Culte du 21 avril 2024 à Sète

Culte du 21 avril 2024 à Sète

Musique

Annonce de la grâce et prière

Pleurant devant le tombeau, soudain Marie se dresse : Qui est celui qui l’appelle

par son nom ?

A la table d’Emmaüs, les voyageurs se regardent et s’interrogent : Qui est celui

qui vient de rompre le pain pour eux ?

Réfugiés dans la chambre haute, les disciples frémissent : Qui est celui qui se

tient au milieu d’eux ?

Approchant du rivage les pécheurs, soudain, s’interrogent : Qui est celui qui les

attend près du feu ?

C’est Jésus, le Seigneur Ressuscité. Il vient pour chacun de nous. Ici et

maintenant, il se tient au milieu de nous. Christ est ressuscité, il est vraiment

ressuscité. Alléluia.

Je vous invite à la prière

O Christ, tu étais mort. Et voici, aujourd’hui tu es vivant. Toi le Ressuscité, viens

te rendre présent à chacun et chacune de nous en ce dimanche ; accorde-nous de

passer des ténèbres de la mort à l’aurore de ton admirable lumière. Ce jour où tu

fais pour chacun et chacune de nous, toutes choses nouvelles.

O Christ, tu étais mort et voici, aujourd’hui tu es vivant. Désormais, d’un matin à

l’autre, tu es le pas qui enfantes le chemin ; tu es la lumière qui révèles le visage.

D’un silence à l’autre, tu es le sable qui reposes des vagues. D’une parole à

l’autre, tu es la présence qui déplie les mots. D’un pardon à l’autre, tu es la

douceur qui délie de l’ancien. D’une alliance à l’autre, tu es la brise qui respires

le large.

O Christ, tu étais mort, et voici, aujourd’hui tu es vivant. Alléluia.

Spontané All 34-012

Louange (Maria)

Seigneur notre Dieu, nous te remercions pour Jésus le Christ.

Par sa Parole, il interroge et il bouscule, il nous appelle à une vie nouvelle, il

élargit notre compréhension de toi, il change radicalement nos pensées, notre

regard. Sa Parole est parfois dure à entendre, mais sa Parole est vérité, et la vérité

rend libre.

Seigneur notre Dieu, nous te remercions pour Jésus le Christ.

Par ses miracles, il parle à nos peurs, à nos angoisses, à nos prisons, à nos

infirmités ; il nous rencontre sur le lieu de nos blessures, il nous invite à mener

une vie libérée, il nous appelle à être porteurs de sa guérison.

Seigneur notre Dieu, nous te remercions pour Jésus le Christ.

Par sa mort, il nous montre le chemin des béatitudes, il nous dépouille de nos

fausses richesses, il nous délivre de toutes nos morts. Sa pauvreté est une force,

sa nudité est un vêtement, sa mort est notre vie.

Seigneur notre Dieu, nous te rendons grâces pour Jésus le Christ.

Par sa résurrection, il fait route avec nous, il nous envoie pour être témoins, il

nous donne sa paix, il construit notre confiance, il fonde notre espérance, il nous

appelle à aimer et à pardonner. Amen.

Ct 41-35 Nous t’adorons, nous t’aimons p. 611, st 1 et 2

Confession du péché

Seigneur notre Dieu, tant de voix contradictoires résonnent à nos oreilles… les

uns proclament ta mort et nous invitent à t’oublier pour des sécurités plus

immédiates. Les autres annoncent avec une assurance orgueilleuse que tu es ici,

que tu es là, qu’ils t’ont trouvé, qu’il suffit de les écouter, de leur obéir, pour te

posséder.

Et nous, créatures ballottées au vent des discours, nous hésitons toujours entre

ces deux trahisons : soit t’abandonner au premier moment de doute et prêter

l’oreille à ceux qui t’annoncent mort… soit croire le premier venu qui prétend te

posséder et qui profite de la crédulité des humains.

Seigneur, tu n’es ni prisonnier de la mort, ni prisonnier de la volonté de pouvoir

des humains. Tu nous précèdes. Tu es devant nous. Et tu nous attends

patiemment comme le père prodigue attend son enfant.3

Du milieu de l’obscurité de la mort, du milieu de la confusion des discours de ce

monde, tu nous appelles par notre nom.

Pardonne-nous Seigneur, notre incrédulité à ton égard. Pardonne-nous Seigneur

notre crédulité à l’égard des discours de ce monde. Pardonne-nous Seigneur,

notre surdité à ta voix de Père. Amen.

