Culte à Sète le 21 janvier 2024

Culte à Sète le 21 janvier 2024

Salutation

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Spontané All 31/30 « nous avons vu les pas »

Louange

Toi notre Dieu, tu nous as donné des mains, pour serrer d’autres mains, et non pour les fermer en poings violents.

Toi Jésus, avec tes mains, tu as relevé le pauvre, l’exclu ; tu n’as pas jeté la pierre ; tu as partagé le pain, tu as porté ta croix. Toi Jésus, avec tes mains, tu as fait passer Thomas du doute à la foi. Tes mains de ressuscité nous invitent à espérer, à nous prendre en main, à ne pas baisser les bras devant le tragique de l’existence.

Toi notre Dieu, apprends-nous à mieux partager, parce que nos mains sont telles que nous les utilisons ; elles sont le prolongement du cœur, elles disent notre façon d’aimer, elles deviennent ainsi tes mains à toi, celles qui donnent la vie. Merci pour nos mains qui parlent de toi. Amen.

Ct 21-14 Les mains ouvertes

Prière de repentance

Seigneur notre Dieu, nous ne voulons pas nous blâmer, nous meurtrir, nous accuser de tous les maux. Nous voulons simplement nous placer devant Toi, devant ta lumière d’amour. Nous savons que tu n’en profiteras pas pour nous humilier. Tu viendras seulement nous révéler le mal que nous causons et qui nous gangrène nous-mêmes ainsi que notre société et notre communauté de vie ; tu viendras nous révéler à quel point nous préférons mettre notre confiance en nos petits esprits divisés plutôt qu’en ton Souffle vivant, unifiant et renouvelant. Oui seigneur, nous ne voulons nous culpabiliser, mais apprends-nous néanmoins à oser le face à face tranquille et vrai avec toi. Amen. silence

Spontané Seigneur mon Dieu, All 48-04 st 1

Parole de résurrection de la part de Dieu

Nous ne pouvons nous prévaloir de rien devant notre Dieu. Pourtant, il ne nous accable pas. Son amour pour ceux qui le respectent est aussi vaste que l’univers autour de la terre. Il met nos torts, nos sentiments de culpabilité et tout ce qui pèse sur nos consciences à l’extrême opposé de là où nous sommes. Oui, Dieu nous aime comme des parents qui choient leurs enfants. Puissions-nous, chacun, chacune, recevoir cet amour gratuit, en vivre, et le partager dans notre quotidien. Amen.

Spontané Dieu va faire encore

Prière

Seigneur, tu soutiens toutes choses par ta parole puissante, plus efficace qu’une épée à deux tranchants.
Dis seulement un mot, Seigneur, un mot pour moi ; dis seulement un mot pour moi, et je serai béni. Amen.
Lectures bibliques (Daniel)

Nous lisons dans le livre des Nombres, au chapitre 22, les versets 21 à 35 :

Au matin, Balaam sella son ânesse et partit avec les chefs moabites. Le départ de Balaam provoqua la colère de Dieu. Tandis que Balaam cheminait, monté sur son ânesse et accompagné de deux serviteurs, l’ange du Seigneur alla se placer sur la route pour lui barrer le passage. L’ânesse vit l’ange debout au milieu de la route, tenant à la main son épée dégainée ; elle s’en écarta et passa à travers champs. Balaam la battit pour la ramener sur le chemin.

L’ange alla se poster plus loin dans un chemin encaissé, qui traversait des vignes entre deux murs. L’ânesse le vit, elle se serra contre le mur et y meurtrit le pied de Balaam. Celui-ci se remit à la battre. Une fois encore l’ange les devança ; il se posta dans un endroit si resserré qu’il n’y avait moyen de passer ni à sa droite ni à sa gauche. Lorsque l’ânesse le vit, elle se coucha sous son maître. Balaam se mit en colère et la roua de coups de bâton. Alors le Seigneur donna à l’ânesse la possibilité de parler, et elle dit à Balaam : « Que t’ai-je fait, pour que tu me battes à trois reprises ? » –

 « Tu t’es moquée de moi ! lui répondit-il. Si j’avais une épée sur moi, je t’aurais déjà tuée ! »  « Pourtant je suis ton ânesse, celle que tu as toujours montée ! reprit-elle. Ai-je l’habitude de me comporter ainsi avec toi ? » – « Non ! » reconnut-il.

