Culte à Sète le 24 mars 2024 – Rameaux

Culte à Sète le 24 mars 2024 – Rameaux

Accueil

Bienvenue chacun, chacune, pour ce temps du repos, ce temps de l’écoute, ce

temps où nous venons reprendre des forces et partager notre joie d’avoir été

rencontrés et appelés par l’Amour fou de l’Eternel, en notre Seigneur Jésus-Christ,

Aujourd’hui, dimanche des Rameaux, dernier dimanche avant la grande fête de

Pâques, que la paix, la félicité, la plénitude de notre Seigneur et Père soit avec vous

tous et vous toutes ! Amen.

spontané

Louange

Je vous invite à la prière de louange

Ami des hommes, Sauveur béni, Refuge solide, abri sûr,

Bonté qui exclut toute méchanceté, toi qui pardonnes le péché le plus obscur, et

qui guéris toute blessure, toute maladie, toi qui trouves toujours un possible pour

ouvrir nos impasses, nous te louons !

Ô route de notre vie, toi qui es le premier guide dans la voie de l’amour,

Toi qui nous conduis avec douceur dans notre marche vers la lumière,

Toi qui nous donnes la confiance et qui ne nous abandonnes pas dans nos chutes,

nous te louons Seigneur !

Clarté sans ombre, toi qui nous enveloppes et nous couvres dans notre misère, toi

qui nous illumines des rayons de ta grandeur infinie, toi qui nous rends glorieux à

nouveau dans ta lumière, toi qui nous renouvelles et nous rends notre beauté

première, nous te louons Seigneur notre Roi ! Amen

Ct 12-13 Je chanterai le nom du Seigneur, st 1, 2, 4

Prière de repentance

Assurés de l’amour de Dieu en Jésus-Christ, reconnaissons notre errance.

Père, dans la confiance, nous reconnaissons devant toi qu’il y a beaucoup en

nous pour nous séparer de toi : la tiédeur de notre amour… la faiblesse de notre

foi…, la pauvreté de notre service… sans compter tout le souci qui nous assaille

et nous fait douter…

SILENCE2

Nous savons que tu nous aimes, ta Parole nous l’affirme: Jésus-Christ est venu

dans le monde pour nous le montrer et pour nous délivrer. Par ta grâce, tu es

présent dans notre vie et dans le monde. Accorde-nous ton pardon. Augmente

notre foi ; donne-nous confiance en toi ; appelle-nous à ton service. Amen.

spontané

Déclaration du pardon

L’Eternel ne garde pas rancune à toujours. A qui revient à lui sincèrement, il

offre la joie de son pardon. Il le libère du poids du passé et l’ouvre ainsi à un

nouveau jour. Oui, le Seigneur est bon. Son amour est pour toujours et sa fidélité

dure de génération en génération. Amen. spontané

Prière d’illumination

Seigneur, nous voici rassemblés à l’écoute de ta parole. Souffle ton Esprit !

Souffle ton Esprit et nous entendrons ta parole ! souffle ton Esprit et nous

accueillerons ta parole ! souffle ton Esprit et nous proclamerons ta parole !

Souffle ! nous hissons notre voile… souffle ! nous ouvrons les fenêtres…

souffle ! nous élargissons notre tente. Souffle ton Esprit, il sera pour nous Esprit

de confiance et de gratitude, Esprit de joie et de foi, Esprit d’échange et de

louange. Amen.

Lectures bibliques

Nous lisons dans la lettre de Paul aux Philippiens, au chapitre 2, les versets 6

à 11 :

Comportez-vous entre vous comme on le fait quand on est uni à Jésus Christ :

Lui qui était de condition divine, il ne s’est pas prévalu d’être l’égal de Dieu,

mais il s’est vidé de lui-même en se faisant vraiment serviteur,

en devenant semblable aux humains ;

Reconnu à son aspect comme humain, il s’est abaissé lui-même en devenant

obéissant jusqu’à la mort — la mort sur la croix. C’est pourquoi Dieu l’a

souverainement élevé et lui a accordé le nom qui est au-dessus de tout nom, pour

qu’au nom de Jésus, tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la

terre, et que toute langue reconnaisse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire

de Dieu, le Père.

