CULTE de Pâques à Sète 31 mars 2024

Chers toutes et tous,

voici le temps du culte,

voici le temps de Pâques !

Belles fêtes à tous !

CULTE de Pâques à Sète 31 mars 2024

musique

AM – Temps de l’accueil

Partir de chez soi le dimanche matin, confiant, à l’écoute, revêtu du seul manteau de la confiance, prêts à entendre une autre voix que la nôtre…Etre à l’écoute, au fond de nous, de cet appel profond qui vient du Père.. La grâce et la paix vous sont données de sa part.

Ct 21-08 C’est toi Seigneur qui nous unis, st 1, 2, 3

Transition

Vendredi, nous avons entendu le récit de la Passion de Jésus, son arrestation, la lâcheté des disciples qui se sont tous enfuis à ce moment-là, le procès inique, sa condamnation à mort, sa crucifixion, son abandon.

Et pourtant, quelques personnes n’ont pas fui.. Elles ne faisaient pas partie des Apôtres, du fameux groupe des Douze. Non, elles ne faisaient partie d’aucun groupe. C’était juste quelques femmes. Elles sont restées là, non loin de la croix…Parmi elles : Marie de Magdala….. Marie mère de Jacques…et Salomé …

Oui, quelques femmes sont restées là, dévastées par le chagrin et la douleur face à l’agonie et la mort de leur Maitre, de leur Bien-Aimé…

Silence – n° 46/08 str 1 et 2 : « Toi qui gardes le silence.. »

Diapo Marc 16 v 1 et 2 – lu par voix off :

« lorsque le sabbat fut passé, Marie de Magdala, Marie mère de Jacques, et Salomé achetèrent des aromates, pour aller embaumer Jésus. Très tôt, le dimanche matin, au lever du soleil, elles se rendirent au tombeau. »

1 ou 2 enfants vont allumer des bâtonnets d’encens posés sur la table.

AM Lorsqu’un être aimé a été arraché à la vie et que la mort est là, lourde, pesante, prenant toute la place, il ne reste plus rien sinon à s’accrocher à des petites choses, aux aromates, à la tradition, au quotidien de la vie.

Pour ces femmes, amies de Jésus, c’était tout ce qu’il y avait à faire : dire encore une dernière fois leur amour, avec de pauvres gestes, mais des gestes d’amour, lui offrir un dernier adieu.

Oui, que pouvaient-elle faire d’autre sinon aller au cimetière pour faire cela ?

C’était un dimanche, très tôt le matin, le soleil s’était à peine levé en ce jour de peine…

Je vous invite à la prière

AM – Prière de louange

Notre Père, c’est vrai que nous ne sommes que cendre et poussière, mais pour cette poussière que nous sommes, tu as donné l’amour de ton Fils unique. Nous te louons pour cela.

C’est vrai que nous sommes aussi éphémères qu’une fleur des champs, mais ta bienveillance dure d’éternité en éternité. Pour cela, nous te rendons grâce.

C’est vrai que tu as créé l’homme à partir de la poussière du sol, mais tu lui as donné ton souffle pour vivre, pour aimer et pour te louer. Pour cela, nous te bénissons.

C’est vrai que nous balbutions dans notre marche vers toi, mais c’est toi qui nous rejoins et qui fais route avec nous. Alors nous te louons.

Rappelle-nous jour après jour que la terre a été créée pour notre salut. Que cette confiance nourrisse notre louange. Amen !

Un enfant va allumer la belle bougie qui est sur la table de communion.

Chant 42/08 : « Toi qui disposes de toutes choses. » § 1 -2- 3

Temps de la repentance

Diapo avec le texte de Marc 16 v 3 – lu par voix off :

« Elles se disaient entre elles : Qui nous roulera la pierre de l’entrée du tombeau ? »

AM Jusque-là, les femmes amies de Jésus ont été fortes et courageuses. Fidèles et présentes jusqu’à ce moment terrible que fut la crucifixion de Jésus ! Mais à présent, en route vers le « cimetière », leurs pas se font plus lourds. Leur chagrin est immense comme cette pierre devant le tombeau…

Et d’ailleurs, qui va nous rouler la pierre ? se demandent- elles.

Lorsqu’on a tenu jusqu’au bout, lorsqu’on a été fort dans l’épreuve, « parce qu’on n’avait pas le choix », « parce qu’il le fallait bien » arrive un moment où l’on se sent vaciller, où l’on n’en peut plus, un moment où nos forces nous lâchent….

Qui leur roulera la pierre, à ces femmes qui ont perdu Jésus ?