Spontané All 61-12

Annonce de la grâce

Le christ ressuscité, notre Seigneur, vient à notre rencontre au cœur même de

notre errance. Avant même que nous l’appelions Seigneur, il nous accueille tout

entier tels que nous sommes. Quels que soient les liens qui nous emprisonnent

encore dans le quotidien de notre vie, il nous offre sa vie, son pardon et son

amour. Sa résurrection nous donne l’assurance de le suivre comme des personnes

vivantes, sans cesse redressées par sa parole sur la route des hommes, envers et

contre tout. Il est ressuscité, il est vraiment ressuscité. C’est notre pardon. Amen.

Spontané All 34-01

Prière d’illumination

Notre Dieu, toi qui as ressuscité le Christ d’entre les morts, toi qui nous

accueilles en voulant faire de nous des hommes et des femmes vivants, debout,

malgré la mort qui rôde, nous venons humblement te demander maintenant de

rendre nos cœurs attentifs à ta parole de vie. Nous venons humblement te

demander de faire taire en nous toute autre voix que la tienne. Nous venons

humblement te demander ton Esprit, afin qu’il accorde à nos esprits d’entendre

ici et maintenant ta parole à travers la lecture et la proclamation des Ecritures.

Amen.

Lecture biblique (Emilie)4

Nous lisons dans l’évangile selon Luc, au chapitre 24, les versets 33 à 48 :

Ils se levèrent à ce moment même, retournèrent à Jérusalem et trouvèrent

assemblés les Onze et ceux qui étaient avec eux, qui leur dirent : Le Seigneur

s’est réellement réveillé, et il est apparu à Simon !

Eux racontèrent ce qui leur était arrivé en chemin, et comment il s’était fait

reconnaître d’eux en rompant le pain.

Comme ils disaient cela, lui-même se présenta au milieu d’eux et leur dit : Que la

paix soit avec vous !

Saisis de frayeur et de crainte, ils pensaient voir un esprit.

Mais il leur dit : Pourquoi êtes-vous troublés ? Pourquoi des doutes vous

viennent-ils ?

Regardez mes mains et mes pieds, c’est bien moi ; palpez-moi et regardez ; un

esprit n’a ni chair ni os, comme vous voyez que j’en ai.

Et en disant cela, il leur montra ses mains et ses pieds.

Comme, dans leur joie, ils ne croyaient pas encore et qu’ils s’étonnaient, il leur

dit : Avez-vous ici quelque chose à manger ?

Ils lui présentèrent un morceau de poisson grillé.

Il le prit et le mangea devant eux.

Puis il leur dit : C’est ce que je vous disais quand j’étais encore avec vous ; il

fallait que s’accomplisse tout ce qui est écrit à mon sujet dans la loi de Moïse,

dans les Prophètes et dans les Psaumes.

Alors il leur ouvrit l’intelligence pour comprendre les Ecritures.

Et il leur dit : Ainsi il est écrit que le Christ souffrirait, qu’il se relèverait d’entre

les morts le troisième jour et que le changement radical, pour le pardon des

péchés, serait proclamé en son nom à toutes les nations, à commencer par

Jérusalem.

Vous en êtes témoins.

Ct 22-01 O Dieu tu es fidèle p. 257

Prédication

Voici un passage biblique qui illustre parfaitement bien ce que signifie « être

ressuscité »… non pas tant s’agissant de Jésus, mais bien plutôt s’agissant des5

disciples. Qu’est-ce que « être ressuscité » pour vous, pour moi, quels ingrédients

trouvons-nous dans la résurrection à laquelle nous sommes appelés, dès ici et

maintenant ?

Je vois trois ingrédients dans ce texte :

1/ l’expérience personnelle de la foi, laquelle entraîne une métamorphose, un

changement radical.

2/ les Ecritures (Bible), lues et comprises

3/ la naissance de l’Eglise ou de la vie en Eglise.

Trois ingrédients (ou fruits ??), trois fois la lettre « E », ce sera ma conclusion.

Donc premier « ingrédient » de la vie ressuscitée, d’une vie éveillée :

l’expérience personnelle de la foi, qui donne différents fruits. Regardons ce qui

se passe pour les disciples après la rencontre de Jésus Vivant et le partage du pain

à Emmaüs.

D’abord, ils se lèvent – le mot grec utilisé ici est le mot de la résurrection,

« anastasis » ; ils sont dont ressuscités par la résurrection de celui en qui ils

mettent leur confiance. Ils sont remis « debout » et en marche, ils vont à

Jérusalem ; voici un premier fruit de la résurrection.

