Culte à Sète – 28 avril 2024
Culte à Sète – 28 avril 2024
Musique
Accueil et grâce
Notre vie ressemble parfois à la vitrine d’un bijoutier qui aurait été visitée par un
plaisantin qui se serait amusé à mélanger les étiquettes indiquant le prix des
différents articles. Si l’artisan ne se hâte pas de remettre de l’ordre dans sa
devanture, il va au-devant de graves difficultés.
Nous aussi parfois, il nous faut remettre de l’ordre dans notre vie et apprendre à
faire la distinction entre l’urgent et l’important ; entre l’agitation et l’action ;
entre la passivité et la paix ; entre l’insouciance et la confiance ; entre
l’immobilité et la fidélité.
Il nous faut prendre le temps d’écouter l’Evangile pour entendre une Parole
susceptible de remettre de la foi dans nos choix, de l’amour dans nos paroles, de
l’espérance dans nos existences.
Que ce matin, le souffle du Dieu de Jésus-Christ fasse tourbillonner les étiquettes
de notre devanture, et qu’il les dépose chacune à sa juste place. Amen.
Spontané
Prière de louange
Comme une biche assoiffée soupire après des courants d’eaux, j’ai soif de ta
présence, Seigneur.
Comme une terre desséchée appelle la rosée du petit matin, je désire la fraîcheur
de ton eau.
Comme un veilleur guette l’aurore et salue le lever du jour, je salue ta présence
au milieu de nous.
Comme un amoureux scrute l’horizon dans l’espoir d’un signe, je creuse ta
parole pour éclairer ma vie.
Comme une ville assiégée attend le départ de ses ennemis, je m’enracine dans
ton espérance.2
Comme un possédé aspire à la libération, je m’attends à ta délivrance.
Comme un malade alité espère la guérison, je mets en toi toute ma confiance,
Seigneur.
Court silence – Je vous invite à vous lever pour chanter le cantique 41-05
Ct 41-05 Nos cœurs te chantent (p. 566)
Confession du péché
Seigneur, dimanche après dimanche, ton entendons ton évangile pour notre vie.
Et lorsque nous la regardons, notre vie, honnêtement, sans tricher avec nous-
mêmes… nous nous apercevons qu’elle ressemble parfois bien peu à cet appel
que tu nous adresses.
Tu sais combien notre foi est timide, notre espérance est peureuse, notre amour
est compté, notre prière est paresseuse.
Mais lorsque nous ouvrons notre Bible, nous y lisons que tu es un Dieu qui
accueille et qui pardonne celles et ceux qui se tournent vers toi.
Alors nous voulons nous tourner vers toi et t’implorer pour que tu renouvelles
notre foi, que tu vivifies notre espérance, que tu multiplies notre amour et que tu
illumines notre prière.
Oui Seigneur, nous te le demandons : sois notre pardon et notre force. Amen.
spontané
Annonce du pardon
L’amour de Dieu pour nous a été manifesté en ce que Dieu a envoyé son Fils
unique pour que nous ayons la vie par lui. Le Dieu de JC nous accueille
maintenant tels que nous sommes. Il nous réconcilie avec nous-mêmes, avec nos
frères, avec notre propre personne.
Oui, frères et sœurs, je vous l’atteste ce matin : le Dieu de Jésus Christ nous
libère de notre péché pour que nous vivions dans la certitude de son pardon et
dans la liberté. Amen.
spontané
Prière d’illumination3
O Père, tu n’ignores rien de nos réticences, ni de nos résistances devant ta Parole.
Tu sais combien nous nous esquivons quand ton Evangile se fait trop précis ;
combien nous interprétons quand ta Parole nous interpelle trop ; combien nous
oublions quand elle se fait dérangeante. Et pourtant, nous revoici ce matin à
l’écoute de ce que nous dit l’Ecriture.
C’est pourquoi nous invoquons ton saint Esprit pour qu’il nous accorde un cœur
ouvert à ta Parole et une intelligence accueillante à ton Evangile.
