu nous offre l’espérance : un Avent d’avenir pour vivre le présent !
Voici l’Avent !
Quand l’obscurité envahit le jour, Dieu se lève, comme un astre, pour un Avent de lumière.
Voici l’Avent !
Réjouissons-nous de le traverser, en allant à la rencontre de ce Dieu qui crée par amour, qui se fait homme pour nous sauver. Amen.
Spontané : Oh viens, Seigneur
Louange
Seigneur Dieu, nos yeux se posent sur une couronne illuminée… et nos cœurs reposent en toi. Des flammes dansent devant nos yeux, elles disent l’attente de ce monde nouveau que nous annonçons et préparons.
Dans leur beauté fragile, elles sont le reflet de nos existences.
Elles nous parlent surtout de toi, qui n’as pas eu peur de t’exposer,
Vivant jusqu’à son extrémité l’amour qui se donne,
Pour le salut des hommes, pour notre plus grande joie.
C’est pourquoi cette couronne ne peut être que la tienne,
Rois des rois, seigneur des seigneurs et Prince de la paix. Amen.
Ct 21-15 Venez le célébrer
Prière de repentance
En Jésus-Christ, Seigneur, tu es grâce et vérité au milieu de nous,
Et nous préférons le calcul et le mensonge
En Jésus-Christ, tu es vie et lumière au milieu de nous
Et nous vivons dans les ténèbres et l’obscurité
En Jésus-Christ, tu es Parole au milieu de nous,
Et nous nous complaisons dans le bruit et l’agitation.
Pardonne-nous, Seigneur !
Ouvre nos yeux, et nous verrons ta Parole,
Malgré les ténèbres de notre monde.
Ouvre nos oreilles, et nous entendrons ta Parole
Malgré le tumulte de nos journées
Ouvre nos lèvres, et nous dirons ta Parole,
Malgré nos peurs et nos obscurités.
Ouvre nos cœurs, et nous vivrons ta Parole,
Malgré la fragilité de notre foi. Amen.
Spontané O Berger d’Israël
Annonce du pardon
Si Jésus-Christ est venu partager notre route,
C’est pour nous libérer de ce qui nous aliène
Et nous appeler à vivre notre vraie vie.
Aujourd’hui, il t’aime tel que tu es. Il te pardonne et te renouvelle. Il te donne de vivre ta vie et de suivre ton chemin dans l’amour et la liberté. Amen.
Spontané Que nos chants joyeux
Prière avant la lecture des Ecritures
Eternel, tu nous appelles à être serviteurs de ta parole non par la lettre qui tue mais par l’esprit qui fait vivre.
Alors maintenant, nous te le demandons, parce que nous en avons besoin : éclaire-nos intelligences et nos cœurs, pour qu’à travers la lettre du texte, nous découvrions le Souffle de ta Parole. Amen
Nous lisons dans le livre d’Esaïe, au chapitre 40, les versets 9 à 11(J François
Quant à toi, monte sur une haute montagne, Sion, joyeuse messagère ; élève avec énergie ta voix, Jérusalem, joyeuse messagère, élève-la, ne crains pas, dis aux villes de Juda : « Voici votre Dieu, voici le Seigneur Dieu ! Avec vigueur il vient, et son bras lui assurera la souveraineté. Comme un berger il fait paître son troupeau, de son bras il rassemble ; il porte sur son sein les agnelets, procure de la fraîcheur aux brebis qui allaitent.
Nous lisons dans l’évangile selon Luc, au chapitre 1, les versets 76 à 79 :
C’est Zacharie qui parle :
« Et toi, mon enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut : car tu iras devant le Seigneur pour préparer ses chemins, pour donner à son peuple la connaissance du salut par le pardon de ses péchés, grâce à la tendre compassion de notre Dieu.
C’est par elle que le soleil levant brillera sur nous d’en-haut, pour éclairer ceux qui sont assis dans les ténèbres et l’ombre de la mort, et pour diriger nos pas vers le chemin de la paix.
