Culte à Sète du 17 mars 2024

Culte à Sète du 17 mars 2024

Musique

Accueil et prière

La Puissance de Vie vient à toi ; la Force d’Amour s’offre à toi ; la Grande Paix

de Christ est toujours là pour toi.

Alors toi, tourne-toi vers ton Seigneur, pour te ressourcer à sa chaleur ! Il sera ton

ami, ton soutien, dans tes peines, tes chagrins. Tu puiseras dans son amour la force

de retrouver le jour. Et même si tu ne peux le voir, il chassera le noir de ton

désespoir. Il t’aidera dans tes soucis et te sortiras de ta nuit. Aie confiance en Celui

qui entend ta prière. Amen.

Spontané All 21-08 C’est toi seigneur qui nous unis

Louange

Eternel notre Dieu, en Jésus-Christ, tu t’avances au plus près de nous. Tu nous

rejoins dans nos abîmes, dans nos failles, dans nos démesures, nos folies et nos

déraisons. Tu nous rejoins aussi dans nos joies, dans nos célébrations, dans nos

rencontres et dans le plus ordinaire de notre existence. Toujours présent près de

nous ; et pourtant parfois semblant absent, comme au loin de nous-mêmes, de notre

Eglise, des paroissiens ou de nos familles, voire de notre monde.

Nous cherchons à te comprendre et à te déchiffrer par tous les moyens possibles et

inimaginables.

Et toi, quand tu veux, tu viens – tu nous rejoins de ta propre initiative, là où nous

ne nous t’attendons pas. Tu nous rejoins car en nous, tu es dans ta maison, tu es

chez toi. Tu viens dépoussiérer les recoins, soulever les vieilles tentures,

désencombrer l’espace. Et tout à coup, c’est comme si notre caverne de brigands

retrouvait sa dignité, sa grandeur, sa préciosité. Tout à coup, tu es là, assis en ton

amitié avec nous, assis en ton intimité avec nous. Tout à coup, tu nous réconcilies,

tu nous unis à tout ce qui nous entoures. Nous n’aurons pas assez de toute notre

existence pour te dire merci. Simplement merci, Seigneur.

Ps 92 st 1, 2, 4

Prière de repentance

Seigneur Jésus, dans ma faiblesse… je trouve ta force ; dans ma fragilité, je

trouve ta présence ; dans ma tristesse, je trouve ta consolation ; dans ma peur, je2

trouve ton audace ; dans ma colère, je trouve ta paix ; dans ma médiocrité, je

trouve ton pardon et ta miséricorde.

Viens conduire ma prière de repentance… (silence)

Spontané All 43-04 Seigneur reçois

et annonce de la grâce

C’est aussi dans ma joie, si éphémère, que je trouve la tienne, profonde,

inaltérable : la joie du Royaume. C’est dans ta croix que je trouve ma

responsabilité ; et dans ta Résurrection, je trouve ma liberté et mon espérance, à

la fois unique et solidaire de toute l’humanité.

Merci de vivre à mes côtés et de toujours venir me relever. Gloire à toi,

Seigneur !

Spontané Tu peux naître de nouveau

Prière d’illumination

Seigneur, je voudrais être à ton écoute comme un arbre aux racines profondes qui

puise aux sources de la vie. Seigneur, je voudrais être à ton écoute comme un arbre

bien droit et tourné vers le ciel, ouvert au vent de ton Esprit. Alors viens… viens

avec ton Esprit… viens et emplis-nous de ton silence… Et puis parle, Seigneur,

ton serviteur écoute.

Lectures bibliques

Nous lisons dans le 1er livre des Rois, au chapitre 19, les versets 1 à 16 :

Le roi Akab raconte à Jézabel, sa femme, tout ce qu’Élie a fait, et comment il a fait

tuer tous les prophètes de Baal. Alors Jézabel envoie un messager dire à Élie :

« Demain, à cette heure-ci, j’espère que je t’aurai traité comme tu as traité tous ces

prophètes. Sinon, que les dieux me punissent très sévèrement ! » Élie a peur et il

s’enfuit avec son serviteur pour sauver sa vie. Il arrive à Berchéba, dans le royaume

de Juda. Il laisse son serviteur à cet endroit, puis il marche pendant une journée

dans le désert. Il s’assoit sous un petit arbre. Il a envie de mourir et il dit :

« Maintenant, SEIGNEUR, c’est trop ! Prends ma vie ! Je ne suis pas meilleur que

mes ancêtres. » Ensuite, il se couche sous le petit arbre et il s’endort.