Jérusalem, lieu symbolique de la foi, lieu de rassemblement des croyants. Le lieu

où les Onze apôtres, ainsi que ceux qui sont avec eux, c à d la toute première

communauté chrétienne, se rassemblent. Ou plutôt, c’est le lieu où ils ont été

rassemblés. Le verbe grec est au passif. Quand on vient en Eglise, ce n’est pas

nous qui nous rassemblons ; nous sommes rassemblés par le Christ. Nous ne

nous choisissons pas les uns les autres. Venant à l’Eglise, nous obéissons à la

volonté de notre Seigneur qui nous appelle chacun, chacune, et nous met

ensemble. C’est là son choix, sa volonté. Voilà déjà un deuxième fruit de la

résurrection : se laisser être rassemblés, indépendamment de nos goûts ou de nos

préférences.

Et que font-ils tous ? Ils parlent. Mais pas de tout et de n’importe quoi ! Non. Ils

parlent de leur expérience justement, ou de celle des autres. Ils disent que le

Seigneur s’est réellement réveillé (le mot « réellement » est important, il signifie

à quel point le fait que Jésus soit vivant par-delà la mort est difficile à croire),

donc les Onze et les autres qui sont avec eux annoncent cette bonne nouvelle, ils

disent que Jésus vivant a été vu de Simon. Eux ne l’ont pas vu personnellement,6

mais ils croient en la vision qui a été donnée à Simon. Et les autres, ceux qui

arrivent d’Emmaüs, eux aussi racontent la rencontre qu’ils ont faite avec leur

Seigneur sur la route et comment il a été connu d’eux. Les verbes sont au passif,

c’est un mode opératoire courant qu’on appelle le « passif divin », une façon de

dire l’action de Dieu. C’est Dieu qui leur a fait connaître et reconnaître Jésus, à la

fraction du pain et à la chaleur de leur cœur quand il leur lisait les Ecritures. Voici

donc un troisième fruit : parler, parler de Jésus, de son expérience personnelle,

intérieure, ou de celle d’un autre, parler de la conviction qui nous anime

(conviction n’est pas un savoir).

-Et à ce moment-là, au moment où ils parlent, que se passe-t-il ? Jésus surgit !

pendant cet échange d’expérience réelles (et non fantasmées), Jésus se rend

présent à eux. Et cela non plus n’est pas réservé aux disciples d’il y a 2000 ans.

Tous ces fruits, nous pouvons nous même en bénéficier. Nous aussi, quand nous

parlons de lui, non pas comme d’un objet théorique, mais de notre conviction de

lui, nous pouvons le découvrir présent au milieu de nous. Quand nous partageons

autour de notre foi, à partir de notre intériorité, il est présent, il se fait présent, il

se rend présent à nous.

Alors attention, il ne s’agit pas de fabriquer du sensationnel ou de vouloir nourrir

l’émotionnel ; malheureusement, cela existe dans certaines Eglises où l’on se

sent obligé de parler pour paraître ressuscité ! On se fabrique alors un personnage

imaginaire, on raconte des trucs et des trucs, et tout cela devient un espèce de

système où il faut à tout prix parler de miracles, mais il n’y a plus de vie là-

dedans, c’est totalement artificiel ; l’accent est mis sur l’émotion que cela

procure, sur l’émotion que cela procure à « moi », et donc l’accent est mis sur

« moi », et non sur le Christ en réalité. Ce n’est pas de cela qu’il s’agit.

Ce dont parle l’Ecriture, c’est quelque chose de sincère. Et il peut y avoir des

partages tout simples, avec des gens tout simples, quand ils sont sincères, le

Christ est présent. C’est vraiment quelque chose que l’on peut vivre dans les

visites, quand elles sont faites « au nom de Jésus ». Un fruit de la résurrection

peut alors apparaître.