Derrière les mots que nous entendons, donne-nous de discerner ta Parole de Vie,
ta Parole pour nos vies. Donne-nous d’entendre ton Evangile et de le mettre en
pratique. Amen.
Lecture biblique
Nous lisons dans l’Evangile selon Jean, au chapitre 15, les versets 1 à 17 :
C’est moi qui suis la vraie vigne, et c’est mon Père qui est le vigneron.
Tout sarment qui, en moi, ne porte pas de fruit, il l’enlève ; tout sarment
qui porte du fruit, il le purifie en le taillant, pour qu’il porte encore plus de
fruit.
Vous, vous êtes déjà purs, à cause de la parole que je vous ai dite.
Demeurez en moi, comme moi en vous. Tout comme le sarment ne peut
de lui-même porter du fruit, s’il ne demeure dans la vigne, vous non plus,
si vous ne demeurez en moi.
C’est moi qui suis la vigne ; vous, vous êtes les sarments. Celui qui
demeure en moi, comme moi en lui, celui-là porte beaucoup de fruit ; hors
de moi, en effet, vous ne pouvez rien faire.
Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors comme le sarment
et il se dessèche ; on ramasse les sarments, on les jette au feu et ils
brûlent.
Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous,
demandez tout ce que vous voudrez, et cela vous arrivera.
Mon Père est glorifié en ceci : que vous portiez beaucoup de fruit et que
vous soyez mes disciples.4
Comme le Père m’a aimé, moi aussi, je vous ai aimés. Demeurez dans mon
amour.
Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour,
comme moi j’ai gardé les commandements de mon Père et je demeure
dans son amour.
Je vous ai parlé ainsi pour que ma joie soit en vous et que votre joie soit
complète.
Voici mon commandement : que vous vous aimiez les uns les autres
comme je vous ai aimés.
Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis.
Vous, vous êtes mes amis si vous faites ce que, moi, je vous commande.
Je ne vous appelle plus esclaves, parce que l’esclave ne sait pas ce que fait
son maître. Je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître
tout ce que j’ai entendu de mon Père.
Ce n’est pas vous qui m’avez choisi,
c’est moi qui vous ai choisis et institués pour que, vous, vous alliez, que
vous portiez du fruit et que votre fruit demeure ; afin que le Père vous
donne tout ce que vous lui demanderez en mon nom.
Ce que je vous commande, c’est que vous vous aimiez les uns les autres.
Ct 44-13 Mon Dieu par ta lumière (p.667)
Prédication
Dans ce discours d’adieu, Jésus, sachant que son heure est proche, martèle les
vérités fondamentales qu’il veut graver dans l’esprit de ses disciples. C’est la
colonne vertébrale du message de l’évangile : l’amour du Père pour le Fils, l’amour
du Fils pour ses disciples, et l’amour des disciples entre eux.
Pour que nous demeurions en lui et que nous portions du fruit en abondance, Jésus
répète à plusieurs reprises l’exigence de garder ses commandements. Souvenez-
vous, dimanche dernier, nous avons parlé du verbe « garder » et de cette action qui
consiste à « garder » les commandements.
Ce que Jésus nous commande, c’est un commandement qui résume tous les autres :
aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés.5
Jésus emploie intentionnellement ce mot de « commandement », car en parlant
ainsi, il rejoint un élément essentiel de l’alliance entre Dieu et Israël, où le Dieu
qui libère le peuple lui donne sa Loi, les dix commandements. Ces dix
commandements sont alors la condition de fidélité à l’alliance, et la condition de
la liberté.
Le Rabbin Ouaknin écrivait ceci à propos des commandements de Dieu : « Etre
pleinement humain, parler à autrui pour qu’il vive, comme moi, et qu’il me donne
la vie en retour, que lui aussi m’offre le monde par sa parole : voilà ce dont traitent
les commandements ».
Pour le philosophe Juif Emmanuel Levinas, le commandement est une Parole. Et
il traduit l’un des dix commandements, l’une des dix paroles, ainsi : « Quand je
vois un visage, j’entends : tu ne tueras pas ».
