Culte à Sète 21 juillet 2024

Culte à Sète 21 juillet 2024
Musique Accueil et prière
C’est dans l’amour et dans la joie de notre Seigneur que je vous salue aujourd’hui.
Que cet amour et cette joie soient aussi les vôtres !
Dimanche après dimanche, nous nous rassemblons en Eglise pour vivre la fête ; la
fête, car l’Évangile est bonne nouvelle pour nous. Durant ce culte et dans les jours
qui viennent, prenons aussi le temps : le temps de remercier le donateur de tout
vrai don, le temps de nous réjouir, le temps de célébrer ; laissons de côté les regrets
et les amertumes, pour découvrir en Christ l’abondance de la joie.
Aujourd’hui, comme chaque dimanche, le Christ nous appelle à le rencontrer dans
le pain de la parole. Personne ne sait jusqu’où cette rencontre peut l’entraîner.
Je vous invite à la prière
Père, nous sommes rassemblés ce matin à l’écoute de ta parole, désirant la garder
précieusement. Que par ton Esprit, nous trouvions l’écoute, la confiance et la
force qui nous sont nécessaires pour cela. Que ta Parole renouvelle nos
intériorités, qu’elle apaise nos inquiétudes, qu’elle fasse grandir en nous le calme
et la confiance. Amen.
Ct 21-19 Seigneur nous arrivons, st 1, 2, 3
Louange
Seigneur, tu es notre Dieu et notre Père.
Dans l’Evangile, ton fils n’a pas pris le moindre morceau de pain sans te rendre
grâce.
Il a enseigné qu’une petite fleur des champs pouvait parler de la confiance.
Il nous a appris qu’un simple verre d’eau fraîche ouvrait les portes de l’éternité.
Accorde-nous la grâce d’un cœur reconnaissant.
Pour nos villes et nos campagnes, pour les paysans et les artisans,
Pour les ouvriers et les employés, les commerçants et les savants,
Pour les artistes et les journalistes, les docteurs et les créateurs : nous te disons
merci.
Pour les habitants de notre rue, nos voisins, nos amis,
Pour le visage des inconnus, à l’image de Jésus-Christ,
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Pour ceux qui relèvent les exclus et ceux qui veillent dans la nuit : nous te disons
merci.
Pour le pain et le vin, pour le riz et la vie,
Pour le miel et le sel, pour l’épi et pour les fruits,
Pour la paix et la santé, pour l’eau et le repos,
Nous te disons merci.
Ct 51-14 Quand l’Esprit de Dieu
Prière de repentance, ou prière du « demi-tour »
Seigneur, nous voulons nous tenir devant toi aujourd’hui dans une conscience
éclairée par ton amour, et maintenir vivant en nous l’urgence de l’appel que tu
nous adresses.
Nous nous sommes habitués à ta grâce ; pardonne notre ingratitude…
Nous nous sommes enfermés dans la routine ; pardonne nos habitudes…
Nous avons oublié notre conversation avec toi ; pardonne notre lassitude…
Nous te demandons de guérir notre cœur de pierre et de nous donner un cœur de
chair ; un cœur brisé pour la prière ; un cœur tendre pour l’évangile ; un cœur pur
devant ta Parole ; un cœur d’enfant pour la louange, un cœur en quête de ta
présence ; un cœur humble devant le prochain ; un coeur qui espère pour le
lendemain. Amen.
Ct 43-10, st 1 et 3 Tel que je suis
Annonce de la grâce
Tout ce que Jésus a, il l’a reçu du Père, et tout ce qu’il possède, il nous le destine.
Le jour de son baptême, il a reçu une parole : Tu es mon fils. Moi, aujourd’hui, je
t’ai engendré. Cette parole nous est aujourd’hui adressée :
Tu es mon enfant, dit Dieu ; aujourd’hui je t’engendre à nouveau, aujourd’hui je
te pardonne ; aujourd’hui je fais toute choses nouvelles.
L’Evangile de la grâce et du pardon est pour chacun de nous parole de guérison
et de salut. Amen.