Nous lisons dans l’évangile selon Marc, au chapitre 1, les versets 1 à 8 :
Commencement de la bonne nouvelle de Jésus-Christ, Fils de Dieu. Selon ce qui est écrit dans le Prophète Esaïe : J’envoie devant toi mon messager pour frayer ton chemin ; c’est celui qui crie dans le désert :
« Préparez le chemin du Seigneur,
rendez droits ses sentiers »,
Survint Jean, celui qui baptisait dans le désert et proclamait un baptême de changement radical, pour le pardon des péchés. Toute la Judée et tous les habitants de Jérusalem se rendaient auprès de lui et recevaient de lui le baptême, dans le Jourdain, en reconnaissant publiquement leurs péchés. Jean était vêtu de poil de chameau, avec une ceinture de cuir autour des reins. Il se nourrissait de criquets et de miel sauvage. Il proclamait : Il vient derrière moi, celui qui est plus puissant que moi, et ce serait encore trop d’honneur pour moi que de me baisser pour délier la lanière de ses sandales. Moi, je vous ai baptisés d’eau ; lui vous baptisera dans l’Esprit saint.
Ct 53-04 st 1 et 5 O Seigneur dans mon cœur je t’écoute
Prédication
Frayez le chemin du Seigneur…
Esaïe le prophète appelle à frayer le chemin du Seigneur, à préparer son chemin, à rendre droits ses sentiers, et Jean-le-Baptiste est souvent considéré comme le dernier prophète, celui qui fait frontière entre l’Ancien Testament et le Nouveau Testament. Annonçant Celui qui vient, annonçant la venue au monde de la Parole divine elle-même.
Pour autant, les prophètes ont-ils disparu ? J’espère que non, et je crois que non… aujourd’hui, bien sûr, on ne les nomme plus ainsi. On parle plutôt de lanceurs d’alerte… en paroles et en actes, de nombreuses personnes, hommes ou femmes, dans notre monde, dénoncent les situations d’injustice et appellent à une modification des attitudes humaines qui mènent à la mort… c’était bien le rôle tenu par les prophètes, et que ce soit des personnes comme Alexandre Navalny en Russie, de nombreuses femmes en Iran, et bien d’autres dans le monde, ils sont là, bien présents en paroles et en actes. Certes, ils n’annoncent pas l’amour de Dieu, ce qui était aussi le rôle des prophètes : dénoncer l’injustice et la destruction qui arrivait, oui, mais aussi annoncer le pardon toujours possible de Dieu et le retour possible à la vie, à une vie dans la paix pour tous.
Les lanceurs d’alerte d’aujourd’hui ne disent plus les choses de la même manière, mais au fond, leurs actes même ne disent-ils pas l’espérance qu’ils ont ? Par le fait même qu’ils sont capables de ce dont ils sont capables -c’est-à-dire risquer la torture, l’enfermement et la mort-, ne disent-ils pas une présence divine en eux, quelque chose de hors normes, quelque chose de plus grand et de plus fort qui les anime ? N’annoncent-ils pas une autre façon de vivre possible, dans la liberté pour tous, l’égalité pour tous ?
Oui, j’en suis convaincue, Dieu agit dans des êtres, leur donnant une force, un courage et une détermination hors normes. Ce courage, cette force, cette détermination n’ont pas pour but de nous rendre admiratifs et d’en faire des héros. Cela n’aurait aucun sens. Ce courage, cette force et cette détermination qui leur sont donnés ont pour but de nous éveiller à une présence. Qui peut bien les animer d’une telle audace ? qu’est-ce qui, en eux, les rend capables de braver la mort ? et peut-être pire encore : la torture, la séquestration, les pires sévices ? quelle force de vie les anime ? car c’est bien d’une force de vie qu’il s’agit : ce ne sont pas des terroristes qui visent la mort des adversaires. Au contraire, ce qu’ils veulent, c’est la vie : la vie pour tous et toutes, quitte à la perdre, eux, cette vie.
Parfois, les journalistes aussi se font prophètes. Mardi soir, sur Arte, très intéressante émission sur le conflit qui a ravagé l’Irlande du Nord pendant une trentaine d’années. Non pas pour juger, évaluer qui avait pu avoir raison, mais pour donner la parole à des personnes des diverses camps qui l’avaient vécu, ce conflit, dans leur chair. Donner à dire, donner à penser, donner à entendre – voilà une manière absolument non violente de sensibiliser, de faire prendre conscience que la paix n’est pas une évidence, et qu’il faut la cultiver si l’on veut qu’elle dure. Faire prendre conscience que ici aussi, en Europe, voire en France, elle est bien fragile cette paix et que la guerre pourrait aussi s’immiscer si nous n’y prenons garde. Ce reportage montrait très bien tous les mécanismes, et surtout comment, une fois que le conflit commence, il peut être difficile de l’éteindre : un peu comme une spirale folle, une fois que l’on a mis le doigt dedans, c’est comme une folie meurtrière qui s’empare de tous, le meurtre devient la norme, et tous semblent absolument impuissants à y mettre un terme.