Nous lisons dans l’évangile selon Marc, au chapitre 11, les versets 1 à 10 :3

Quand ils approchent de Jérusalem, près des villages de Bethfagé et de Béthanie,

ils arrivent vers le mont des Oliviers. Jésus envoie deux de ses disciples. Il leur

dit :

« Allez au village qui est devant vous. Dès que vous y entrerez, vous trouverez

un petit âne attaché, sur lequel personne ne s’est encore assis. Détachez-le et

amenez-le-moi. Si quelqu’un vous demande : “Pourquoi faites-vous cela ?”,

dites-lui : “Le Seigneur en a besoin, mais il le renverra ici sans tarder.” » Ils

partirent et trouvèrent un petit âne dehors, dans la rue, attaché à la porte d’une

maison. Ils le détachèrent. Des gens qui se trouvaient là leur demandèrent : « Que

faites-vous ? pourquoi détachez-vous cet ânon ? » Ils leur répondirent ce que

Jésus avait dit, et on les laissa aller.

Ils amenèrent l’ânon à Jésus ; ils posèrent leurs manteaux sur l’animal, et Jésus

s’assit dessus. Beaucoup de gens étendirent leurs manteaux sur le chemin, et

d’autres y mirent des branches vertes qu’ils avaient coupées dans la

campagne. Ceux qui marchaient devant Jésus et ceux qui le suivaient criaient : «

Hosanna ! Que Dieu bénisse celui qui vient au nom du Seigneur ! Que Dieu

bénisse le règne qui vient, le règne de David notre père ! Hosanna au plus haut

des cieux ! ».

Jésus entra à Jérusalem dans le temple. Après avoir tout regardé autour de lui, il

partit pour Béthanie avec les douze disciples, car il était déjà tard.

Puis dans l’évangile selon Marc, au chapitre 14, les v. 3 à 9 :

Jésus était à Béthanie, dans la maison de Simon le lépreux ; pendant qu’il était à

table, une femme entra avec un flacon d’albâtre plein d’un parfum très cher, fait

de nard pur. Elle brisa le flacon et versa le parfum sur la tête de Jésus. Certains

de ceux qui étaient là s’indignaient : « À quoi bon avoir gaspillé ce parfum ? On

aurait pu le vendre plus de 300 pièces d’argent et les donner aux pauvres ! » Ils

critiquaient sévèrement cette femme. Mais Jésus dit : « Laissez-la tranquille.

Pourquoi la tourmenter ? Ce qu’elle a accompli pour moi est vraiment beau. Car

vous aurez toujours des pauvres avec vous, et toutes les fois que vous le voudrez,

vous pourrez leur faire du bien ; mais moi, vous ne m’aurez pas toujours. Elle a

fait ce qu’elle a pu : elle a d’avance parfumé mon corps afin de le préparer pour le

tombeau.

Je vous le déclare, c’est la vérité : partout où la bonne nouvelle sera annoncée,

dans le monde entier, on racontera, en mémoire d’elle, ce que cette femme a fait.

»

Ct 33-21 O Jésus ta croix domine4

Prédication

Aujourd’hui, nous célébrons le dimanche des Rameaux, dernier dimanche avant

Pâques. Nous célébrons le récit de l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem… de

Jérusalem, Jésus ira à Béthanie, où il recevra une onction bien particulière, puis il

se retrouvera avec ses disciples au mont des Oliviers pour les derniers entretiens

avec ses disciples et sa prière auprès du Père… avant de retourner à Jérusalem où

se déroulera l’essentiel du récit de sa Passion.

Pour aujourd’hui donc, nous voyons Jésus acclamé : Jésus connu et reconnu,

reconnu comme envoyé de Dieu, reconnu comme Celui qui vient au Nom du

Seigneur. Reconnu, oui, mais selon quelle compréhension ? « Que Dieu bénisse

le règne qui vient, le règne de David notre père», chante la foule… La foule

reconnaît donc bien un Roi, un Roi issue de la dynastie de David… ils ont

reconnu sa valeur, ils voient en Jésus le Sauveur qu’ils attendaient, celui qui

pourrait les libérer des oppresseurs successifs et les sortir de leur misère… oui,

ils le reconnaissent et mettent leur espoir en lui, ils veulent en faire leur roi,

comme nous-mêmes voudrions en faire notre Président de la République.