Quand on est éprouvé, on ne voit plus clair, l’horizon se transforme en mur. Et dans ces moment-là, toute consolation, tout « réconfort » apparaissent comme une injure faite au chagrin…

Et aujourd’hui ? Qui roulera la peine de tous ceux qui ont perdu un être cher ? Qui roulera la solitude dans les grandes villes? Qui roulera notre peur du lendemain ?

Oui, dans le cœur de ces femmes comme dans le cœur de tant d’humains dans ce monde, il fait nuit, la crainte est là, le sentiment qu’il n’y a plus rien à faire ni à espérer.

chant n° 49/17 : « quand le soir descend », st 1 et 2

photo d’un rocher

AMNous avons peut-être nous aussi des sujets, des choses, des situations qui sont difficiles, et qui sont lourdes à porter …

Sur la pierre qui nous a été déposée sur vos bancs, nous pouvons écrire ce qui nous pèse par une phrase, un mot, qui ne sera lu par personne d’autre que vous. Un feutre sur le côté de vos chaises est à votre disposition.

Mélodie du cantique 49/17 pendant quelques minutes

Après le chant, les enfants ramassent les galets dans les paniers prévus à cet effet.

Lecture biblique par la voix off Mc 16, 5 à 7

Temps de la prédication

Diapo images de Marc 16 v 4 à 7 – lu par voix off :

« Levant les yeux, elles virent que la pierre, qui étaient très grande, avait déjà été roulée de côté. Entrées dans le tombeau, elles virent là un jeune homme, assis à droite, vêtu d’une robe blanche, et furent effrayées. Il leur dit : ne soyez pas effrayées ; vous cherchez Jésus de Nazareth, le crucifié ; il est ressuscité, il n’est pas ici ; voici le lieu où on l’avait mis. Mais allez dire à ses disciples et à Pierre qu’il vous précède en Galilée : c’est là que vous le verrez, comme il vous l’a dit. »

1ère partie de la prédication : message aux enfants

AM Le récit du dimanche de Pâques commence donc avec une disparition. Jésus n’est plus là. Le tombeau est vide.

Comment interpréter ce vide ? Dans la vie, il y a des vides qui nous font peur.

Il y a des vides qui nous parlent de rien. Il y a des vides qui donnent le vertige. Y a-t-il des vides heureux ?

Pour essayer de comprendre, nous allons vous raconter une histoire.

(narrateur + les enfants)

Histoire de l’œuf (adaptée localement, d’après une histoire racontée dans un document alsacien.)

Elle se passe dans une Ecole biblique dans un village des Cévennes.

Dans ce groupe, il y avait un enfant de 12 ans. C’était Martin. Il était né avec un corps difforme et il avait un retard mental important. Souvent, il se tortillait sur son siège ou bien il poussait des grognements. Mais il arrivait aussi parfois qu’il parle clairement et distinctement, comme si un rayon de lumière avait pénétré les ténèbres de son cerveau.

Ses parents étaient heureux qu’il puisse venir à l’école biblique du temple, car à l’école du village, Martin ne trouvait pas sa place et il n’y avait pas d’institut spécialisé pour lui dans les environs.

L’atmosphère dans le groupe était souvent agitée, rassemblant 7 enfants aux âges contrastés : le plus petit, costaud, était en grande section, et la plus grande, petite de taille, était en CM 2 et se sentait souvent trop grande au regard de tous ces petits. Pas simple pour Rémi, l’unique moniteur d’école biblique, pourtant jeune, dynamique et très aimé de tous.

Lorsqu’approchait le printemps, les enfants étaient excités à la pensée que la fête de Pâques approchait avec son cortège de chocolats. C’était un moment magique où entre eux, il n’y avait plus ni petit ni grand, ni CP ni Cm 2, ni fille ni garçon. Tous égaux en Jésus-Christ face au chocolat.

Cette année-là, Rémi leur raconta, une fois de plus, l’histoire de Jésus-Christ. Il aimait leur dire : « la saison qui parle le mieux de Jésus, c’est le printemps ». Et pour souligner l’idée de la nouvelle vie que Jésus donne à chacun, Rémi donna à chaque enfant un grand œuf en plastique en leur disant : « Rendez vous dimanche prochain avec cet œuf et vous y mettez quelque chose dedans qui exprime pour vous une nouvelle vie. D’accord ? ”-

« Ouiiii ! »

Martin ne dit rien, il regarda seulement en l’air.

Le dimanche suivant, les enfants commencèrent avec un jeu dehors. Il faisait très beau ce matin là. Puis ce fut le moment de regarder les œufs que les enfants avaient ramenés. Ils étaient tous là, sur la table de la petite salle, dans un joli panier.