Tous, ils et elles sont des témoins du Grand Vivant. Des témoins et des lumières qui brillent dans l’obscurité. Des passeurs d’espérance qui nous disent : toi aussi, tu peux y croire… toi aussi, tu peux être un maillon de la chaîne, de la grande chaîne d’espérance qui lutte depuis des milliers d’années pour que la terre soit habitable par tous et pour tous… mais cela, nous dit Jean le Baptiseur, cela passe par un changement radical – et donc, par un effort.
Et ici, c’est toute la question de l’équilibre entre l’effort et la grâce qui est posée.
Ce changement radical auquel les humains sont appelés, doit-il provenir de leurs efforts ? Les seuls efforts sont-ils capables de changer radicalement le monde ? Il est des courants humanistes ou politiques qui y ont cru… le nazisme, le marxisme avaient l’ambition de changer le monde… sans Dieu évidemment… et on a vu le résultat au 20ème siècle…
Alors ce changement radical de l’être humain peut-il provenir uniquement de la grâce divine ? de la métamorphose à laquelle Christ nous appelle, nous qui tentons de mettre notre confiance en lui ? La présence divine en l’humain suffit-elle à transformer un être humain ? nés bon, oui, mais enclins au mal, tellement enclins à la destruction… et déjà enracinés dans la destruction dès le sein maternel…
Alors plutôt que de penser tout dans l’effort, ou tout dans la grâce, peut-être sommes-nous appelés à la synergie, à la collaboration : la grâce divine première, c’est certain, mais grâce divine et effort humain conjugués, comme un va-et-vient relationnel pour préparer les chemins du Seigneur, rendre ses sentiers droits, envisager une vie vivable pour tous, un nouveau ciel et une nouvelle terre…
« Redresser nos pieds vers un chemin de paix » annonce Zacharie. « Redresser nos pieds vers un chemin de paix » ; voilà pourquoi Jésus est venu, vient et viendra encore. Il vient « par les entrailles » d’amour et de pardon de notre Dieu. Ces entrailles d’amour, cette infinie tendresse vient nous dire un chemin pour redresser nos pieds et nous conduire à la paix.
La paix, soit, nous en rêvons tous. La guerre est tellement terrifiante, même si nous ne la vivons qu’à travers un écran de télévision. Nous la voyons concrètement à nos portes en Ukraine, et à nouveau, depuis le 7 octobre, au Moyen-Orient. Donc la paix, bien sûr. Mais quelle paix ? Et puis, qu’est-ce que la paix ? La paix est-elle possible sans la justice ? Comment penser notre effort pour la paix ?
Un théologien suisse a publié récemment un livre dans lequel il réfléchit justement à la paix. Entre pacifisme et résistance, il relate l’évolution de son cheminement, qui a commencé par un pacifisme absolu dans sa jeunesse, notamment eu égard au commandement « Tu ne tueras pas ». Puis il s’est ouvert à d’autres possibles et notamment à l’idée qu’il fallait savoir, dans certains cas, résister au mal, et donc parfois, tuer, pour résister à un mal « plus grand » en quelque sorte.
En 1961, alors qu’il était jeune étudiant en théologie en Suisse il a dû faire six mois de prison ferme en 1961 pour « objection de conscience ». Aujourd’hui, les pacifistes ne sont plus très à la mode. Il s’agit de personnes ayant des motivations très différentes qui s’inscrivent, chacune à leur manière, dans un vaste mouvement de protestation contre la violence qui s’est déployée au cours des âges, et qui a, de tout temps, cherché à remplacer les armes par la paix. Ils refusent la logique de la guerre et travaillent à l’instauration de la paix.
