Culte à Sète le 28 juillet 2024

Culte à Sète le 28 juillet 2024
MUSIQUE
Proclamation de la grâce et Accueil
La paix, la force et la joie nous viennent du Dieu de l’alliance. Il s’approche de
nous aujourd’hui comme hier, pour revivifier ce lien.
Vous qui êtes venus ce matin, la Divine Présence veut parler à votre cœur.
Vous qui entrez dans cette célébration, franchissez avec celui qui vous conduit, la
porte d’espérance.
Vous voici invités à répondre activement, par votre écoute, par votre prière et vos
chants, à l’amour de Dieu qui vous presse.
Ct 21-19 Seigneur nous arrivons, st 1, 2
Louange (chanson de Jean Ferrat que nous pouvons tout à fait adresser au
Seigneur notre Dieu)
Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre
Que serais-je sans toi qu’un cœur au bois dormant
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre
Que serais-je sans toi qu’un balbutiement ?
J’ai tout appris de toi sur les choses humaines
Et j’ai vu désormais le monde à ta façon
J’ai tout appris de toi comme on boit aux fontaines
Comme on lit dans le ciel les étoiles lointaines
J’ai tout appris de toi jusqu’au sens du frisson
J’ai tout appris de toi pour ce qui me concerne
Qu’il fait jour à midi, qu’un ciel peut être bleu
Que le bonheur n’est pas un quinquet de taverne.
Tu m’as pris par la main dans cet enfer moderne
Où l’homme ne sait plus ce que c’est qu’être deux
Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre ?
Ct 45-10 J’ai soif de ta présence
Prière de repentance
Devant Dieu, nous confessons notre péché
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Mon Dieu,
il me semble qu’à la fin des temps, je verrai tous les visages de ceux que j’ai
rencontrés.
Alors je lirai sur leur visage la ride que j’ai creusée, la bouche que j’ai tordue, la
grimace que j’ai sculptée, le regard que j’ai obscurci, et celui que j’ai éteint.
Je verrai toutes ces femmes et tous ces hommes qui étaient proches de moi et que
je n’ai pas su accueillir. Pourquoi ai-je laissé venir en moi ce qui fait mal et qui
blesse, ce qui rompt et qui détruit ?…
Et puis je te verrai, mon Dieu, je te verrai, toi qui m’as cherché, toi qui fus si proche,
et que j’ai tant délaissé. Pardonne-moi. Psaume 42, st 1 et 3
Déclaration du pardon
Voici dit le Seigneur, je tourne mon visage vers vous.
Je vous donne ma parole de paix.
Je m’approche de chacun d’entre vous, pour redresser celui qui est courbé,
pour apaiser celui qui est angoissé, pour délivrer le prisonnier.
« C’est impossible », diras-tu.
Eh bien pour chacun, chacune de vous, aujourd’hui, je fais l’impossible. Amen.
Ct 44-15 C’est vers toi que je me tourne
Prière d’illumination
Esprit Saint, tu donnes la saveur de la vie nouvelle à la parole des Ecritures.
Lorsque tu agis dans nos cœurs, lorsque ta lumière éclaire notre regard, lorsque
ton souffle rend attentives nos oreilles, il y a là, dans l’écoute et dans la
méditation des Ecritures, quelque chose qui ouvre à l’espérance, à la confiance, à
l’envie d’aimer. Viens maintenant et accomplis ton œuvre en nous. Insuffle leur
sens aux mots de sorte que nous ne nous méprenions pas en les entendant, de
sorte qu’ils nous portent et nous supportent dans notre foi et dans notre confiance
en ce qui nous est promis par Dieu. Amen.
Lectures bibliques
Nous lisons dans le 2ème livre de Samuel, au chapitre 6, les versets 12 à
15 (Aline)
3
On dit au roi David : Le Seigneur a béni la maison d’Obed-Edom et tout ce qui
lui appartient, à cause du coffre de Dieu. Alors David se mit en route et, dans la
joie, il fit monter le coffre de Dieu depuis la maison d’Obed-Edom jusqu’à la
Ville de David. Quand ceux qui portaient le coffre du Seigneur eurent fait six pas,
il sacrifia un taureau et une bête grasse. David dansait de toute sa force devant
le Seigneur ; David portait un éphod de lin comme un pagne. David et toute la
maison d’Israël firent monter le coffre du Seigneur avec des cris de joie et des
sons de trompette.
Nous lisons le psaume 149, les versets 1 à 5, et le psaume 150 (Aline )
Alléluia !
Chantez au Seigneur un chant nouveau !
Louez le Seigneur dans l’assemblée de ceux qui lui sont fidèles !
Israël, réjouis-toi : il est ton créateur ;
habitants de Sion, exultez ! Il est votre roi.