À cet instant, le Seigneur ouvrit les yeux de Balaam, et celui-ci aperçut l’ange debout au milieu de la route, tenant à la main son épée dégainée. Aussitôt il se jeta face contre terre.

L’ange lui demanda : « Pourquoi as-tu battu ton ânesse à trois reprises ? Je suis venu pour te barrer le passage, car ce voyage me déplaît. L’ânesse m’a vu, et à trois reprises elle s’est écartée de moi. Si elle ne l’avait pas fait, je t’aurais tué, mais elle, je l’aurais laissée en vie. »

Balaam dit à l’ange : « J’ai commis une faute ! J’ignorais que tu te tenais devant moi sur la route. Mais maintenant, si ce voyage te déplaît, je suis prêt à rentrer chez moi. » –

 « Non ! répondit l’ange. Accompagne ces gens. Mais tu prononceras uniquement les paroles que je t’indiquerai. » Alors Balaam continua la route avec les envoyés de Balac.

Nous lisons dans le livre de Jonas, au chapitre 3, les versets 1 à 10 :

La parole du SEIGNEUR parvint à Jonas une deuxième fois :

Lève-toi, va à Ninive, la grande ville, et fais-y la proclamation que je te dis ! Alors Jonas se leva et alla à Ninive, selon la parole du SEIGNEUR. Or Ninive était une grande ville devant Dieu ; il fallait trois jours de marche pour en faire le tour. Jonas commença par faire dans la ville une journée de marche. Il proclamait : Encore quarante jours, et Ninive est détruite ! Les gens de Ninive mirent leur foi en Dieu ; ils proclamèrent un jeûne et se revêtirent d’un sac, depuis le plus grand jusqu’au plus petit d’entre eux.

La nouvelle parvint au roi de Ninive ; il se leva de son trône, ôta son manteau, se couvrit d’un sac et s’assit sur la cendre. Il fit crier dans Ninive : Par décision du roi et de ses grands, que les humains et les bêtes, le gros bétail et le petit bétail, ne goûtent de rien, ne paissent pas et ne boivent pas d’eau ! Que les humains et les bêtes soient couverts d’un sac, qu’ils invoquent Dieu avec force, et que chacun revienne de sa voie mauvaise et de la violence de ses mains ! Qui sait si Dieu ne reviendra pas, s’il ne renoncera pas, s’il ne reviendra pas de sa colère ardente, pour que nous ne disparaissions pas ?

Dieu vit qu’ils agissaient ainsi et qu’ils revenaient de leur voie mauvaise. Alors Dieu renonça au mal qu’il avait parlé de leur faire ; il ne le fit pas.

Dans l’évangile selon Marc, au chapitre 1, les versets 14 à 20 :

Après que Jean eut été livré, Jésus vint en Galilée ; il proclamait la bonne nouvelle de Dieu et disait : Le temps est accompli et le règne de Dieu s’est approché. Changez radicalement et croyez à la bonne nouvelle. En passant au bord de la mer de Galilée, il vit Simon et André, frère de Simon, qui jetaient leurs filets dans la mer — car ils étaient pêcheurs. Jésus leur dit : Venez à ma suite, et je vous ferai devenir pêcheurs d’humains. Aussitôt ils laissèrent leurs filets et le suivirent.

En allant un peu plus loin, il vit Jacques, fils de Zébédée, et Jean, son frère, qui étaient aussi dans leur bateau, à réparer les filets. Aussitôt il les appela ; ils laissèrent leur père Zébédée dans le bateau avec les employés, et ils s’en allèrent à sa suite.