Ct 44-15 C’est vers toi que je me tourne
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Prière d’illumination
Proche est ta parole, Seigneur notre Dieu, proche est ta grâce.
Viens au-devant de nous, avec la puissance de ton Esprit. Ne permets pas que nous
soyons sourds à ta parole, mais ouvre grand notre cœur et notre esprit, pour que
ces paroles humaines viennent nous faire signe de Ta Parole de Vie qui vient nous
nourrir, nous guérir, nous fortifier et nous envoyer au milieu de ce monde que tu
aimes. Amen.
Lectures bibliques
Nous lisons dans la lettre de Paul aux Ephésiens, au chapitre 2, les versets 16
à 18:
Par sa mort sur la croix, le Christ les a tous réunis en un seul corps, et il les a
réconciliés avec Dieu ; par la croix, il a détruit la haine.
Le Christ est venu annoncer la bonne nouvelle de la paix, la paix pour vous qui
étiez loin, et la paix pour ceux qui étaient proches.
C’est en effet par le Christ que nous tous, ceux qui sont Juifs et ceux qui ne le
sont pas, nous avons libre accès auprès de Dieu, le Père, grâce au
même Esprit saint.
Nous lisons dans l’évangile selon Luc, au chapitre 17, les versets 11 à 19 :
Au cours de son voyage vers Jérusalem, Jésus passait entre la Samarie et la Galilée.
Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. Se tenant à
distance, ils élevèrent la voix et dirent : Jésus, maître, aie pitié de nous ! Quand
il les vit, il leur dit : Allez vous montrer aux prêtres. Pendant qu’ils y allaient, ils
furent purifiés.
L’un d’eux, se voyant guéri, fit demi-tour, glorifiant Dieu à pleine voix. Il tomba
face contre terre aux pieds de Jésus et lui rendit grâce. C’était un Samaritain. Jésus
demanda : N’ont-ils pas été purifiés tous les dix ? Et les neuf autres, où sont-ils ?
Ne s’est-il trouvé que cet étranger pour revenir donner gloire à Dieu ? Puis il lui
dit : Lève-toi et va ; ta foi t’a sauvé.
Ct 31-32 Ils ont marché au pas des siècles, st 1 et 3
Prédication –
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La lèpre, maladie ancienne, cette maladie terriblement mutilante et invalidante, a
heureusement été éliminée de 108 pays sur 122 pays où elle était un problème de
santé publique ; le nombre de lépreux est ainsi passé de 5,4 millions à quelques
centaines de milliers aujourd’hui. Néanmoins, des articles de presse alertent sur la
situation de ces malades qui, encore aujourd’hui, subissent 130 lois attentant à
leurs droits les plus fondamentaux : 25 de ces lois empêchent les malades
d’accéder à certains emplois. D’autres permettent à des pays, comme les États-
Unis, de ne pas accorder de visa d’entrée aux personnes qui sont atteintes de cette
maladie. Sept lois s’intéressent au mariage et au divorce, en considérant que la
lèpre est une cause de séparation ou de répudiation. Quelques-unes ont trait au
droit de vote. Enfin, cinq lois interdisent aux malades de prendre les transports
en commun. L’Inde est actuellement le pays le plus frappé par la maladie.
Dans la Bible, sous le terme de lèpre, sont rassemblées diverses graves maladies
de la peau (pas seulement la lèpre), que le chapitre 13 du Lévitique décrit
précisément. Après avoir constaté les symptômes, le prêtre doit déclarer le malade
« lépreux » et l’isoler du peuple. Le malade a le devoir de vivre à l’écart ainsi que
de signaler son état par son vêtement et par des cris. Il est alors mort à la
communauté et le rituel d’isolement qui est pratiqué au moment de son départ
ressemble au rituel funéraire. C’est-à-dire qu’il est toujours vivant mais c’est
comme s’il passait de l’autre côté, du côté des morts. La Loi est d’ailleurs plutôt
optimiste puisqu’elle prévoit un rite de purification du malade en cas de guérison ;
le malade guéri est alors déclaré pur (vis-à-vis de Dieu) et réintégra la
communauté.