Quel type de règne pourrait bien occuper Jésus ? Un règne de quelques années,

de quelques décennies tout au plus… quel type de roi pourrait-il bien être pour

eux ? un roi que l’on adore un jour et qu’on délaisse le lendemain, dès que le

vent tourne, dès qu’il fait peur… d’ailleurs, de toute cette foule en liesse, qui sera

encore présent au pied de la croix de Jésus, quand l’heure du Golgotha aura

sonné ?

Foule fragile, apeurée, ballottée au gré des vents et des marées… elle reconnaît

bien là son Messie, puisqu’elle lui adresse ce « hosanna » ; « hosanna », c’est la

transcription de l’hébreu hoshia’nna, terme qui, à l’origine, était adressé à Dieu

pour qu’il garde et sauve les pèlerins qui montaient au temple… oui, la foule

espère et acclame, mais elle ne comprend pas encore quel est le règne de ce roi.

C’est effectivement bien un roi qui s’avance, mais son règne n’est pas de ce

monde. Voilà ce qu’ils n’avaient pas encore compris. Son règne n’est pas de ce

monde.

Ce roi, déjà, il est pauvre, il ne possède rien en propre. Il n’a même pas une salle

à manger pour accueillir son dernier repas ; cette salle à manger, il lui faut

l’emprunter. Ce roi, il n’a même pas un ânon pour se déplacer ; cet ânon aussi, il

va lui falloir l’emprunter pour se déplacer. Il n’aura même pas un tombeau, ce5

roi : même son tombeau lui sera prêté ; de même qu’à sa naissance, il n’avait pas

de berceau, il avait dû être installé dans l’auge des animaux.

Pas un lieu où reposer sa tête, pas une salle pour faire la fête, pas un lieu pour

finir ses jours. Rien, absolument rien à lui. C’est un roi qui a dû emprunter et

rendre les biens d’autrui pour vivre sur cette terre. Alors quand la mort arrivera,

elle n’aura plus rien à lui ravir, car il avait choisi de vivre sans avoir, d’être

seulement par la grâce de biens prêtés.

Il faudra que la Crucifixion et la Résurrection aient lieu pour que la foule

comprenne, et encore, pas tous, car si la mort de Jésus est considérée comme

historique, la résurrection, elle, est un fait de foi. Et tous ne seront pas au

bénéfice de la révélation que Jésus est vivant.

C’est donc seulement après la Crucifixion et la Résurrection qu’apparaîtra

vraiment qui est Jésus. Pas seulement un prophète, pas seulement un sage, pas

seulement un homme vertueux, pas seulement un envoyé de Dieu, mais celui qui

manifeste Dieu sur terre, qui le révèle jusqu’au bout de son existence.

C’est peut-être cela que pressent la femme au parfum ; c’est peut-être cela qu’elle

intuite, elle qui, bien avant la Passion de Jésus, le dit déjà.

La femme sans nom, la femme sans mots, la femme sans invitation qui fait

irruption chez Simon. La femme sans mots et pourtant qui parle, mais qui parle

autrement, par ses gestes, par sa capacité à faire du symbole. On confond trop

souvent Parole et mots, comme si une Parole ne devait s’exprimer que par des

mots, ou comme si tous les mots étaient des Paroles. Non bien sûr. Jésus, lui,

entend même sans les mots ; comme Dieu qui entend nos soupirs.

Alors oui, le geste de cette femme est parole, il est même une reprise du psaume

45 :

« Ecoute, ma fille, regarde et tends l’oreille ; oublie ton peuple et ta famille.

Le roi désire ta beauté ; puisqu’il est ton seigneur, prosterne-toi devant lui. »

La femme alors, exprime tout son amour en dilapidant une fortune l’instant d’une

seconde, le temps de fracasser son vase… un an de salaire d’un ouvrier agricole

est réduit à néant en une fraction de seconde… de quoi révolter les bien-pensants

du groupe…

Mais Jésus défend la femme. Ce n’est pas qu’il soit favorable au gaspillage ou

qu’il critique le souci des pauvres, mais ici se joue tout autre chose. Ici, on n’est6

pas dans la logique du monde. Ici se situe la révélation du Règne de Dieu. Il nous

faut donc quitter les logiques marchandes et morales du monde pour entrer dans

une tout autre logique : la logique du don, de l’abondance, de l’amour et du beau.