Ct 14-09 Cherchez d’abord le Royaume de Dieu

Prédication

Croyez à la bonne nouvelle de Dieu ! Changez radicalement et croyez à la bonne nouvelle ! Changer radicalement, ce n’est pas devenir quelqu’un d’autre ; changer radicalement, c’est croire à la bonne nouvelle. C’est cela qui est le changement le plus radical. Croire vraiment à la Parole de Dieu comme une bonne nouvelle, comme une annonce heureuse qui délivre, qui libère, qui régénère les êtres humains.

Mais les êtres humains sont-ils les seuls à bénéficier de cette bonne nouvelle ?

Si vous avez été attentifs aux lectures bibliques, vous avez pu remarquer un point commun entre les deux premiers textes. Dans l’un, il est question d’une ânesse ; dans l’autre, il est question de gros et petit bétail qui est convoqué à faire un jeûne et à « crier à Dieu » – donc à prier !

Dans ces deux textes, les animaux semblent avoir une place particulière, au moins identique à celle des humains dans la relation à Dieu. Il me semble donc légitime de se poser la question de savoir si le salut auquel sont promis les humains est promis aussi aux autres créatures, notamment aux animaux.

Dans le chapitre 8 de la lettre aux Romains, Paul est clair : c’est la création toute entière qui soupire et souffre les douleurs de l’enfantement, et c’est la création tout entière qui attend la révélation des enfants de Dieu. Le monde animal semble donc promis aussi à la libération, au salut, et ce, grâce à la révélation des enfants de Dieu ; grâce aux êtres humains qui se mettront à croire à la bonne nouvelle et à changer radicalement d’attitude, habités par l’Esprit de Dieu.

Cependant, le monde chrétien n’a pas toujours intégré le monde animal à la question du salut. Dans les premiers siècles, le christianisme a été très influencé par la culture et la philosophie grecque, qui a répandu l’idée d’une rupture nette entre l’humain et les autres créatures. Au final, les pères de l’Eglise accepteront que l’animal soit doté d’une âme (comme indiqué dans l’AT), mais pour eux, c’est une âme matérielle, attachée au corps, car l’animal n’est pas image de Dieu. Du coup, la destinée de l’être humain est de rejoindre les cieux, alors que les animaux restent des créatures attachées à la terre. 

La question que je pose n’est pas : l’animal est-il l’égal des humains ? (effectivement, « l’image de Dieu » marque une différence nette dans le récit de la Genèse) mais : l’animal est-il aussi promis au salut ?

Plus tard, Calvin par exemple, a compris Rm 8, le « salut promis à toutes les créatures » seulement comme quelque chose destiné à réveiller les hommes pécheurs ; il considérait que toutes les créatures du monde étaient assujetties à l’homme. Et dans le sillage des Réformateurs, la théologie protestante est restée longtemps anthropocentriste, c à d centrée sur l’être humain, par conviction ou par indifférence envers le sort des créatures non humaines.

Mais depuis le 19ème siècle, de nombreuses voix chrétiennes s’insurgent, et plus récemment encore, de nombreux chercheurs en Ancien Testament ont montré que l’idée d’une frontière absolument étanche entre les humains et les animaux était étrangère à l’AT. Certains versets ont été négligés comme ce passage de l’Ecclésiaste où il est indiqué que les humains et les bêtes ont « tous un même souffle » et que la « supériorité de l’humain sur la bête est nulle ». « Qui sait si le souffle des humains s’élève vers les hauteurs, et si le souffle des bêtes descend vers le bas, vers la terre ? », poursuit l’auteur biblique.

Le livre de Jonas également nous révèle que le petit et le gros bétail est associé aux humains : comme eux, ils doivent prendre le jeûne total, se revêtir du sac de cendres (rituel) et invoquer Dieu avec force pour que la ville de Ninive soit délivrée en totalité : hommes et bêtes. Et à la fin de cette histoire, nous est révélée la miséricorde de Dieu pour les habitants de Ninive « et pour toutes les bêtes qui y vivent » ; elles sont donc totalement associées au salut divin