Louez le Seigneur par des danses,
célébrez-le au rythme du tambourin
et au son de la lyre ! Car le Seigneur trouve son bonheur dans son peuple,
il honore les personnes qui sont humbles en les sauvant.
Que ceux qui lui sont fidèles soient en fête et rendent gloire à Dieu !
Qu’ils crient de joie, même pendant la nuit !
Louez le Seigneur !
Louez Dieu dans son sanctuaire !
Louez-le dans la voûte céleste où se déploie sa puissance !
Louez-le pour ses hauts faits !
Louez-le selon l’immensité de sa grandeur !
Louez-le au son de la trompe !
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Louez-le avec le luth et la lyre !
Louez-le avec le tambourin et avec des danses !
Louez-le avec les instruments à cordes et la flûte !
Louez-le avec les cymbales sonores !
Louez-le avec les cymbales de l’acclamation !
Que tout ce qui respire loue le Seigneur ! Amen !
Ct Quand l’Esprit de Dieu habite en moi
Prédication
introduction
Aujourd’hui, la science nous indique que la musique a le pouvoir de modifier
l’anatomie et le fonctionnement du cerveau humain, et ceci n’est pas réservé
uniquement à ceux qui pratiquent la musique, aux musiciens professionnels. De
nombreuses études montrent que la simple écoute musicale allume dans notre
cerveau une « véritable symphonie neuronale ».
Si la musique a un tel pouvoir sur nous, c’est que l’écoute, et plus encore la
pratique musicale mais déjà l’écoute, stimule le cerveau bien au-delà du cortex
auditif. Elle engage (l’écoute) de nombreuses régions du cerveau impliquées dans
l’action, les émotions et l’intellect. Et tout cela crée un cercle vertueux au niveau
de la cognition – de l’action – et de l’émotion. Et quand on expérimente un
moment musical très plaisant, les interactions entre ces régions augmentent. Le
cerveau produit même de la dopamine – entre autres. Il est démontré aussi que
l’écoute de la musique aide à contrecarrer les émotions négatives, par les
ressentis positifs qu’elle inspire ; de plus, l’écoute de la musique détourne
l’attention de la souffrance physique (c’est pourquoi elle est utilisée aussi dans
les hôpitaux).
I- Musique et théologie
Plusieurs siècles avant ces démonstrations scientifiques, les Réformateurs Luther
et Calvin, fondateurs du protestantisme, se sont posés la question de la musique
sur le plan théologique. Comment penser la musique par rapport à Dieu, à
l’évangile ? et ils y ont apporté des réponses légèrement différentes. Calvin, lui,
en ce qui concerne aussi bien l’écoute de la musique, que le fait d’entraîner les
fidèles à chanter ensemble (chorale), il considère que c’est important, et ce, sur
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deux aspects : d’une part, la fonction pédagogique (la musique facilite la
mémorisation des textes bibliques, du catéchisme…), d’autre part, la fonction
sociale (sentiment de communion dans le chant et l’écoute de la musique) ;
cependant il reste méfiant à l’égard de la musique libre, hors du culte, et
craignant les débordements esthétiques, il bannit la musique à plusieurs voix au
culte.
« Et certes, si le chant est accommodé à une telle gravité qu’il convient d’avoir
devant Dieu et devant ses anges, c’est un ornement pour donner plus de grâce et
dignité aux louanges de Dieu et c’est un bon moyen pour inciter les coeurs et les
enflammer à plus grande ardeur de prier, mais il se faut toujours donner garde
que les oreilles ne soient plus attentives à l’harmonie du chant que les esprits au
sens spirituel des paroles » (Calvin) Il valorise davantage l’écoute des paroles du
chant, plutôt sur l’émotion causée par la musique.
Luther, quant à lui, lie vraiment musique et parole, et il le fait de manière critique
à l’égard de ce monde de l’image qu’était la société occidentale du XVIème s. En
effet, cette période du Moyen Age finissant se définit par une prédominance du
visuel. L’imprimerie est apparue tout récemment et la langue utilisée dans les
messes est le latin (donc incompréhensible pour les gens du peuple). Les Eglises
sont remplies d’imagerie et l’eucharistie comme signe visible est placé comme
centre de la messe ; de même, le fait de mettre en valeur les œuvres, donc de ce
qui se voit, tout ceci amène Luther à considérer que l’Eglise d’alors maintient
une prédominance du visuel. Que dirait-il de la société d’aujourd’hui !!
Il considère que « Les miracles de la vue sont bien moindres que ceux des
oreilles » . En effet, l’être humain étant essentiellement relationnel (que ce soit
avec Dieu, avec le monde, avec lui-même et avec les autres), la parole et l’écoute
sont fondatrices et structurantes pour lui – d’autant que le Dieu biblique est un
Dieu qui parle et qui appelle à écouter.