Atteints d’une terrible maladie et totalement exclus socialement, nous comprenons
aisément que ces dix lépreux, Juifs et Samaritains, tout en respectant une certaine
distance, implorent Jésus comme les psaumes invitent à le faire vis-à-vis de Dieu.
« Aie pitié de moi/nous » est une phrase standard dans la piété juive. Seigneur, aie
pitié de moi, guéris mon âme (Ps 40). Aie pitié de moi, ô Dieu et purifie-moi de
mon péché (Ps 50).
Mais ils ne s’arrêtent pas là, car la prière véritable met en route celui qui prie. Ces
lépreux écoutent la parole de Jésus, c’est-à-dire qu’ils l’entendent et la mettent
aussitôt en pratique. Ils obéissent, confiants en sa parole, et se mettent en marche
en direction des prêtres, alors que rien ne leur montre encore leur guérison. Ils sont
toujours malades quand ils se dirigent vers les prêtres pour se montrer guéris. Ce
récit illustre ici, dans cette première image du diptyque, une foi déjà empreinte de
piété, d’écoute de la parole, et d’obéissance confiante de la part des lépreux. Et en
chemin, pendant qu’ils font route, ils sont guéris. Dans la confiance et l’obéissance,
ils sont purifiés, guéris de leur lèpre.
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Par contre, quelque chose n’arrive qu’à un seul. C’est la deuxième partie du
diptyque. L’un d’eux, en effet, voit qu’il est guéri – il prend donc conscience de
son nouvel état, par rapport à son ancien état, il voit la guérison dont il a été l’objet.
Voyant cette guérison, il réalise qu’il la doit à quelqu’un puisque, aussitôt, il fait
demi-tour, d’une part, et glorifie Dieu à pleine voix, d’autre part. Il a compris qu’il
est au bénéfice de quelque chose d’extraordinaire : la guérison et la vie retrouvée
– mais cela, les neuf autres ont dû le voir aussi. Lui, il a compris, par-delà la
guérison et la vie retrouvée, il a compris que non seulement il est au bénéfice de
ce phénomène extraordinaire, mais surtout, il comprend qu’il est au bénéfice de
quelque chose d’encore plus beau et plus grand, quelque chose qui éclabousse, qui
modifie radicalement l’existence : il est au bénéfice d’un lien d’amour, il est au
bénéfice de l’amour d’un autre, de la bien-veillance d’un autre, il est au bénéfice
de l’amour de Dieu qui, gratuitement, sans rien lui demander en échange, lui a
donné l’essentiel : la vie, la vie en tant que santé, mais aussi et surtout la vie en
tant que possibilité d’être en relation, non seulement avec les autres, mais avec lui.
Par-delà le don reçu, il a pris conscience du donateur de ce don. Il a pris
conscience, individuellement, personnellement, dans son existence, dans sa chair,
de l’alliance dont il est au bénéfice. Lui qui, pourtant, en tant que Samaritain, est
censé être exclu de l’Alliance réservée aux seuls Juifs, aux seuls membres du
peuple élu, pourtant, il se voit être au bénéfice de cette Alliance avec l’Eternel à
travers Jésus-Christ. Lui l’exclu, doublement exclu, parce qu’il est Samaritain et
parce qu’il était lépreux, rejeté et stigmatisé, se reconnaît au bénéfice de cette
Alliance d’amour, il se voit inclus dans ce lien indéfectible.
Du coup, il peut se permettre de perdre du temps. Car oui, revenant sur ses pas, en
direction de Jésus plutôt qu’en direction des prêtres, il retarde le moment de sa
réhabilitation, il retarde le moment de son retour en société et de son retour en
famille. Ce moment tant rêvé, tant espéré, tant attendu, il est prêt à le retarder et à
perdre du temps, à donner du temps pour rien, juste pour rendre gloire à Dieu.