Rémi prit un premier œuf, dans lequel il trouva : … une fleur.

“Ah, oui, une fleur, c’est certainement le signe d’une vie nouvelle. Ce sont bien les fleurs qui nous annoncent le printemps. C’est de toi, Mathilde?”

« Oui »

Dans le deuxième œuf, il trouva … un morceau de rocher couvert de mousse : « C’est une bonne idée, la mousse aussi nous parle de la vie ».

« C’est de moi, dit Paul, mon grand-père m’a aidé ».

« Allons voir l’œuf suivant. Tiens, il y a un papillon dedans ! Ça, c’est un très joli symbole d’une vie nouvelle », dit Rémi. « Savez-vous que les premiers chrétiens ne mettaient pas des croix sur leurs tombes, ce sinistre instrument de supplice, mais un papillon ?

projection de la diapo : chenille devenant papillon

Le papillon leur parlait de la résurrection : comme la chenille se transforme en papillon, ainsi se transformera notre corps à la résurrection. C’est tout différent, beaucoup plus joli et pourtant issu du même être. Notre vie terrestre a une forme, notre vie céleste en aura une, issue de la première, mais différente.

Qui a trouvé ça ? Ah, c’est toi, Léa. Bravo.”

Rémi plongea à nouveau sa main dans le panier et lorsqu’il ouvrit l’œuf, il y trouva : RIEN. « Oh zut, pensa-t-il, cela doit être l’œuf de Martin, il n’a pas compris de quoi je parlais. J’aurais mieux fait d’appeler ses parents pour expliquer l’exercice afin de ne pas l’embarrasser de cette sorte ».

Et discrètement il reposa l’œuf dans le panier.

Lorsqu’il en prit un autre, une voix claire se fit entendre :

« Et moi… mon œuf ? », demanda Martin.

« Mais, Martin,… ton œuf est vide ! »

« Ben oui, c’est comme la tombe de Jésus ! »

Après un petit temps de silence, Rémi reconnut : « Tu as raison. Sais-tu pourquoi la tombe de Jésus était vide ? »

« Oui, oui, répondit Martin, Jésus a été tué et on l’a mis dedans. Après, Dieu l’aressuscité. La mort a perdu. C’est la vie qui a gagné ».

Heureusement, la cloche du village sonna midi, car Rémi était confus et très ému.

Merci Martin, de nous avoir rappelé que la mort n’a pas retenu Jésus, qu’il est désormais vivant, vivant autrement et vivant pour toujours.

Court silence

AM Nous allons à présent poser un signe d’espérance : (diapo chenille devient papillon)

Chant Alain Caburet pendant le collage

Les enfants quittent le temple et vont chercher les œufs dans le jardin.

AM -2ème partie prédication pour les adultes :

Je ne ferai pas une longue prédication aujourd’hui, beaucoup a été déjà dit et le sera encore d’ici la fin du culte. Juste un petit message en clin d’œil à nos amis de la synagogue de Sète.

Comme je le disais dimanche dernier, nous avons, pour quelques uns, participé à la fête de Pourim, où l’on fait mémoire de l’histoire de la Reine Esther. Exceptionnellement, un rabbin était à la synagogue, qui a beaucoup parlé… et j’ai retenu deux idées qui seront la colonne vertébrale de mon message d’aujourd’hui.

La première, c’est le mot « transformer ». La deuxième, c’est l’expression « mettre Dieu dans l’histoire ». Et je trouve que la combinaison de ces deux attitudes est une façon de vivre de la résurrection de Jésus-Christ. Car certes, il s’agit d’un événement qui a eu lieu il y a 2000 ans, mais si ce n’est qu’un événement qui a eu lieu il y a 2000 ans, il n’est pas étonnant que si peu y croient. L’événement de la foi, c’est cet événement qui a eu lieu il y a 2000 ans, mais aussi et c’est essentiel, le fait que cet événement puisse devenir une réalité pour chacun de nous aussi, ici et maintenant. Déjà, ici et maintenant.

Donc, premier mot, « transformer ». Déjà, lorsque nous assistions à la fête de Simba Thorah le soir du 7 octobre, un choix s’était posé face à nos amis juifs. Pouvait-on célébrer cette fête de la « joie de la Torah » ? Comment célébrer la joie alors que la tragédie de la prise d’otages venait juste d’avoir lieu, justement ce jour-là ? Eh bien oui, ils ont choisi de célébrer cette fête, tous en famille, avec les enfants qui dansaient et lançaient des bombons en l’air… Ils ont choisi de transformer… non pas de nier l’évènement, mais de ne pas se laisser écraser par le poids du tragique.