Lui se situe en tant que pacifiste chrétien, se fondant sur le message et les actes du Christ, sur une attitude, une éthique qui repose sur l’affirmation que Dieu est amour et entraîne la volonté de dépasser le nationalisme, le confessionnalisme, la compétition forcenée et mortifère entre les humains. Etant convaincu qu’il n’y a pas de violence en Dieu, il place au centre cette parole : « Tu ne tueras pas ». Les chrétiens doivent être pacifistes parce que Dieu est ainsi.
Le refus de la violence repose alors sur qui est Dieu. C’est l’être même de Dieu qui est en jeu. Ce n’est pas seulement une aspiration à la paix, un bon sentiment, mais l’être même de Dieu. Et l’être même de Dieu, c’est la Parole. C’est donc le fait que Dieu parle en Christ, qui peut faire que les humains choisissent de se parler plutôt que de se combattre.
C’est aussi le fait que Dieu appelle les humains à lui par la force de son amour, mais pas par la violence. Dieu ne contraint pas. De plus le salut de l’humanité repose sur le refus de Dieu à violenter ses ennemis. En Christ, il y a vraiment un refus de violenter les ennemis ; et plus encore, en Christ, la paix vient dans le monde par une opération de réconciliation : grâce à la parole du pardon, nous sommes réconciliés avec Dieu, avec nous-mêmes et avec les autres. Et puisqu’il n’y a pas de violence en Dieu, qui appelle même à prier pour ses ennemis, alors les chrétiens doivent suivre ce mouvement, ou alors ils ne sont plus chrétiens.
Certes. Certes, mais le problème est que… nous ne sommes pas Dieu. La réalité nous montre un autre aspect : l’humain a été créé à l’image de Dieu, à l’image de la Bonté, oui, mais il est enclin au mal ; irrémédiablement enclin au mal. Or, un pacifisme réaliste va devoir admettre que les circonstances historiques sont toujours différentes les unes des autres et appellent des attitudes différentes. Par exemple, Karl Barth disait qu’il faudrait être objecteurs de conscience si l’armée suisse devait se doter d’armes atomiques ; par contre, le même Karl Barth défendait une résistance armée face à Hitler. Donc selon le contexte, l’attitude adaptée n’est pas toujours la même : parfois pacifisme, parfois résistance. L’engagement pacifiste chrétien, pour lui, se doit d’être orienté sur Dieu, d’une part, et d’autre part sur le Réel qui est toujours changeant. L’auteur de cet ouvrage qualifie cette attitude de pacifisme christocentrique et lucide et en arrive à se demander : n’y a-t-il pas des guerres dites « justes », ou du moins nécessaires ? Ne fallait-il pas prendre les armes contre Hitler ? Faut-il laisser régner le terrorisme ?
Alors, éthique de conviction, ou éthique de responsabilité ? Oui, la situation des chrétiens est paradoxale, car elle est soumise à des exigences contradictoires : d’une part, l’incarnation, le fait même de la condition humaine avec ses failles et ses limites, et d’autre part, la transcendance, la dimension spirituelle, l’appel à un amour infiniment plus vaste. Et bien justement, c’est cela qui permet une fécondité pour le monde. Les chrétiens, par cet appel à la transcendance, sont appelés à porter du fruit pour ce monde que Dieu a tant aimé qu’il a donné son Fils unique pour la Vie de tous et de toutes. Les chrétiens sont dans le monde, et heureusement. Mais pas seulement eux. Comme je le disais au début de mon propos, bien d’autres cherchent à répandre la lumière sur la terre, face à l’obscurantisme, bien d’autres crient et donnent leur vie pour un monde plus libre, plus fraternel et plus aimant. Et inversement, au nom du christianisme, bien des guerres ont été perpétrées… encore récemment en Irlande du Nord, catholiques et protestants ont choisi la guerre plutôt que la paix.