Rendre gloire à Dieu, cela signifie donner du poids ; donc c’est reconnaître
l’importance, la valeur. Il est prêt à perdre du temps pour venir se prosterner aux
pieds de Jésus, à le re-connaître ainsi comme son bienfaiteur et son maître, son
seigneur et son Dieu, et à lui dire sa reconnaissance, son eucharistie (verbe grec
« eucharisteo » signifie être reconnaissant, témoigner sa reconnaissance, d’où
rendre grâce), parce qu’il a compris que l’amour de Dieu est plus grand que toutes
les observations religieuses dans lesquelles on voudrait l’enfermer.
Il prend le temps de la gratitude, il prend le temps béni du merci, il prend le temps
de l’eucharistie, qui n’est pas seulement le moment de la ste cène au temple le
dimanche, et encore, certains dimanches seulement. Il prend le temps du merci qui
jaillit de son cœur profond et dit sa joie d’être, sa joie d’avoir été rencontré et de
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se savoir valoir aux yeux de Dieu comme aux yeux de Christ, non pas pour ses
actes mais pour ce qu’il est intrinsèquement.
C’est alors que le texte nous révèle qu’il n’est pas seulement guéri ; il est sauvé.
Distinction significative pour Luc. Etre guéri, ce n’est pas être sauvé. On peut être
guéri, c’est déjà extraordinaire, mais si rien ne change dans notre manière d’être
au monde, si ce temps de guérison n’est pas aussi l’occasion d’un retournement
radical, d’un changement de manière d’être au monde, à quoi bon la guérison ?
Car il y aura d’autres épreuves, d’autres maladies, et finalement la mort. Sans le
« salut », sans la rencontre avec le Christ qui modifie radicalement l’état d’esprit,
à quoi bon être « seulement » guéri ?
Je connais quelqu’un qui, après avoir vécu une période très faste dans sa vie, où il
vivait tellement dans le bonheur qu’il s’en étonnait, a vécu ensuite tout le
contraire : en quelques années, comme Job, il a tout perdu : son travail de
psychologue, sa femme, sa maison sur la côte d’azur… jusqu’à se retrouver sdf. Il
me racontait qu’alors, il travaillait chez Emmaüs, 50 heures par semaine pour
quelques euros par jour, et se retrouvait à vivre avec des personnes violentes,
alcooliques, la plupart sortant de prison. Lui, très épris de spiritualité, continuait à
se rendre au culte le dimanche et à louer Dieu. Quand je lui demandais comment
il arrivait à tenir, il m’a répondu ceci : j’avais un petit carnet, et tous les jours, je
notais trois cadeaux que j’avais reçus dans la journée. Cela pouvait être un sourire,
quelques mots de reconnaissance, un coup de téléphone… une jour m’a-t-il dit,
j’ai rencontré Boris Cyrulnik ; comme j’étais aux rayons livres à Emmaüs, je l’ai
rencontré qui cherchait des livres d’occasion à acheter. On a discuté, il m’a
considéré comme n’importe quelle autre personne, et pas comme un sdf. Du coup,
il m’a dédicacé un livre de lui que j’avais dans ma petite chambre. Je n’oublierai
jamais cette rencontre, d’égal à égal, alors que j’étais complètement au fond du
trou.
Toutes ces petites pépites, il savait qu’il les devait au donateur de tout. Depuis, il
a remonté la pente. Il est propriétaire d’un petit studio en bord de mer où il vit, et
il me dit que tous les matins en se réveillant, et tous les soirs en rentrant chez lui,
il loue Dieu d’avoir un toit sur la tête.
Enfin, pour terminer, cette phrase percutante dans la bouche de Jésus : Et les neuf,
où sont-ils ? Et les neuf, qui pourtant étaient pieux, qui pourtant ont entendu la
parole de Jésus et lui ont fait confiance, ces neufs pieux croyants obéissants, où
sont-ils ? Ces neufs qui ont bel et bien entendu parler et de Dieu, et de Jésus, où
sont-ils ? Pourquoi ne les voit-on plus autour de Jésus ? Où ont-ils disparu ? Qu’est
devenue leur foi initiale ? Etait-ce vraiment de la foi ou était-ce le début de la foi,
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une faible foi qui, parce que le mieux-être est revenu ou parce que ceci ou cela, a
oublié que tout était don, et surtout, a oublié le Donateur de tout don ?