De même, la semaine dernière, nous entendions raconter l’histoire de la reine Esther ; la reine Esther, c’est celle qui a sauvé le peuple juif de l’extermination, et là aussi, sous la menace de l’anti-sémitisme et de l’extermination, il est question de faire la fête, de jouer comme des enfants, c’est une fête où tous se déguisent… bref, de mettre de la joie coûte que coûte au cœur du tragique. La joie plutôt que la victimisation. La joie plutôt que la plainte. La joie plutôt que la résignation. Alors bien sûr, je ne parle pas ici de l’attitude politique du gouvernement d’Israël -ça c’est un autre point ; la politique, c’est ce que font les humains. Mais sur le plan théologique, il s’agit de transformer la tragédie en joie, en danse et en fête. Cela me paraît très important de nous en souvenir, nous les chrétiens…

Transformer, c’est donc faire un choix. Faire le choix d’être acteurs de nos histoires de vie plutôt qu’en être les spectateurs passifs et résignés. C’est faire le choix de la vie dans tous les pans de notre existence : familiale, professionnelle, personnelle, d’Eglise, de société.

Deuxième aspect, mettre Dieu dans l’histoire. Car dans le récit du Livre d’Esther, nulle part Dieu n’est mentionné explicitement. Par contre, on peut le deviner présent au cœur de l’histoire à de multiples moments. Nous pouvons donc faire le choix soit de ne voir que la dimension humaine, soit de mettre Dieu dans l’histoire : oui, de mettre nous-mêmes Dieu dans l’histoire.

Et je pense qu’il en est de même dans nos histoires. Quoi que nous ayons vécu, quoi que nous vivions ou que nous aurons à vivre, nous pouvons choisir de mettre Dieu dans notre histoire. N’est-ce pas ce qu’ont fait les témoins de la Résurrection de Jésus ? Face au tombeau vide, les premiers témoins ont fait un choix. Ils ont choisi d’y voir la vie. Ils ont choisi de mettre Dieu dans l’histoire de Jésus, dans sa mort. Ils ont vu dans sa mort le fait que la mort n’avait pu retenir Jésus, et qu’il était donc vivant.

Alors on me dira : Donc ce n’est qu’une invention ? Eh bien non. Car si ce n’était qu’une invention, ce serait du déni, cela reviendrait à nier le Réel ; ou alors, ce serait de la pensée positive : on se contente de remplacer une pensée par une autre. Certes, cela a un effet, mais de courte durée, car ce n’est pas une transformation de fond. Cela n’aurait jamais pu tenir 2000 ans.

Mettre Dieu dans nos histoires, ce n’est pas se raconter des histoires. C’est interpréter nos histoires, à la lumière de notre volonté d’y mettre Dieu, mais aussi, et c’est indispensable, à la lumière de notre expérience personnelle, ou de celle d’autres personnes. C’est tenir compte de nos expériences personnelles de foi ; c’est tenir compte de la foi des témoins bibliques ; c’est tenir compte de personnes que l’on connaît qui peuvent dire leurs propres expériences de Jésus Vivant, encore aujourd’hui ; c’est percevoir la force de vie, la force divine qui a permis de relever Jésus de la mort.

C’est un peu comme une recette de cuisine, il y faut plusieurs éléments : le désir, la volonté de mettre Dieu dans nos histoires ; mais aussi l’expérience intérieure, la nôtre ou celle d’autres, ; et l’Esprit saint, l’Esprit divin qui a relevé Jésus de la mort fait le reste, c’est lui qui fait prendre la mayonnaise et fait en sorte que tout cela nous relève, nous remette debout et en marche, nous ressuscite, suscite à nouveau le goût de la vie, la joie, la danse et tout ce qui témoigne que l’Esprit de vie a repris le dessus dans nos existences.

Alors bien sûr, ce n’est pas tout cela qu’a dit le rabbin la semaine dernière… j’ai simplement repris ces deux expressions qui m’ont marquée dans sa prise de parole, et à mon tour, je les ai interprétées pour vous donner ce message d’aujourd’hui : Oui, mettre Dieu dans nos histoires, voilà ce qui peut les transformer, voilà ce qui peut les ressusciter, leur donner un éclairage nouveau, et nous donner le goût de la fête… le goût de la joie, le goût de danser carrément avec la Bible, car nous sommes alors animés de l’Esprit Vivant du Christ ressuscité !

Oui, Christ est ressuscité, Messie est déjà venu, il est déjà là, et il reviendra ! Amen.