Oui, dans la bible, le mot « commandement » signifie « Parole ». Non pas une
parole en l’air, mais une parole habitée, une parole pour la vie.
Pour vous donner une image de la manière dont, personnellement, je reçois ce mot
« commandement », je vais vous raconter une anecdote. Quand j’étais enfant, je
vivais en Afrique, en côte d’ivoire. Un jour, nous étions sur le bord de la lagune
avec mon père (médecin de brousse, donc aussi dans les villages qui peuplaient les
pourtours de la lagune). Et tout à coup, mon père m’a dit : « Agnès, surtout, ne
bouge pas ». Entendant cette parole, entendant ce commandement -car c’en était
un-, je me suis totalement immobilisée. Je ne savais pas pourquoi il me disait cela ;
je ne voyais pas ce que lui était en train de voir, je ne savais pas ce qu’il se passait.
Je n’ai cherché ni à voir ni à comprendre. J’ai obéi sans chercher à comprendre, ce
qui n’était pas vraiment dans mon habitude. Alors pourquoi ? Parce que j’ai
reconnu dans sa voix que quelque chose d’important se passait, mais aussi, et
surtout, parce que j’avais confiance ; j’avais confiance en mon père et en sa parole.
J’ai donc obéi spontanément à son commandement.
Puis au bout de quelques instants, il m’a dit : « c’est bon, tu peux bouger
maintenant ». Et là, il m’a expliqué qu’une mygale venait de passer sur mon pied,
vous savez ces araignées dont le venin peut être mortel, et c’est pourquoi il m’avait
commandé l’immobilité.
…
Mais ici, le commandement de Jésus a une portée plus vaste : aimez-vous les uns
les autres comme je vous ai aimés. ; le mot « comme » est important. Il s’agit d’un6
amour à l’image du sien, c’est-à-dire non pas éprouver un sentiment, non pas
apprécier tout le monde, mais vivre d’une vie dominée par le service des autres,
par le don aux autres. Mais pour Christ, et en Christ. Il ne s’agit donc pas de
satisfaire tous les caprices des uns et des autres, ni de répondre à toutes les
demandes sans discernement, ni de se faire paillasson des autres (forme de
perversion) ; il ne s’agit pas non plus de séduire ou d’infantiliser les personnes en
détresse. Il s’agit d’une vie au service des autres dans le respect de qui est le Christ.
Qu’est-ce donc qu’aimer comme Jésus a aimé ?
Si nous lisons simplement l’évangile de Marc, nous découvrons un Jésus quelque
peu différent de nos représentations parfois bien lisses. Nous découvrons un Jésus
qui se confronte aux chefs religieux de son époque, qui leur révèle âprement la
vérité de leur égarement, de leur folie, quitte à y perdre la vie lui-même.
Un Jésus extrêmement lucide sur les foules qui le suivent ; lui sait bien ce qui est
dans le cœur de l’homme… ces foules, où seront-elles quand il se retrouvera cloué
sur la croix ? disparus les enthousiastes crieurs de slogans !
Nous découvrons un Jésus qui chasse les marchands du temple en bazardant tout
sur son passage… nous découvrons un Jésus très lucide sur la pauvreté et la
fragilité de ses disciples, qui passent beaucoup de temps à se demander lequel
d’entre eux est le plus grand…
Nous découvrons un Jésus qui ne mâche pas ses mots… mais s’il ne mâche pas ses
mots, ce n’est pas « pour faire le malin » ; s’il ne « mâche pas ses mots », c’est
parce qu’il les aime, il les aime tous, ils les aime infiniment : aussi bien les
pharisiens, les scribes, les disciples, les foules, les exclus, les malades… il n’aime
pas certains de leurs agissements – et même il les condamne-, mais il les aime eux,
il les aime par-dessus tout, par-delà même de sa propre vie.