Cela se reconnaît à la paix qui surgit alors. Non pas, là encore, une paix que l’on

fabriquerait nous-mêmes, mais la paix d’en-haut, la paix du Christ. On la

reconnaît à ce qu’elle surgit, d’un coup. Elle gomme les rancunes, elle efface les

divisions, elle réconcilie, elle unifie. Cette paix-là est inimitable.7

Avec cette paix, bien sûr, la joie… tout l’évangile de Luc est traversé par la

joie… la joie que procure la bonne nouvelle dont chacun est appelé à vivre. Le

fruit de la joie…

Une joie quand même curieuse… car cette joie est mêlée d’un autre fruit plus

surprenant : la terreur, l’effroi. Oui, quand Jésus apparaît, quand Jésus nous

ramène à notre corps, à notre vie concrète, notre vie de tous les jours, quand nous

découvrons que ce ne sont pas seulement des mots mais que c’est Réel, alors

c’est fracassant ! ce n’est pas la peur psychologique à laquelle nous sommes

habitués, l’anxiété, l’angoisse, la peur de la souffrance, de la maladie, etc… non

pas cette peur là. C’est la peur du numineux, la peur de l’Absolu, la peur du

sacré, la peur du ToutAutre, de ce que nous ne pouvons ni maîtriser, ni contrôler,

ni manipuler… la peur car nous sommes alors comme « tout nus »… la peur car

alors, cela nous engage, et nous engage vraiment… toute notre existence est

appelée à être métamorphosée… que de renoncements, de bouleversements

tellement profonds, de remises en question tellement radicales, que oui, vraiment,

c’est effrayant… et encore, heureusement que nous ne savons pas tout au tout

début… Dieu est bon, il ne nous annonce pas la couleur totale d’emblée, sinon

nous serons tétanisés…

Le théologien Jacques Ellul disait que l’évangile est contre-nature.

Effectivement, cette bonne nouvelle va totalement à l’encontre de ce qui est

naturel à l’être humain, à son égo.

Donc cette crainte, et la responsabilité qui en découle, ce tremblement

respectueux, c’est aussi un des fruits de la résurrection que nous pouvons

expérimenter.

Enfin, la foi. Mais la foi, elle ne vient pas tout de suite. D’abord, et cela dure un

moment : ils ne parviennent pas à y croire. Il est là, devant eux, et même il s’est

montré chair et os, et pourtant, ils n’arrivent pas encore à croire ! Donc avant la

foi, il y a le doute. Et le doute est sain. Une foi qui s’afficherait fanfaronne, pour

le coup, pourrait inspirer notre méfiance. La foi qui nous est donnée comme fruit

est construite d’abord sur le doute. Il ne s’agit pas de faire fi de sa raison. Et là

aussi, malheureusement, on voit cela dans des Eglises où l’on empêche carrément

les gens d’utiliser leur raison. Non, la raison a tout son sens, elle est présente et

elle doute, c’est normal. Mais à un moment, quelque chose se passe : il y a un

saut, une décision : la décision de la foi, la décision du « croire ». Croire, ce

n’est pas savoir. C’est donc un saut, c’est un risque.8

Voilà donc pour tous ces fruits liés à l’expérience.

Le deuxième grand point, le 2ème grand « E », après l’expérience ; ce sont les

Ecritures. La foi est corrélée aux Ecritures. Ce n’est pas seulement l’expérience

(dont on voit bien qu’elle pourrait vite basculer dans le délire ou dans le

fanatisme) ; l’expérience est indispensable, mais insuffisante. Il est fondamental

de se référer aux Ecritures, car ces Ecrits (et pas n’importe lesquels, ceux-là, les

Ecrits canoniques, et notamment l’Evangile) sont le fruit de ces expériences du

divin. Jésus n’est pas n’importe quel gourou tombé du ciel. Il a été annoncé

depuis longtemps dans les Ecritures, c’est-à-dire ces textes transmis oralement

d’abord, puis par écrits, par les croyants, ceux ayant bénéficié de révélations

divines. Ces Ecrits, bien sûr, sont des paroles humaines, et c’est important de le

rappeler. Mais ces paroles humaines sont tissées de paroles divines. C’est

pourquoi il est nécessaire d’être aidé, de recevoir l’Esprit du Christ, l’Esprit

divin, l’Esprit saint, d’abord pour se les rappeler, se les remettre en mémoire,

mais aussi pour les comprendre spirituellement, pour qu’elles aient un sens pour

notre vie de foi. Là aussi, bien que la raison soit nécessaire, elle n’est pas

suffisante, il y faut l’aide divine pour éclairer l’intelligence.

Enfin, le troisième grand point, le troisième grand « E », c’est l’Eglise.