La musique, il la considère comme une « créature de Dieu », et la musique dans
ses formes les plus variées (pas seulement religieuse ; il considère que « la plus
sophistiquée des musiques n’est pas plus divine que le chant d’un oiseau »). Pour
lui, « la musique est d’origine divine, elle est un très grand don de Dieu » fait à
l’homme, et « parmi les plus excellents ». Elle « rend les âmes joyeuses ; elle fait
fuir le diable ; elle produit une joie innocente et, en même temps, fait périr les
colères, les passions, l’orgueil ». Il donne ainsi la première place à la musique
juste après la théologie, en prenant exemple sur « David et tous les prophètes qui
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exprimèrent en vers et en chants tout ce qu’ils avaient à dire ». Pour lui, la
musique est bonne parce qu’elle est génère de paix, une paix intérieure et
individuelle.
Donc la musique, proche de l’évangile, mais pas identique à l’évangile en valeur,
car elle reste un moyen « naturel », comme le mariage, la famille, l’économie, la
politique, dont on va pouvoir soit faire un bon usage, soit faire un mauvais usage.
Le mauvais usage étant lorsque la musique est mise au service de la gloire de
l’homme et non de la gloire de Dieu.
En dehors de cette limite, musique et évangile s’appellent mutuellement en vue
d’instaurer le Règne de Dieu.
Luther estime que le langage musical est le plus approprié pour soutenir,
interpréter, commenter, compléter le message de l’évangile, ou encore en
faciliter l’intériorisation. La musique a quasiment un rôle de prédication
(psaumes). « Les notes rendent le texte vivant » écrit-il (cantiques). La musique
frappe une autre dimension de la perception humaine qu’est le sentiment ; ainsi,
grâce à la musique, c’est l’homme tout entier, avec son corps, qui est pris à partie
par l’évangile. Pour lui, « celui qui se prétendrait chrétien et ne chanterait pas ne
le serait pas réellement » !
La musique devient ainsi parabole de l’évangile car Dieu peut prêcher sa bonne
nouvelle aussi à travers de la pure musique.
Elle a aussi un rôle pédagogique pour lui (comme pour Calvin) car elle aide à
bien faire entrer l’évangile dans les mémoires. Ainsi, il va préparer avec son ami
Johann Walter des chants spirituels contenant le catéchisme luthérien, le
décalogue, la foi, le Notre père, les sacrements et les grandes fêtes. Il s’agissait
de faire comprendre et de mémoriser un certain nombre de vérités essentielles à
l’autonomie du croyant. (choix du couple musique/évangile, à la différence des
images qui étaient utilisées dans l’Eglise catholique)
Enfin, la musique revêt une dimension cultuelle. C’est pourquoi Luther propose à
ses communautés de chanter des Psaumes, de façon à aider les fidèles à dire leur
louange et toutes leurs prières par ce moyen. Il a même proposé d’adapter des
paroles religieuses à des mélodies connues (musiques de Brassens par exemple),
pour faciliter la prière pour tous (églises évangéliques) et mieux rendre gloire à
Dieu, ce qui doit être la seule finalité de la musique.
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II- Rendre gloire à Dieu, louer Dieu à travers la musique instrumentale, à travers
le chant, et même à travers la danse, comme nous l’avons entendu de David qui
se mit, dans sa joie, à danser de toutes ses forces devant le Seigneur !
Dimanche dernier, j’ai prêché sur le lépreux samaritain que Jésus a guéri, le seul
parmi les dix qui est revenu sur ses pas pour rendre gloire à Dieu de l’avoir guéri.
Le seul qui ait été capable de gratitude, qui ait réalisé le poids, la valeur de l’amour
divin, en venant dire « merci ». Et je terminais ma prédication par ce verset du
psaume 118 : « Je m’écrie: Loué soit l’Eternel! Et je suis délivré de mes ennemis. »
Si le fait de louer Dieu délivre le fidèle de ses ennemis, c’est donc que la louange
n’est pas une œuvre humaine. Elle est bel et bien un don de Dieu. Dieu nous
donne la possibilité du chant, de la musique, de la danse, pour nous permettre de
dialoguer avec lui, de lui répondre, de maintenir la relation à lui comme une
relation vivante qui implique tout notre être, y compris notre corps. Oui, la
louange est un don de Dieu, elle est une bonne nouvelle : car elle nous délivre de
nos ennemis.
Louer Dieu, tout le monde peut le faire. Il n’est pas obligatoire d’avoir une belle
voix ni de savoir chanter… mais déjà se laisser imprimer par les chants, essayer
de les fredonner au culte, les laisser revenir en soi, et même utiliser youtube pour
les chanter en mode karaoke ! N’hésitez pas à chanter Dieu, n’hésitez pas à
écouter de la belle et bonne musique, de ces musiques qui enchantent l’âme et la
rende à la fois joyeuse et sensible, capable de gratitude et d’émerveillement !