Il les aime, c à d qu’il veut leur libération, il ne veut pas qu’ils soient aliénés à lui,
il veut leur liberté intérieure. Il voudrait tellement les voir vivre dans la confiance
plutôt que dans l’orgueil, la peur, la rivalité et la folie. Il voudrait les voir vivre en
vérité, plutôt que survivre dans la division, l’agitation, l’égarement ; il voudrait
tellement les voir vivre dans la joie plutôt que végéter dans la peur, la peur des
autres, la peur de Dieu, la peur de vivre, toutes les peurs possibles et imaginables.
Il voudrait tellement pouvoir transmettre quelque chose de la réalité dont lui vit,
de cet amour fou et de cette confiance incroyable dont lui vit !7
Nous voyons bien que son amour n’est pas seulement un amour humain. Il n’est
pas une émotion ou un sentiment, qui sont passagers, qui vont et viennent et qui
ont surtout pour but de nous faire du bien, à nous ; il n’est pas une caresse ou une
gentillesse, il n’est pas un art de séduire, il est bien au-delà – bien au-delà.
D’ailleurs, si c’était si simple pour ses disciples de vivre de cet amour-là, et bien
il n’aurait pas eu besoin de le commander. S’il le commande -et ce commandement
est répété plus d’une fois dans le Nouveau Testament-, c’est que cela ne va pas de
soi.
C’est pourquoi il prie. Il prie son Père. Il prie de tout son être, parce qu’il sait bien
que ce n’est pas si simple ni si naturel de mettre au monde cet amour là.
Jésus ne rêve pas. Il est bien lucide, il part du réel. Il part de là où nous sommes, il
nous prend là où nous sommes, tels que nous sommes – c’est merveilleux
d’ailleurs, c’est tellement rare !. Et il nous parle. Et il nous commande une parole
pour la vie. Et il nous espère. Et il nous fait confiance. Et il nous envoie, non pas
pour que nous devenions des bisounours, ou des gens parfaits -cela n’existe pas- ;
il nous envoie oser ; oser aller vers l’autre, oser rencontrer la différence de l’autre,
oser être hospitalier de l’autre dans son étrangeté, oser une parole, oser un geste,
oser s’ouvrir à l’inconnu, à l’incongru, à l’inattendu.
Oser non pas pour être conforme à je ne sais quelle morale… mais oser parce que
confiant. Oser parce que je sais que la parole de ce Jésus est digne de confiance.
Oser, comme les hébreux ont osé avancer dans la mer des Roseaux sur le
commandement divin. Ils n’ont pas attendu que la mer s’ouvre pour avancer. Sur
la parole du commandement de vie, ils se sont avancés dans la mer – et là
seulement, les flots se sont ouverts. Cette image n’est pas anodine. Elle nous
appelle à oser le premier pas, parfois si difficile, sans savoir où il nous mènera ;
sans savoir à l’avance si les flots s’ouvriront. Oser la rencontre. Là où nous pas
nous portent, oser la rencontre avec le différent, avec l’autre, avec l’étrange, et
même, oser la rencontre avec nous-mêmes, avec cette part d’étrangeté que nous
portons au fond de nous.
Oser, sur la confiance en presque rien : une parole… une parole datée, de
quelqu’un qui a vécu il y a 2000 ans, dont on ne sait pas très précisément ce qu’il
a dit d’ailleurs… et pourtant, oser se fier à cette parole et oser aller de l’avant
malgré tous les malgré.8
Oser, car greffés sur le Christ, attachés au Christ. La vigne et les sarments font un.
La vigne et les sarments forment un tout organique et vivant, un organisme vivant.
Le discours d’adieu de Jésus s’adresse à tout lecteur chrétien qui se sait « en
Christ » par son baptême, participant à sa vie comme le sarment participe à la vie
de la vigne à laquelle il est attaché. Mais cet état, qui est donné, ne doit pas
engendrer la passivité. Les disciples sont exhortés avec insistance à demeurer en
Jésus, c à d à se tenir fermement attachés à Jésus… un peu comme quand on doit
traverser un pont à Sète par jour de grand vent… parfois il nous faut rester
fermement attachés à la rambarde ! rester fermement attachés, c’est la condition
fondamentale pour porter du fruit.