Où es-tu Adam ? Et nous, où sommes-nous ?
Prenons-nous le temps du merci ? Prenons-nous seulement le temps de regarder,
tous les jours, ou toutes les semaines, tous ces petits riens qui nous permettent de
rester debout et vivants ? Prenons-nous le temps du merci pour la vie, pour le
souffle qui nous est donné, pour une belle journée de soleil, pour être protégé par
un toit, bénéficier d’un chauffage en hiver, d’un repas trois fois par jour, de la
possibilité de rencontrer ses proches, ses amis, d’avoir le nécessaire, d’être au
bénéfice d’un sourire, d’un amour, d’une amitié ?
Olivier Abel, en commentant la théologie de Jean Calvin, écrit au sujet de la grâce
de Dieu que l’on ne peut recevoir cette grâce qu’en manifestant de la gratitude à
notre tour. C’est à la gratitude, écrit-il, que l’on mesure l’émancipation d’un sujet,
sa sortie de la minorité ; un sujet incapable de gratitude est encore puéril, qui croit
ne rien devoir qu’à lui-même.
Qu’as-tu qui ne t’aie été donné ?, questionne l’apôtre Paul. Tout est don. Et si tout
est don, c’est qu’il y a un donateur. Ce donateur, au-delà du cadeau, de telle ou
telle bonne chose qu’il nous donne, il se donne lui-même comme partenaire d’une
relation indissoluble. La voilà la vraie bonne nouvelle. Il se donne lui-même. Celui
qui est capable de gratitude a grandi dans la foi, car c’est de cela qu’il a pris
conscience : Dieu se donne lui-même à chacun chacune, et rien ne peut dépasser
un tel don.
D’ailleurs, l’auteur du psaume 118 en témoigne en disant :
Je m’écrie: Loué soit l’Eternel! Et je suis délivré de mes ennemis. Amen.
Musique
Ps 36, st 1 et 2, O Seigneur ta fidélité
R E S T E R D E B O U T
Confession de foi
Je crois en Dieu,
Père de Jésus-Christ et notre Père.
De lui, je reçois mon nom
et l’appel à être vivant.
Je crois en Jésus-Christ,
Fils du Père
et compagnon de mon humanité.
Dans son visage,
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je reçois tous les visages à aimer.
Je crois en l’Esprit-Saint,
respiration de tendresse
entre le Père et le Fils.
De lui, je reçois le Souffle
qui fait respirer ma vie jour après jour.
Je crois l’Eglise,
corps du Christ pour le monde,
une dans son fondement,
plurielle dans ses manifestations.
D’elle, je reçois
avec mes soeurs et mes frères de baptême,
l’élan de vivre à la suite du Crucifié ressuscité.
Ct 12-07, st 1, Tournez les yeux vers le Seigneur
Offrande
Nous avons tout reçu de la grâce de Dieu. Exprimons notre reconnaissance en
partageant concrètement nos biens comme un signe de l’offrande de nos vies.
Prière après l’offrande : Merci Seigneur pour tous ces dons en argent, en temps,
en talents. Donne à ton Eglise d’en user au mieux pour l’hospitalité et le bien de
tous. Amen.
Annonces – parrainage de Jean-Freddy.
Prière d’intercession

Envoi
Empêche, par une caresse d’amour, les cœurs de se faner.
Sème, avec audace, sans peut-être voir le blé lever.
Ne désespère pas de tes compagnons. Etonne-toi de ce qui t’est donné.
Choisis ce qui fait vivre, plutôt que ce qui fait souffrir.
Et quand la route te semble dure, laisse-toi rejoindre par le Christ.
Bénédiction
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Que le Dieu de l’amour et de la consolation, de la grâce et du pardon, vous
conduise, vous bénisse et vous garde ! Allez et marchez dans la paix de Dieu !
Amen.
Ct 32-22, st 3 Quand s’éveilleront nos coeurs

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