« Eveille-toi, ma gloire ! Eveille-toi, harpe, cithare, que j’éveille l’aurore ! »,
chante le psaume 57
« Au fond (écrit quelqu’un), la louange, c’est ce qui fait lever le jour et tenir
l’homme debout ; c’est ce qui rafraîchit les regards usés et les cœurs las ! Avant
d’être un chant de grâces, la louange se présente comme une conquête sur toutes
les forces d’obscurité (désespoir, terreur, vengeance…). Certes, elle ne ferme pas
les plaies, mais elle transforme les blessures en bouches bénissantes. Elle ne
vainc ni la mort ni le mal, mais, tant qu’une voix la porte encore en ce monde,
elle convoque l’amour et la beauté pour leur faire face, et suspendre, le temps
d’un cantique, leur emprise ». (Jacqueline Kelen)
Oui, la louange est un don de Dieu que nous pouvons nous approprier à chaque
instant. A chaque instant, je peux m’écrier : « Béni sois-tu, Seigneur mon Dieu »,
et être délivré de mes ennemis.
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Alors merci mon Dieu, merci infiniment pour ce don magnifique que tu nous
donnes pour toujours : la musique, le chant, la danse, merci pour tous les talents
de musiciens et de chanteurs, et merci pour la possibilité de te dire « merci » de
toutes les manières possibles et imaginables ! Amen.
Silence – musique
Ct 12-01 Je louerai l’Eternel, st 1, 3, 4
Confession de foi
Je crois en Dieu, notre Père,
Je crois qu’il a créé le monde pour l’homme et la femme, dans la joie et
l’émerveillement
Je crois qu’en Jésus-Christ, le fils de Dieu, il est venu chez nous et pour nous. Il a
vécu comme nous, mais en allant jusqu’au bout de la vérité, de l’amour et du don.
Je crois en l’Esprit Saint, par qui le monde reçoit la vie et l’amour, et qui rend
possible toute justice et toute espérance.
Je crois que nous ne sommes pas des individus isolés, mais un peuple, le peuple
de Dieu qui est, malgré tout, signe d’unité et d’amour, signe de la présence et de
la tendresse de Dieu.
Je crois que le monde est déjà sauvé, que le mal est déjà vaincu, que l’homme est
déjà renouvelé.
Mais je sais que cette résurrection doit se faire chaque jour, jusqu’à ce que Jésus
nous rende semblable à lui. C’est pourquoi j’attends un monde nouveau.
Ct 12-07, st 1, Tournez les yeux vers le Seigneur
Offrande (musique)
Voici venu le moment du don.
Don d’amour et don de soi,
Par l’offrande, nous exprimons notre soutien à l’Eglise
pour qu’elle soit toujours un lien vivant,
de rencontre les uns avec les autres et de rencontre avec Dieu,
pour qu’elle témoigne de l’amour de Dieu auprès de tous.
Annonces
Prière d’intercession (Maria)
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Merci Seigneur, parce qu’une nouvelle fois, ta Parole est venue nourrir nos
existences.
Quant nous te prions pour que notre société guérisse de sa violence, déracine
d’abord en nous-mêmes les germes de cette violence.
Quand nous te prions pour que le sexisme et le racisme cessent de déchirer la
communauté humaine, aide-nous d’abord à quitter nos peurs.
Quand nous te prions pour que soit brisée la fatalité de l’inceste et du viol, fais-
nous d’abord voir ce qui nous porte nous-même à asservir l’autre.
Quand nous te prions pour les millions d’êtres humains qui vivent la cruelle
condition de réfugiés, aide-nous à veiller nous-mêmes sur les lois qui doivent
préserver les plus faibles parmi nous.
Quand nous te prions les uns pour les autres, en particulier pour ceux et celles qui
traversent l’ombre et le désespoir, préserve-nous de toute indifférence à leur égard.
Nous faisons silence et te nommons dans le secret de nos cœurs les personnes que
nous te confions tout particulièrement. (silence)
Nous mêlons notre prière à celle de Jésus en te disant :
Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que
ta volonté soit faite, sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain
de ce jour, pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous
ont offensés. Ne nous laisse pas entrer en tentation mais délivre-nous du mal. Car
c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des
siècles. Amen.
Envoi et Bénédiction
Que l’Esprit de bienveillance du Seigneur élargisse notre cœur et l’ouvre à
tous ceux que nous allons rencontrer. Que son amour porte en nous des fruits de
bénédiction.
Bénédiction : Dieu est proche de chacun, chacune de nous. Il nous donne
sa paix, sa joie, et la chaleur de son amour. Amen
Ct 31-22, st 3 Quand s’éveilleront nos cœurs

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