La logique du « pour rien », contre rien, en échange de rien… la logique de la

totale gratuité du geste d’offrande.

En une fraction de seconde, le règne de Dieu est là pour cette femme.

La femme, elle, ne sait rien. Et pourtant, elle sait tout. L’intuition, c’est cela. Sans

information ni connaissance, et pourtant, savoir. Elle sait que cet homme est roi.

Elle l’oint. Elle se fait prophétesse de Dieu, reconnaissant sa royauté, une royauté

qui n’est pas de ce monde, qu’aucun des proches de Jésus n’a encore compris.

Sans savoir, pourtant elle sait qu’il est Roi dans le Règne de Dieu. Sans savoir,

elle sait que Jésus devra passer par la mort puisqu’elle parfume d’avance son

corps pour l’ensevelissement – corps qui, d’ailleurs, ne pourra pas être embaumé

puisqu’il aura disparu du tombeau.

Sans savoir, elle sait que la mort ne pourra le retenir et que son règne sera éternel.

Dans cette rencontre, qui est une rencontre personnelle et non pas au sein d’une

foule anonyme, dans ce cœur à cœur, dans ce tête à tête avec Jésus Seigneur,

cette femme témoigne que là se joue l’essentiel de son existence, car ici se joue

le mystère du Règne de Dieu. Il se joue ici pour elle quelque chose de

fondamental, quelque chose qui va lui permettre d’être fondée sur le roc. Elle est

comme née de nouveau, née de la rencontre avec le Grand Vivant, et cette

naissance la destine à une mémoire éternelle.

La « mémoire » que nous faisons de cette femme encore aujourd’hui n’est bien

sûr pas la vénération d’une « sainte femme » ; c’est la mémoire qui maintient

vivante la possibilité d’une nouvelle naissance pour chacun, chacune de nous.

Nous faisons mémoire qu’il est possible pour chacun que surgisse une rupture

dans notre existence, qui nous ouvre à un ailleurs, un autre espace de nous-

mêmes où règne le tout-autre. Le moment où la logique de ce monde est

suspendue provisoirement et où dans la rencontre avec le Crucifié, une nouvelle

réalité surgit et un individu nouveau naît à l’existence. Amen.

musique

Ct Jésus ta sainte présence (melodie 46-05 x3) RESTER DEBOUT

Confession de foi (dans la lettre aux Philippiens, une des plus anciennes

confession de la foi chrétienne)7

Jésus, qui était de condition divine,

ne s’est pas prévalu d’être l’égal de Dieu,

mais il s’est vidé de lui-même,

en se faisant vraiment serviteur,

en devenant semblable aux humains.

Reconnu à son aspect comme humain,

il s’est abaissé lui-même

en devenant obéissant jusqu’à la mort — la mort sur la croix.

C’est pourquoi Dieu l’a souverainement élevé

et lui a accordé le nom qui est au-dessus de tout nom,

pour qu’au nom de Jésus ,

tout genou fléchisse

dans les cieux, sur la terre et sous la terre,

et que toute langue reconnaisse

que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu, le Père.

spontané

Offrande

Un collègue a écrit un jour dans le Parole pour Tous, un commentaire indiquant

que le don est une hygiène de vie. J’aime cette image du don comme hygiène de

vie.

En effet, comme Dieu se manifeste en donnant, nous manifestons nous-même la

présence de Dieu en nous en donnant à notre tour. Voici le moment où la possibilité

du don vous est offerte, c’est le moment de l’offrande, libre et joyeuse !

Annonces

Annoncer le débat autour d’un film le 30 mars et culte d’installation du CP (JF

Breynes) du 7 avril + repas partagé

Besoin de bras pour récupérer un canapé pour la salle kt + véhicule ? un soir de

la semaine

Prière d’intercession

…8

Envoi et Bénédiction

L’Eternel te donne sa paix, il met sa confiance en toi, il compte sur toi, il espère

en toi et t’accompagne sur le chemin de la Vie.

Que l’Eternel vous bénisse, qu’il vous garde éveillés et vigilants, et qu’il

maintienne en vous la soif, la quête de sa présence ! Amen

spontané

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