Culte d’installation dans la paroisse de Sète et bassin de Thau le 17 septembre 2023

Culte d’installation dans la paroisse de Sète et bassin de Thau le 17 septembre 2023

Culte d’installation/d’accueil dans la paroisse de Sète et bassin de Thau – 17/09/2023

musique

Liturgie Accueil (Pasteur Jean-Pierre Jullian, président du conseil régional de l’EPU)

ACCUEIL D’UN MINISTRE DANS UN NOUVEAU POSTE

Nous allons maintenant accueillir la pasteure Agnès-Marie Rive dans son nouveau poste.

Cantique Acclamez Dieu, st 1, 2, 3 (p.2)

Louons le Seigneur

Nous te louons, nous te bénissons, Dieu notre Père.

Dans ton amour libérateur,

tu nous appelles, malgré notre faiblesse,

à être tes serviteurs,

porteurs de lumière et d’espérance,

solidaires de toute l’humanité.

Nous te louons, nous te bénissons, Seigneur Jésus-Christ.

Tu es venu en serviteur

réconcilier tout homme avec ton Père.

Tu as donné ta vie

pour nous rendre notre humanité véritable

et notre dignité d’enfants de Dieu.

Nous te louons, nous te bénissons, Esprit Saint.

Tu suscites l’Eglise ;

tu la rassembles pour l’adoration ; 

tu l’envoies dans le monde ;

tu lui donnes la force de vivre sa foi

et d’en témoigner.

Nous te louons, nous te bénissons, Dieu trois fois Saint.

Pour annoncer l’Evangile,

pour servir les hommes,

tu fais de nous les ouvriers de ton Royaume.

Pour construire la communauté, 

pour aider chacun à prendre part à sa mission

tu donnes à ton Eglise les serviteurs dont elle a besoin.

Le ministre prend place face à l’officiant. 

RAPPEL DES ENGAGEMENTS

Officiant(e) :

Chère sœur en Christ,

Conformément aux engagements que tu as pris lors de la reconnaissance de ton ministère, 

Veux-tu, dans le nouveau poste que tu occupes désormais, te consacrer pleinement à la tâche qui t’es confiée aujourd’hui, en collaboration avec tous ceux qui sont déjà au travail dans cette église ?

Ministre :

– Oui, je le veux 

Jésus-Christ est le Seigneur.

Qu’il me soit en aide.

ENGAGEMENTS SOLIDAIRES DE LA COMMUNAUTE

Officiant(e) :

Frères et Sœurs en Christ,

La ministre Agnès Marie Rive vient de renouveler ses engagements devant vous.

Ensemble, nous sommes appelés à travailler pour Dieu.

Nous prierons pour notre sœur et nous la soutiendrons.

Est-ce bien là ce que vous voulez ? 

Manifestez-le en vous levant et en vous engageant à haute voix :

Assemblée :      

– Oui, nous le voulons.

  Jésus-Christ est le Seigneur.

  Qu’il nous soit en aide.

IMPOSITION DES MAINS

Nous t’en prions, Dieu notre Père,

Veuille par ton Saint-Esprit fortifier notre sœur, afin qu’elle exerce fidèlement la charge qui lui est confiée.

Renouvelle aussi dans la foi, dans l’espérance et dans l’amour cette assemblée et tous ceux qui travailleront avec elle à ta gloire et au service des hommes, par Jésus-Christ, notre Seigneur.

Assemblée :

Chant : 47-04, st 1, 3 et 4 (confie à Dieu ta route)

ACCUEIL

Officiant(e) :

Eglise du Christ, réjouis-toi pour les ministres que le Seigneur te donne.

Et toi, Agnès Marie, tu n’es pas seule.

Réjouis-toi d’avoir part à l’annonce de l’Evangile.

Le Seigneur est fidèle !

Parole de Bienvenue de la présidente du Conseil presbytéral

Prière d’illumination

Au moment d’ouvrir la Bible, Seigneur, nous te prions. Dans ce livre, nous trouvons la trace de ta Parole. Donne-nous, par ton Esprit, d’y puiser le courage de vivre, de rencontrer notre prochain, d’espérer ta présence à chaque instant et de te rencontrer à chaque pas. Parle Seigneur, ton serviteur écoute. 

Lectures bibliques

Nous lisons dans la lettre de Paul aux Galates, au chapitre 3, les versets 26 à 28 

Car tous, dans le Christ Jésus, vous êtes fils de Dieu par la foi.