De même, l’histoire du devin Balaam et de son ânesse me paraît devoir être prise très au sérieux. Car face à la surdité du prophète Balaam, face à son aveuglement, l’ange du Seigneur n’a pas d’autre allié que l’ânesse qui, elle, voit l’ange, l’entend, et plus incroyable encore, elle se met à parler, car Dieu a ouvert sa bouche ! Paradoxalement, l’homme, et qui plus est devin, manque totalement de clairvoyance, et c’est sa fidèle ânesse et son instinct qui sait flairer l’ange. C’est elle qui saura rappeler au devin le lien qui les unit et la confiance qui aurait dû naître de ce lien. Et c’est la collaboration entre Dieu et cet animal qui permet de faire comprendre à Balaam qu’il fait fausse route.

Ces jours derniers, à mon retour de congés, j’ai retrouvé ma chatte Ninounette plutôt en mauvais état. Du haut de ses 19 ans, je savais que ses années ou ses mois étaient comptés. Et là, j’ai compris tout de suite que quelque chose s’était passé pendant mon absence ; elle n’avait plus rien mangé depuis au moins huit jours. J’ai pris aussitôt rdv chez le vétérinaire et quelques jours plus tard, c’était fini, il avait fallu l’euthanasier.

Et à ce moment-là, dans le cabinet du vétérinaire il s’est passé quelque chose qui m’a interpellée et qui m’a amenée à réfléchir à la question de la vie après la mort pour les animaux, en particulier avec les animaux quand il y a eu un lien, une communion d’amour. Personnellement, je ne crois pas à l’âme selon la philosophie grecque, cette espère d’étincelle qui survivrait à la mort ; je crois bien plus à la communion d’amour, à la communion des liens ; je crois que c’est tout l’amour que nous avons mis au monde durant notre vie sur terre qui est indestructible. Dieu est amour. Dieu est vie éternelle. Ce qui perdure au-delà du temps chronologique, ce qui perdurera, c’est cet amour-là.

Du coup, les liens tissés avec un animal, cette communion d’amour, pourquoi elle, elle ne perdurerait pas, puisque l’animal aussi est capable d’une certaine forme d’amour (mammifère en particulier, créés au 6ème jour comme l’être humain) ?

J’ai découvert dans mes recherches que dès le 17è et 18ème siècle, en Angleterre, la question s’est posée. Des puritains et des quakers ont vu dans la Bible des versets montrant que Dieu s’intéressait à toute sa Création, et qu’elle devait être respectée dans toute sa diversité. Certains pasteurs anglais ont même affirmé que les bêtes ont une âme qui survit à la mort. En France, dès le 19ème, certains penseurs ont contribué à développer une théologie de l’animal. On peut citer Charles Gide, Albert Schweitzer qui considérait que la souffrance inutile était toujours inadmissible. Il écrivait ainsi : « Ce que je vous demande est vraiment modeste : aucun sacrifice de temps ni d’argent, mais seulement de ne pas rester un spectateur passif, et d’élever la voix à la place des créatures qui ne savent pas parler, afin de ne pas ressembler au Lévite de la parabole du bon samaritain, ce pour que nous devenions les ouvriers de la délivrance des animaux ».

Nous pouvons citer aussi Wilfred Monod. Pour lui, l’humanité devrait assumer la tâche d’orienter la bête vers un peu plus de lumière ; or, elle préfère la brutaliser systématiquement, lui infliger inutilement des souffrances variées dans un raffinement de cruauté.

Ensuite, le théologien protestant Karl Barth a largement abordé la question animale. Pour lui, tuer un animal, cela ressemble à un meurtre à cause de la parenté entre l’homme et l’animal, et c’est une menace pour la paix de la Création. Il faut donc en recevoir l’autorisation de Dieu lui-même. L’homme commet un crime lorsqu’il agit sans cette autorisation. S’il tue un animal, il doit savoir que la vie qu’il supprime appartient à Dieu. Ainsi, il écrit : « Qui donc es-tu, toi, l’homme qui oses prendre sur toi de supprimer un être vivant pour maintenir, nourrir, enrichir ou agrémenter ta vie ? Qu’est-ce que ta vie elle-même pour que tu t’imagines avoir le droit de la préserver au prix d’une autre ? Pour lui, un bon chasseur, un honnête boucher et un vivisecteur consciencieux se distingueront des autres en ce que, dans leur tâche de mort, ils sauront percevoir les soupirs de la vie de la créature, et ils se sentiront appelés à redoubler de retenue et de sollicitude. Pour autant, il n’est pas favorable au végétarisme, considérant qu’il s’agirait alors d’anticiper arbitrairement sur ce que Rm 8 décrit.