Bien sûr, cela ne signifie pas que, en dehors de la foi en Jésus Christ, aucune action
bonne n’est possible. Nous connaissons tous des non-chrétiens capables de
produire de bons fruits. Cela signifie que si les chrétiens se détachent de Jésus, ils
ne pourront rien faire en leur qualité de disciple qui ait valeur de témoignage et qui
rendent gloire au Père. Il est courant que des protestants produisent de beaux et
bons fruits, mais ces fruits ne témoignent ni du Christ, ni de l’Evangile, et ces fruits
ne permettent pas de connaître leur origine, qui est dans le Père, car personne ne
sait qu’ils sont protestants, personne ne sait qu’ils sont chrétiens. Alors les fruits
sont anonymes en quelque sorte. Celui qui les voit ne reconnaît pas qui a semé
cette capacité.
Ce n’est pas que Dieu ait besoin de nous pour que nous valorisions son image de
marque, c’est simplement que si la connaissance de Dieu et de son règne d’amour
disparaissaient du monde, le monde en souffrirait forcément – et il me semble que
l’on en voit déjà les prémices dans notre société. D’où l’importance de la vie
communautaire en Eglise. Le fait de recevoir l’Esprit saint fait entrer les croyants
dans une véritable vie communautaire. Le Christ et ceux qui lui sont attachés
forment ensemble un tout organique et vivant qui a pour but de glorifier le Père,
de montrer le Père en quelque sorte. Et pour cela, oui, Dieu a besoin de nous. C’est
le sens fort du mot « communion » et c’est à cette communion et à cette
fructification auxquelles nous avons été appelés, en rester fermement attachés au
Christ. Amen.
musique
Ct 44-07 Tu me veux à ton service (p.662)
Confession de foi9
Croire en Dieu, c’est une manière d’être, c’est compter sur quelqu’un d’autre
pour devenir soi-même.
Croire en Dieu, c’est être lecteur des témoignages bibliques et chercheur dans la
vie, pour y découvrir la bonne nouvelle de Sa présence au cœur de notre
humanité. Il a un plan d’amour qui me porte, et dans lequel je peux rentrer.
Croire en Dieu, c’est réaliser que la personne de Jésus-Christ, avec son message
et sa vie, sa mort et sa résurrection, sont pour moi comme une alliance à mon
doigt.
Il devient mon Seigneur, celui qui me guide et me soutient, et surtout m’invite à
lutter contre tous les seigneurs qui veulent dominer notre monde.
Il est proche de moi et m’appelle « son ami ».
Croire en Dieu, c’est être réceptif à son Esprit qui brise
les frontières humaines des idéologies, des ethnies, des partis et des clans.
C’est parier sur une fraternité humaine où l’échange, la joie et la langue de
l’amour, auront raison de tous nos conflits et nos divisions.
Ensemble, nous voulons devenir des témoins humbles et fidèles de ce Dieu de
l’Evangile et former son Eglise, c’est à dire la compagnie de ceux qui s’opposent
au désespoir et à la résignation ; parce que, à la suite de Jésus, nous sommes
animés par la foi, l’espérance et l’amour.
Aimer Dieu et son prochain, c’est vivre vraiment, oui, je le crois. Amen.
Spontané
Offrande
Annonces décès de Jacques Schwartz (frère de Monique Matal) – cérémonie au
cimetière marin mardi 30 à 11 h, par Claude Albano.
Prière d’intercession (Michèle)
…
Envoi et bénédiction
Voici comment Jésus-Christ interpelle ses disciples pendant le dernier repas qu’il
partage avec eux : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés ; à ceci
tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour
les autres. »10
Frères et sœurs, c’est d’ami à ami, de visage à visage, que le Seigneur vous bénit
et vous garde ; il se tourne vers vous et vous donne sa paix. Cette paix que rien ni
personne ne pourra jamais vous ravir.
Allez dans la joie, la reconnaissance et la confiance. Amen
spontané