En effet, vous tous que le baptême a unis au Christ, vous avez revêtu le Christ ; il n’y a plus ni juif ni grec, il n’y a plus ni esclave ni homme libre, il n’y a plus l’homme et la femme, car tous, vous ne faites plus qu’un dans le Christ Jésus.

Nous lisons dans l’évangile selon Matthieu, au chapitre 20, les versets 1 à 16 :

Voici en effet à quoi le règne des cieux est semblable : un maître de maison qui était sorti de bon matin embaucher des ouvriers pour sa vigne. Il se mit d’accord avec les ouvriers pour un denier par jour et les envoya dans sa vigne. Il sortit vers la troisième heure, en vit d’autres qui étaient sur la place sans rien faire et leur dit : « Allez dans la vigne, vous aussi, et je vous donnerai ce qui est juste. » Ils y allèrent. Il sortit encore vers la sixième, puis vers la neuvième heure, et il fit de même. Vers la onzième heure il sortit encore, en trouva d’autres qui se tenaient là et leur dit : « Pourquoi êtes-vous restés ici toute la journée sans rien faire ? » Ils lui répondirent : « C’est que personne ne nous a embauchés. — Allez dans la vigne, vous aussi », leur dit-il.

Le soir venu, le maître de la vigne dit à son intendant : « Appelle les ouvriers et paie-leur leur salaire, en allant des derniers aux premiers. » Ceux de la onzième heure vinrent et reçurent chacun un denier. Les premiers vinrent ensuite, pensant recevoir davantage, mais ils reçurent, eux aussi, chacun un denier. En le recevant, ils se mirent à maugréer contre le maître de maison et dirent : « Ces derniers venus n’ont fait qu’une heure, et tu les traites à l’égal de nous, qui avons supporté le poids du jour et la chaleur ! »

Il répondit à l’un d’eux : « Mon ami, je ne te fais pas de tort ; ne t’es-tu pas mis d’accord avec moi pour un denier ?  Prends ce qui est à toi et va. Je veux donner à celui qui est le dernier autant qu’à toi. Ne m’est-il pas permis de faire de mes biens ce que je veux ? Ou bien verrais-tu d’un mauvais œil que je sois bon ? »

C’est ainsi que les derniers seront premiers et les premiers derniers.

Ps 36 O Seigneur ta fidélité, st 1 et 2

Prédication

Voici donc une parabole, parmi les nombreuses autres paraboles utilisées par Jésus pour parler du Royaume des Cieux. Oui, lorsque le Christ veut faire entrer le plus loin possible dans le mystère de Dieu et le mystère de l’homme, il emploie la parabole. Ces paraboles entendent nous révéler les vérités dernières, la réalité ultime. Nous, nous faisons de gros livres et employons des mots compliqués, alors que Jésus, quand il faisait de la théologie, se contentait de raconter une histoire dans un décor souvent bien banal, mais infiniment plus riche que nos livres les plus savants. Riche, mais pas toujours facile à comprendre, et pas toujours facile à accueillir ; car la compréhension des paraboles ne convoque pas tant notre intelligence que notre confiance. 

Quelqu’un a écrit que Jésus refuse que l’on accède au Royaume par une porte dérobée ou par l’escalier de service. Le Royaume n’a qu’une porte, poursuit-il. A la fois étroite et royale : celle de la foi où l’homme crucifie son intelligence et ses idées religieuses. C’est la porte où doit mourir l’homme naturel pour que naisse l’homme spirituel » (il reprend ici les catégories de l’apôtre Paul).

Bien sûr, nous nous devons d’utiliser un langage d’aujourd’hui que nos contemporains puissent recevoir. Certes, il est de mon rôle de pasteur de tout faire pour que ces textes vieux de 2000 ans ou plus soient accessibles, audibles, compréhensibles, et j’y déploie toutes mes capacités. L’Eglise doit parler un langage clair : ni latin, ni jargon théologique. Mais elle ne doit pas oublier qu’elle est dépositaire d’un mystère inaccessible en dehors de la foi, c’est-à-dire en dehors d’une vie capable de confiance, d’une façon d’être au monde ouverte à la confiance.

Alors, un point commun à de nombreuses paraboles, c’est que Dieu y est comme un être humain ; Dieu y est un semeur, un père, un propriétaire, un vigneron, un ami, une femme pauvre, un époux en retard, un patron en voyage, etc.