Ensuite, nous pouvons citer Jacques Ellul, pour qui tuer et manger un animal reste à la limite du meurtre, relève de la nécessité et non de la liberté ; Dieu l’autorise, mais pose une limite à l’excès de l’homme. Pour lui, l’homme n’a pas le droit d’exploiter la totalité des forces de l’animal. Il considérait d’ailleurs que l’élevage industriel était aussi criminel que les camps de concentration car l’animal y est réduit à une simple utilité économique, niant l’amour que Dieu lui porte.

Enfin, Jürgen Moltmann, théologien attentif à la cause animale. Il insiste sur la notion de la Présence de Dieu dans sa Création : Dieu le créateur est présent par son Esprit cosmique dans chacune de ses créatures, hommes, animaux, plantes et roches. Certes, la nature n’est pas image de Dieu, mais elle est vestige de l’Esprit créateur, reflet et lueur de la beauté divine. La Création demeure propriété de Dieu et l’homme n’a aucun droit à prendre le pouvoir sur elle. Si le Christ est mort d’une mort violente, c’est en solidarité avec tous ceux qui endurent la violence, y compris les animaux qui subissent la violence structurelle des hommes. Le Christ n’est pas mort seulement pour apporter la paix dans le monde des hommes, mais pour tout réconcilier dans le ciel et sur la terre, c’est-à-dire les anges et les animaux, et apporter la paix dans toute la Création. Toute créature a donc une valeur infinie devant Dieu, et un droit propre à la vie. La mort du Christ pour tous les être vivants, y compris les animaux, fonde leur dignité et donc le respect universel de la vie.

Il considère qu’on a trop longtemps réduit le salut à l’âme individuelle ; or, pour lui, personne n’a ou ne reçoit la vie éternelle pour lui tout seul, sans la communauté avec d’autres humains, ni sans la communauté avec la création tout entière. Oui, personne ne peut être heureux tout seul – c’est un leurre. Nous sommes appelés à la délivrance collective, communautaire.

En voilà une bonne nouvelle ! Et cette bonne nouvelle, nous sommes appelés à en vivre, et à nous laisser transformer radicalement par elle. 

Oui, mes amis, la lecture de la Bible nous appelle sans cesse à changer radicalement… changer radicalement notre manière de voir, de penser, notre manière de vivre… radicalement, ce n’est pas forcément violemment… ce n’est pas forcément d’un coup d’un seul… c’est plutôt de se laisser saisir par un retournement intérieur… se laisser interpeler, se laisser toucher, se laisser féconder, et petit à petit, devenir conforme à la volonté d’amour et de vie divine envers tout ce qui vit d’une manière ou d’une autre.

Puissions-nous trouver goût à cette transformation à laquelle la Puissance divine nous appelle et qu’elle met en œuvre en nous… puissions-nous désirer toujours plus d’unité et de paix avec tout ce qui vit sur terre et dans les cieux… puissions-nous nous laisser sans cesse baptiser à nouveau par l’amour divin quand il vient pétrir nos cœurs, et savoir associer à cet amour toute la création, y compris nos compagnons les animaux. Amen.

Silence – musique

Ct All 41-17 Les cieux et la terre

Confession de foi

Aujourd’hui, dans la nuit du monde et dans l’espérance de la Bonne Nouvelle, j’affirme avec audace ma foi en l’avenir de l’humanité.

Je refuse de croire que les circonstances actuelles rendent les hommes incapables de faire une terre meilleure.