Musique (orgue)

Chant 34/15 : « Mon rédempteur est vivant », § 1, 2, 3

AM- Liturgie de la Cène (…)

Michèle : Temps de la prière d’intercession + Notre Père

Il y a des gens pour qui Pâques n’a pas encore fait irruption au sein de leur vie, parce qu’ils sont anéantis par l’épreuve, ils n’ont pas encore senti pour eux mêmes que la pierre a été roulée…

Dans le temps de prière qui va suivre, en silence, nous remettons à Dieu :

ceux qui ont vécu l’expérience de la Résurrection,

ceux qui l’espèrent,

et ceux qui n’attendent plus rien …

AM -Il y a un problème : l’histoire n’est pas finie : il manque un verset !

Diapo avec le texte de Marc 16 v 8 – lu par voix off :

« Elles sortirent alors et s’enfuirent loin du tombeau, car elles étaient toutes tremblantes et bouleversées ; et elles ne dirent rien à personne, car elles avaient peur. »

La voix off se déplace et s’assied dans l’assemblée

AM Et oui, vous avez tous entendu comme moi : les femmes ont eu PEUR et elles n’ont RIEN dit !!!

Intervention de la voix off qui a repris sa place dans l’assemblée :

« Alors là, je ne comprends pas : comment ça se fait que nous sommes ici ? Qu’est-ce qu’on fait tous là dans ce temple ? Est-ce un miracle ou quoi ? Si les femmes de l’Evangile n’ont rien dit, alors qu’elles étaient les premiers témoins de la Résurrection de Jésus, comment se fait-il que 2000 ans après, nous parlions encore de lui, de sa vie, de sa résurrection qui a vaincu la mort ??! »

AM Réponse :

Si l’Evangile a pu se frayer un passage, traverser les siècles et venir jusqu’à nous en 2024, ici et dans le monde entier, c’est parce que personne n’a jamais pu faire taire ce que Jésus le Christ a été, lui qui a passé sa vie à remettre debout les accablés, à re-susciter la vie là où elle était piétinée, anéantie..

C’est parce qu’il y a eu une force de vie exceptionnelle, inouïe, plus forte que la peur des femmes face au mystère du tombeau vide. Cette force là, (aussi appelée ESPERANCE), personne n’a pu la retenir dans le tombeau…

Temps de l’offrande + MUSIQUE

Venir au culte, c’est se mettre à l’écoute, avec les autres, de ce que Dieu nous dit. C’est aussi un temps d’offrande : d’abord celui de notre temps, de notre amour, de nos questions, de nos joies, de nos peines….

C’est aussi un temps d’offrande matérielle pour le travail de notre Eglise : enseigner, témoigner et servir. Celui-ci vient exceptionnellement en début de ce culte pour ne pas perdre le fil de l’histoire avec laquelle nous allons cheminer…

Collecte en musique, les enfants faisant passer les corbeilles dans l’assemblée.

Temps de l’envoi

Diapo avec le texte de Marc 16 v 6-7 – lu par voix off :

« Vous cherchez Jésus, le crucifié ? Il est ressuscité. Il n’est pas ici ( …). Il vous précède en Galilée, c’est là que vous le verrez. »

La Galilée ne désigne pas d’abord un territoire géographique, mais elle symbolise le monde extérieur, l’humanité. A l’époque de Jésus, la Galilée était une région mal aimée, d’où rien de bon ne pouvait sortir, parce qu’étrangère, « païenne » comme on disait à l’époque.

Donc « GALILEE » est un peu synonyme du lieu où-l’on-n’a-pas-envie-d’aller, là où l’on n’aurait pas pensé à aller ! Et bien, sachez que c’est là où Jésus-Christ nous envoie pour témoigner de sa vie, de son amour, de son message qui relève !

Distribuer le signet : « et toi, où est ta Galilée ? »

Chant 52/19 : « une flamme en moi »

Bénédiction

Que l’espérance du Ressuscité brille au plus noir des nuits de vos peurs.

Que la musique de Pâques pour toujours déchire les ténèbres de vos angoisses !

Que le Christ Ressuscité vous tienne debout, fermes et confiants au long de vos jours et au-delà.

Allez dans la joie du Christ ressuscité ! Amen

Chant 51/16 : « A toi la gloire »

Vous êtes tous invités au pot de l’amitié pour y découvrir et partager quelques friandises pascales.

En sortant, un œuf va vous être donné, porteur du message de Paques.

L’œuf est vide, comme le tombeau. Allons chercher ailleurs celui qui est la vie .

Deux enfants se tiendront devant la porte, et donnent un œuf à chaque paroissien

Musique finale

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