Ici, Dieu est un maître de maison propriétaire d’une vigne. Ces images sont présentes dans de nombreux autres passages bibliques. Cette parabole a été énormément commentée au cours des siècles précédents, et de multiples manières. Une lecture au premier degré a aussi connu beaucoup de faveurs. Par exemple, le pasteur Alain Houziaux, se référant à cette parabole, a écrit un texte pour argumenter que l’égalité pour tous du montant des retraites lui paraîtrait tout à fait légitime. Il écrit notamment : « Un polytechnicien retraité n’est pas plus productif qu’un ouvrier retraité. Pourquoi la veuve d’un cadre supérieur (même si elle n’a jamais travaillé) touche-t-elle davantage qu’une femme célibataire qui a travaillé toute sa vie comme ouvrière ? ».

La réflexion n’est pas inintéressante et elle invite au débat. Mais tel ne sera pas l’angle par lequel j’aborderai cette parabole.

D’autres commentateurs ont cherché à savoir qui pouvaient bien être les mauvais ouvriers de la parabole ; et la plupart du temps, ils ont considéré que ces mauvais ouvriers étaient leurs adversaires religieux. Pour les protestants, les mauvais ouvriers étaient les catholiques et les juifs ; pour les catholiques, c’étaient les protestants et les juifs ; pour les musulmans, c’étaient les chrétiens et les juifs, etc, etc. 

Ce que je vous propose aujourd’hui, c’est d’entendre cette parabole comme s’adressant à chacun de nous. Qu’est-ce qui me choque dans cette histoire ? Qu’est-ce qui ne paraît pas normal ? Peut-être serons-nous saisis d’un certain vertige…

Il est une autre parabole dans l’évangile selon Luc, qui peut nous donner le même vertige, le même sentiment d’injustice, car c’est bien de cela dont il s’agit : un sentiment d’injustice pour nos représentations « naturelles ». Chez Luc, il s’agit d’un père qui avait deux fils, l’un part dilapider son héritage, pendant que l’autre reste auprès de son père ; puis le premier, une fois ruiné par la « grande vie » auprès des prostituées et autres joyeusetés, revient au père ; ce dernier l’accueille avec une immense joie, balayant d’un revers de main sa demande de pardon et lui offrant un merveilleux banquet. Et le deuxième fils de maugréer et de raler, jaloux de cette manifestation d’amour qui ne tient absolument pas compte du passé gaspillé de ce fils qui revient les mains vides. Ce sentiment d’injustice, nous pouvons l’éprouver nous-mêmes, que ce soit dans l’Eglise, dans nos vies professionnelles ou familiales…

Nous pouvons aussi penser à Caïn et Abel. Les deux frères qui apportent chacun son offrande à Dieu, Dieu porte un regard favorable sur Abel et son offrande, mais pas sur Caïn et son offrande. Terrible sentiment d’injustice qui s’empare de Caïn qui prend feu (littéralement en hébreu) et sa « face tomba », sa face « mourut », c à d qu’il est complètement anéanti par l’attitude de Dieu à son égard, qu’il ne comprend pas. Incompréhension et sentiment d’injustice le rende fou de colère et de jalousie ; ayant perdu la face, il n’est plus capable de face à face, ni avec Dieu, ni avec son frère ; la conséquence arrive immédiatement : il tue ce dernier.

Ton œil est-il mauvais parce que Amour, Je Suis ?

Voici une question que la parabole d’aujourd’hui nous pose à chacun, chacune.

Pouvons-nous supporter l’amour de Dieu pour d’autres que nous-mêmes ? Notamment pour tous celles et ceux que nous avons tendance à exclure de notre carnet d’adresses, à exclure de nos amis, à exclure de nos dialogues et de nos échanges ? Pour ceux qui n’ont aucun mérite, pour ceux qui nous paraissent être des assistés perpétuels, pour ceux dont nous avons mille raison de dire que non, vraiment, ils ne méritent pas que l’on s’occupe d’eux, ils ne méritent pas notre don, quel qu’il soit.

Et nous avons de bonnes raisons pour cela ! Tellement de bonnes raisons de maugréer contre le maître de maison ! Nous trouvons si facilement de bonnes raisons pour justifier nos murmures contre le don, contre l’amour, contre le partage, contre l’égalité des chances, contre les autres qui sont arrivés les derniers, contre ceux qui n’ont pas travaillé autant, contre, contre, contre… contre, finalement, tous ceux qui pourraient nous retirer nos privilèges, ou ce qui ressemble à des privilèges. C’est alors qu’un certain nombre se retrouvent exclus ; exclus du « denier » qui pourrait permettre de se loger et de se nourrir ; exclus aussi de la grâce, du don gratuit d’amour, de l’écoute, de l’amitié, de la tendresse, parce que différents, tout simplement. 