Je refuse de croire que l’être humain n’est qu’un fétu de paille ballotté par le courant de la vie, sans avoir la possibilité d’influencer en quoi que ce soit le cours des événements.

Je refuse de partager l’avis de ceux qui prétendent que l’homme est à ce point captif de la nuit sans étoiles, du racisme et de là guerre que l’aurore radieuse de la paix et de la fraternité ne pourra jamais devenir une réalité.

Je refuse de faire mienne la prédication cynique que les peuples descendront l’un après l’autre dans le tourbillon du militarisme vers l’enfer de la destruction thermonucléaire.

Je crois que la vérité et l’amour sans condition auront le dernier mot. La vie, même vaincue provisoirement, demeure toujours plus forte que la mort. Je crois fermement que, même au milieu des obus qui éclatent et des canons qui tonnent, il reste l’espoir d’un matin radieux. .

J’ose croire qu’un jour tous les habitants de la terre pourront recevoir trois repas par jour pour la vie de leur corps, l’éducation et la culture pour la santé de leur esprit, l’égalité et la liberté pour la vie de leur cœur.

Je crois également qu’un jour toute l’humanité reconnaîtra en Dieu la source de son amour. Je crois que la bonté salvatrice et pacifique deviendra un jour la loi. Le loup et l’agneau pourront se reposer ensemble, chaque homme pourra s’asseoir sous son figuier, dans sa vigne, et personne n’aura plus de raison d’avoir peur.

Je crois fermement que nous l’emporterons.

(Martin Luther King)

Spontané Gloire au Père…

Offrande 

Annonces

(parrainage Jean-freddy)

Prière d’intercession et Notre Père

Divin grand Esprit d’amour qui apportes la vie au cœur de tous les êtres,
nous reconnaissons ta puissance de guérison et de renouveau.
Que l’Esprit d’amour inconditionnel et de pardon agisse à travers nous et répande ainsi partout le royaume de l’amour.
Comme tu le fais pour les fleurs des champs et pour les lionceaux, donne-nous ce dont nous avons besoin pour vivre, et surtout l’amour, et l’esprit de fraternité afin que nous veillions à ce que les autres aussi reçoivent ce dont ils ont besoin.

Nous te confions dans le secret de nos coeurs les situations qui nous préoccupent particulièrement. (silence)

Rends-nous capables de reconnaître nos fautes, de rechercher le pardon de ceux que nous avons blessés et de pardonner ceux qui nous ont offensés afin que nous soyons tous réconciliés, même avec les animaux nos compagnons. Nous te confions dans nos coeurs les personnes que nous considérons comme des ennemis.(silence)

Nous reconnaissons le pouvoir de l’amour de toucher les cœurs et de changer le monde.
Nous voulons nous impliquer dans l’amour des autres et l’amour de tout le monde créé, pour que règnent la justice et la paix. Nous te confions les personnes pour lesquelles nous voulons agir. (silence)

Avec Jésus, nous te disons Notre Père… Amen.

Envoi et bénédiction

Le Christ n’est pas mort seulement pour apporter la paix dans le monde des hommes, mais pour tout réconcilier dans le ciel et sur la terre, c’est-à-dire aussi les anges et les animaux, et apporter la paix dans toute la Création. Toute créature a donc une valeur infinie devant Dieu, et un droit propre à la vie. La mort du Christ pour tous les êtres vivants, y compris les animaux, fonde leur dignité et donc le respect universel de la vie.

Jésus leur dit : Venez à ma suite, et je vous ferai devenir pêcheurs d’êtres humains. Aussitôt ils laissèrent leurs filets et le suivirent.

Jésus nous appelle à aller chercher dans nos filets ce qu’il nous reste d’humanité, ce qui permettra à notre terre de rester habitable par tous, ce qui nous permettra de rester unis en communion de vie avec tout ce qui vit et respire.

Pour cela, Dieu nous donne son Amour, sa Force, son Pardon, sa capacité à être Un, soudés les uns aux autres, solidaires les uns des autres, toutes espèces confondues. Amen.

Spontané All 62-81 Que la grâce de Dieu

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