Je parlais tout à l’heure des prophètes du temps présent… Parfois, les journalistes aussi se font prophètes. Mardi soir, sur Arte, très intéressante émission sur le conflit qui a ravagé l’Irlande du Nord pendant une trentaine d’années. Non pas pour juger, évaluer qui avait pu avoir raison, mais pour donner la parole à des personnes des diverses camps qui l’avaient vécu, ce conflit, dans leur chair. Donner à dire, donner à penser, donner à entendre – voilà une manière absolument non violente de sensibiliser, de faire prendre conscience que la paix n’est pas une évidence, et qu’il faut la cultiver si l’on veut qu’elle dure. Faire prendre conscience que, ici aussi, en Europe, voire en France, elle est bien fragile cette paix et que la guerre pourrait aussi s’immiscer si nous n’y prenons garde. Ce reportage montrait très bien tous les mécanismes, et surtout comment, une fois que le conflit commence, il peut être difficile de l’éteindre : un peu comme une spirale folle, une fois que l’on a mis le doigt dedans, c’est comme une folie meurtrière qui s’empare de tous, le meurtre devient la norme, et tous semblent absolument impuissants à y mettre un terme.
Alors sommes-nous appelés au pacifisme ou à la résistance ? Y a-t-il des guerres « justes » ? Dans quelles conditions ?
Que le Seigneur éclaire notre intelligence et nos consciences en ce temps de l’avent… mettons-nous à son écoute et nous pourrons poursuivre et approfondir cette réflexion-méditation dans la prédication de dimanche prochain. Amen.
Musique
Ct 31-11 Ouvrez les portes du saint lieu
Confession de foi n° 3
Nous croyons et proclamons avec joie que Jésus-Christ s’est donné pour toute l’humanité : pour celles et ceux qui ont vécu depuis les origines de l’histoire, pour celles et ceux qui naîtront jusqu’à la fin des siècles ; pour les foules qui se pressent dans les villes, pour les habitants, de la montagne la plus reculée, pour le bébé qui vient de naître et pour le vieillard sur le seuil de l’éternité.
Nous croyons qu’il s’est donné pour nos amis et nos ennemis, pour les croyants et les incroyants, pour les riches et les pauvres, pour les martyrs et les bourreaux.
Oui, pour tous, pour toi, pour moi, Jésus-Christ est venu.
Il a vécu, lutté, souffert, il a traversé l’agonie de Gethsémani et les ténèbres de la croix, pour toi, pour moi.
Il a triomphé de la mort et ouvert devant nous les portes d’une irréductible espérance, de sorte que « rien désormais, ni passé, ni avenir, ni bonheur ni malheur, ni vie ni mort, ni hauteur ni profondeur, ni aucune force qui soit au monde, ne pourra nous séparer de l’amour que Dieu a manifesté en lui ». Amen.
Spontané 23-11, st 3 Je crois en toi mon sauveur ressuscité (Attention, ce n’est pas celui qui figure dans la liturgie)
Je t’aimerai, mon Sauveur ressuscité,
Et j’aimerai tous mes frères les humains.
Je veux aider à bâtir dans l’unité,
Le monde fraternel où nous vivrons demain.
Ref.
O Seigneur, o Seigneur, maître de la vie,
Je chante avec amour ta gloire, o Jésus-Christ.
Offrande
Les missions de l’Église sont nombreuses : être témoin de l’Évangile, développer les actions en faveur de la jeunesse, former et rémunérer les pasteurs, assurer une présence auprès des personnes en difficultés, entretenir les bâtiments (et le chauffage !), attribuer les aides auprès des pasteurs retraités et de leur famille…. Donner à l’Église peut se faire de multiples manières. L’aide et l’engagement financier sont les bienvenus pour assumer toutes ces charges.
La réduction d’impôt est de 66%, pour les dons versés aux associations cultuelles.
Un don de 100 € vous coûte 34 €, si vous êtes imposable.
Annonces
Prière d’intercession
(en silence) + Notre Père
Envoi
Dieu nous envoie dans le monde pour être les témoins de son espérance, par nos actes et nos paroles.
A toutes les bonnes et mauvaises excuses que nous inventons pour ne pas vivre l’Evangile, il répond simplement : Va, je suis avec toi ! Va avec la force que tu as, deviens un témoin de la foi.
Ne regarde pas les épreuves de demain, à partir des seules forces de tes mains.
Dieu renouvelle sa grâce chaque matin, il calme tes angoisses et partage ton chemin.
N’aie peur ni des hommes, ni de Dieu. Ne crains ni l’eau, ni le feu. Ouvre ton cœur et tes mains. Tu es disciple, deviens témoins !
Bénédiction
Que le Dieu de l’amour et de la consolation, de la paix et du pardon, vous bénisse et vous garde. Allez dans la paix de Dieu. Amen.
Spontané Sur tous les peuples