Pouvons-nous aussi supporter que les êtres que nous aimons, nos êtres chers, en aiment d’autres que nous ? Pouvons-nous supporter de ne pas être le centre unique de leur amour ? Pouvons-nous supporter que nos collaborateurs en apprécient aussi d’autres que nous ? 

Si ton œil est malade, c’est tout ton corps tout entier qui est malade. 

Nous avons mille et une façon de nous tuer les uns les autres. Nous avons mille et une façon d’être Caïn face à Abel. Tant que nous voyons l’autre comme un étranger, un ennemi, un empêcheur de tourner en rond, quelqu’un à qui il nous faut nous comparer. (Tant que nous oublions notre commune humanité, et la communion intérieure qui nous unit.) Notre œil est malade tant qu’il compare.

Cette parabole nous appelle à quitter le mode de la comparaison, les « plus » et les « moins ». Vous savez, cette manie que nous avons de nous comparer les uns les autres ; de comparer nos biens, nos qualités, nos chances, nos histoires de vie, nos diplômes, nos familles, nos physiques, nos religions, nos croyances etc, etc. Nous avons alors besoin de trouver des personnes qui sont « moins » que nous, ou qui ont « moins » que nous, pour pouvoir nous placer au-dessus d’elles. Comme si nous ne pouvions être quelqu’un seulement à partir du « moins » de l’autre – du coup, il nous faut trouver du « moins » en l’autre. C’est le cas aussi en matière de religion ou de confession d’ailleurs. Quand même, notre religion, ou notre façon de vivre la foi, elle est quand même un peu mieux que celle des autres, non ?

Nous fonctionnons souvent comme des enfants sur une balançoire, vous savez ces balançoires où l’un est forcément en bas quand l’autre est en haut ; ou inversement d’ailleurs, certains se pensent toujours plus mauvais que les autres, plus nuls, plus incapables… en tout cas, sur ces balançoires, une chose est sûre : il est impossible d’être face à face, en vis-à-vis.

Pour autant, il ne s’agit pas simplement d’un contraire. Il ne s’agit pas, au lieu de se placer en haut de la balançoire, de se placer en bas pour que des relations authentiques soient possible. Non, le Royaume de Dieu n’est pas le contraire du Royaume des humains. Ce n’est pas une inversion à l’intérieur du même système. C’est un changement de système. Un changement de paradigme. Un changement de galaxie. Il nécessite un saut quantique de notre part.

C’est ce que nous révèle la parabole ; et c’est aussi ce qu’écrit l’apôtre Paul aux Galates : en Christ, il n’y a plus ni juifs, ni grec, ni homme, ni femme, ni esclave, ni homme libre ; nous pourrions ajouter : ni catholique ni protestant, ni Sétois ni non-Sétois, ni riches ni pauvres, ni libéraux ni attestants, etc, etc. Alors, les premiers peuvent être derniers, les derniers peuvent être premiers, peu importe, car la notion même de « premiers » et de « derniers » est balayée d’un revers de main !

Bien sûr, les différences relatives demeurent -je suis bien une femme, pasteure, protestante, etc- mais ces différences relatives passent au second plan. Quand nous sommes « en Christ », c’est comme si notre œil s’était retourné et nous permettait de voir autrement. 

C’est ce que peut suggèrer ce denier qui est donné à chacun. Vous avez remarqué ? C’est Un denier qui est donné. Non pas deux ou dix, non, un seul. Un.

Dans le Royaume des Cieux, l’unité nous est donnée. La capacité d’être Un, malgré et avec la diversité. La capacité d’être en communion les uns avec les autres. C’est une inversion du regard. Cela n’annule pas les différences, je l’ai dit, ce n’est pas le sentiment d’être dans un grand tout indifférencié, une sorte de régression psychique à l’état du nourrisson qui perçoit l’autre comme lui-même, où tout serait mêlé, confus. Non, pas du tout, nous voyons bien clairement ce qui distingue les uns des autres, mais ce n’est pas ce que nous voyons d’abord. Notre regard part de l’Unité profonde qui nous est donnée en Dieu. En Dieu, notre perspective s’unifie. Tout ce qui nous divise, nous écartèle, nous atomise, dans notre rapport aux autres mais aussi à l’intérieur de nous-même, se rassemble et nous voilà unifié. Un. Un avec les autres, et Un en soi-même.