Au verset 46, on reconnaît un des tout premiers catéchismes : «le Christ souffrira

et ressuscitera des morts le 3ème jour, et on annoncera en son nom le changement

radical et le pardon des péchés à toutes les nations ». le 3ème grand E, c’est

l’Eglise, c’est l’Ecclésiologie, mais aussi la Théologie, c à d « quelle façon de

penser Dieu et la foi » dans cette Eglise-là ; on appelle cela aussi la Tradition, c à

d la manière spécifique dont la foi chrétienne a été transmise. Au fond, c’est la

codification de l’expérience du divin, de manière à pouvoir la transmettre ; cette

codification aboutit à des rites, des dogmes, des enseignements, de la prédication,

du catéchisme… tout ce qui va permettre d’accompagner les croyants dans leur

chemin, car la foi, ce n’est pas un instant, c’est un chemin de toute une vie,

toujours appelé à mûrir et à se renouveler.

C’est vrai qu’aujourd’hui, on préfère souvent parler de spiritualité. L’Eglise, les

dogmes, la tradition, ce n’est pas « à la mode », on peut avoir l’impression que

cela ne sert à rien, voire que cela étouffe la vie spirituelle. Effectivement, s’il n’y

avait que l’Eglise comme une coque vide, ce serait néant. Mais justement, ce

n’est pas cela. L’Eglise, ce n’est pas une coquille, une entité abstraite ; ce n’est

pas d’abord une institution. C’est d’abord une communauté vivante, la9

communauté de ceux qui sont appelés. D’autre part, les rites et la liturgie ont un

rôle important, celui de structurer la foi. Et enfin, l’Eglise, ce n’est pas tout, ce

n’est pas prioritaire, c’est un E parmi les trois.

C’est un E indispensable, mais un parmi les trois.

Je les rappelle : le E de l’expérience de la foi, le E des Ecritures, le E de l’Eglise.

Les Trois E. (codification théologique). Ce qui est important, c’est que les trois

se tiennent. On a trois cercles (montrer l’image). Chacun des cercles est noué à

un autre. L’important pour notre vie de foi, c’est que les trois soient toujours

noués. Parce que chacun vient tempérer l’autre ; ou au contraire le réveiller ; ou

le vérifier… bref, tenir ensemble les trois et essayer de rester au centre, pour que

notre foi soit à la fois authentique, basée sur les Ecritures et incarnée à travers la

vie de l’Eglise, car Jésus était un homme, et même ressuscité, il insiste encore sur

son corps, cela dit l’importance de l’incarnation dans la vie de foi. La foi, c’est le

ciel, certes, mais c’est le ciel sur terre, et nulle part ailleurs.

Alors les trois E, ce n’est qu’une codification parmi d’autres, mais c’est un bon

garde-fou contre l’indolence, la paresse, l’individualisme, les illusions

spirituelles, les fanatismes, la haine du monde… bref, tout ce qui pourrait

ressembler à la vie selon l’évangile, mais qui en fait, en est l’extrême opposé.

Tu es béni, Seigneur Jésus, pour toute cette intelligence, toute cette richesse qui a

traversé les siècles, tu es béni pour la foi que tu nous donnes par ta vie donnée, tu

es béni de te mettre à notre portée, tu es béni pour ces Ecritures, pour tous ceux

qui nous ont précédé et qui nous ont légué un tel héritage.

Tu es béni, Seigneur Dieu, pour ton Fils Jésus, pour tous tes fils et toutes tes

filles qui nous ont témoigné ta présence, parfois en donnant leur vie, pour tous

ceux qui continuent à former ton Eglise malgré tout.

Tu es béni, Esprit divin, qui vient nous rappeler ces paroles essentielles, qui vient

ouvrir nos intelligences et nous ouvrir à nos prochains. Amen.

Musique

Ct 49-17 quand le soir descend p. 792

Confession de foi p.33

Nous croyons en Dieu le Père,

Nous croyons qu’il a créé le monde pour l’homme et la femme10

Nous croyons en Jésus le Christ le Fils de Dieu

Il est venu chez nous et pour nous

Il a vécu comme nous, mais en allant jusqu’au bout de la vérité, de l’amour et du

don

Il est mort, il est ressuscité.

Nous croyons en l’Esprit saint par qui le monde reçoit la vie et l’amour. Il rend

possible toute justice et toute espérance. Amen.

Spontané

Offrande : Comme il y a plus de joie à donner qu’à recevoir, voici le temps de

l’offrande !

Annonces Les Amis de l’Orgue : AG dimanche prochain juste après le culte.

Jean-Freddy

Prière d’intercession et Notre Père (Michèle)

bénédiction

Mon frère, ma soeur, le seigneur te bénit et te garde, il tourne sa face vers toi et

t’accorde sa grâce, en tout temps et de toute manière.

Le christ est vivant, il est vraiment vivant. Alléluia !

Spontané All 35-07

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