« Le Père et moi sommes Un », dit Jésus selon l’évangile de Jean. « Le Père et moi sommes Un ».

Nous sommes tous et toutes appelés à connaître les arrhes de cette unité ultime dès ici et maintenant. A partir de ce regard unifié, le monde qui nous entoure n’a pas changé, mais le regard par lequel nous le voyons nous le rend tout autre. Alors nos modes d’action sont renouvelés, notre créativité est renouvelée, notre parole est renouvelée, nos modes d’être sont renouvelés.

Quelqu’un disait : L’Amour, c’est quand les différences ne séparent plus.

Oui, « Amour, Je Suis », dit le maître de maison. Laissons-nous saisir par sa Parole, et nous aussi, nous pourrons nous accueillir les uns les autres comme Christ nous a accueillis. Amen.

Musique

45-01, st 1 et 2 

Confession de foi

Eclairés et rassemblés par la parole de Dieu, nous confessons ensemble notre foi – chacun ayant la liberté de s’associer ou pas à cette confession de foi :

Nous croyons en Jésus-Christ :

Il est venu pour servir, et non pour être servi. Reconnaître son autorité, c’est d’abord accepter de se laisser servir par lui. Il nous donne la liberté, la confiance et le courage pour agir et être.

Nous croyons en Jésus-Christ :

Il nous libère de devoir chercher l’assurance de notre valeur dans le regard des autres, ou dans nos actes.

Grâce à son autorité, nous ne sommes plus le centre de nous-mêmes. Il donne à notre vie une dignité et une identité que nous n’avons plus à conquérir.

Nous croyons en Jésus-Christ :

Il a vécu de la parole du Père, inspiré par l’Esprit du Père. Son autorité est créatrice, elle nous fait grandir dans notre humanité.

Son autorité ne contraint pas. Elle construit la confiance, elle ouvre à l’espérance. Amen.

Ct 610 O Jésus mon frère, st 1 et 3

Offrande

Annonces

Nos amis de la communauté juive fêtent aujourd’hui Roch Hachana, d’où leur absence. Nous sommes en communion avec eux. Culte dimanche prochain à 10 h 30 comme tous les dimanches. Parrainage de Jean-Freddy.

Prière d’intercession + Notre Père

Sur les Eglises répandues dans tout l’univers,

Sur les communautés au mille visages et aux mille langues,

Sur les croyants isolés dans le vaste monde,

Seigneur, envoie ton Esprit.

Sur les responsables des Eglises et des grandes traditions spirituelles,

Sur les pasteurs, les diacres, les missionnaires,

Comme sur tous ceux qui exercent un ministère ou service, Seigneur, envoie ton Esprit.

Sur ceux qui annoncent l’Evangile de multiples manières, sur ceux qui les écoutent, sur ceux qui sont libérés par le pardon, comme sur ceux que leurs fautes retiennent liés, Seigneur, envoie ton Esprit.

Sur ceux qui doutent ou qui hésitent, sur ceux qui te reconnaissent comme leur Seigneur, sur ceux qui témoignent de leur foi même au prix de persécutions, seigneur, envoie ton Esprit.

Sur ceux qui ont déserté les assemblées chrétiennes, sur les nouveaux baptisés et les nouveaux confirmés, sur nous qui sommes rassemblés en ton nom, comme sur les absents, Seigneur, envoie ton Esprit.

Dans le silence, confions à l’Eternel ce qui nous tient particulièrement à cœur. Je pense en particulier aux familles dont la vie a basculé en raison de cataclysmes au Maroc et en Libye.

(silence)

Avec Jésus notre frère, nous te disons Notre Père…

Envoi et bénédiction

« Au désert du Sinaï, nous dit le Livre de l’Exode, l’Eternel parlait avec Moïse face à face, comme un ami parle à son ami » (Ex 33,11).

Frères et sœurs, c’est d’ami à ami, de visage à visage, que le Seigneur vous bénit et vous garde ; il se tourne vers vous et vous donne sa paix. Cette paix que rien ni personne ne pourra jamais vous ravir.

Allez dans la joie, la reconnaissance et la confiance. Amen.

Ct 62-81 x2 (que la grâce de Dieu)

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