Mais un ange vient le toucher et lui dit : « Lève-toi et mange ! ». Élie regarde :

près de sa tête, il y a une galette cuite sur des pierres chauffées et un pot d’eau. Il

mange, il boit et se couche de nouveau. Une deuxième fois, l’ange du SEIGNEUR3

vient le toucher. Il lui dit : « Lève-toi et mange, car tu dois parcourir un très long

chemin. »

Élie se lève, il mange et boit. Cette nourriture lui donne des forces. Alors il marche

40 jours et 40 nuits jusqu’à l’Horeb, la montagne de Dieu. Arrivé au mont Horeb,

Élie entre dans une grotte et il passe la nuit à cet endroit. Le SEIGNEUR lui adresse

sa parole : « Pourquoi es-tu ici, Élie ? » Il répond : « SEIGNEUR, Dieu de

l’univers, j’ai pour toi un amour brûlant. Mais les Israélites ont abandonné ton

alliance, ils ont détruit tes autels, ils ont tué tes prophètes. Moi seul, je suis resté,

et ils veulent prendre ma vie. »

Le SEIGNEUR lui dit : « Sors d’ici ! Va dans la montagne attendre ma présence.

Moi, le SEIGNEUR, je vais passer. » Tout d’abord, avant l’arrivée du SEIGNEUR,

un vent violent se met à souffler. Il fend la montagne et casse les rochers. Mais le

SEIGNEUR n’est pas dans le vent. Après le vent, il y a un tremblement de terre.

Mais le SEIGNEUR n’est pas dans le tremblement de terre. Après le tremblement

de terre, il y a un feu. Mais le SEIGNEUR n’est pas dans le feu. Après le feu, une

voix de fin silence. Quand Élie l’entend, il se cache le visage avec son vêtement.

Il sort et il se tient à l’entrée de la grotte. Alors il entend une voix. Elle dit : « Qu’est-

ce que tu fais ici, Élie ? » Élie répond : « SEIGNEUR, Dieu de l’univers, j’ai pour

toi un amour brûlant. Mais les Israélites ont abandonné ton alliance, ils ont détruit

tes autels, ils ont tué tes prophètes. Moi seul, je suis resté, et ils veulent prendre ma

vie. » Le SEIGNEUR lui dit : « Reprends la route par le chemin du désert. Va à

Damas. Là-bas, tu consacreras Hazaël comme roi de Syrie. Puis tu consacreras

Jéhu, fils de Nimchi, comme roi d’Israël. Et tu consacreras Élisée, fils de Chafath,

d’Abel-Mehola, comme prophète pour te succéder. »

Nous lisons dans la 1ère lettre de Paul aux Corinthiens, au chapitre 13, les

versets 1 à 8 :

1Supposons que je parle les langues des êtres humains et même celles des anges :

si je n’ai pas d’amour, je ne suis rien de plus qu’un métal qui résonne ou qu’une

cymbale bruyante. Je pourrais transmettre des messages reçus de la part de Dieu,

posséder toute la connaissance et comprendre tous les mystères, je pourrais avoir

la foi capable de déplacer des montagnes, si je n’ai pas d’amour, je ne suis rien

! Je pourrais distribuer tous mes biens aux affamés et même livrer mon corps aux

flammes, si je n’ai pas d’amour, cela ne me sert à rien !

4L’amour est patient et bon, il n’est pas envieux, ne se vante pas et n’est pas

prétentieux ;

5l’amour ne fait rien de honteux, n’est pas égoïste, ne s’irrite pas et n’éprouve pas

de rancune ;4

6l’amour ne se réjouit pas du mal, il se réjouit de la vérité.

7En toute circonstance il fait face, il garde la foi, il espère, il persévère.

8L’amour est éternel !

Maintenant, ces trois choses demeurent : la foi, l’espérance et l’amour ; mais la

plus grande des trois est l’amour.

Ct 24-14 Le seigneur nous a aimés (refrain 2), st 1 et 6

Prédication « La brûlure d’Elie vaincue par la douceur de Dieu »

Nous avons entendu un riche récit du temps d’Elie. Elie, ce prophète brûlant

d’amour et de zèle pour le Seigneur son Dieu, ce Dieu doté d’un nom

imprononçable qui se résume en quatre lettres : YHWH (tétragramme). Elie

combat et se bat, jusqu’à mettre à mort les 450 prophètes de Baal, la divinité

« concurrente » de YHWH, vénérée par la reine Jézabel. Ce récit nous apprend

donc que les Israélites ne vénéraient pas qu’un seul Dieu ; à cette époque de la

monarchie, entre 800 et 1000 ans avant JC, en plus de YHWH, les Israélites

vénéraient aussi d’autres dieux et déesses. Ils n’étaient pas encore monothéistes.

YHWH était bien considéré comme le dieu national, c à d le dieu du peuple

d’Israël, qui assurait à son peuple la fertilité et la fécondité à l’intérieur de son

territoire ; donc il occupait bien une place officielle, mais cela n’excluait nullement

la vénération d’autres dieux et déesses à côté de lui. De nombreuses traces dans

l’AT font signe de ces cultes divers à côté de la vénération de YHWH.

Le monothéisme a mis plusieurs siècles à s’imposer, apparemment au début de

l’époque perse, c à d 400 à 500 avant JC – même si certains personnages, dont

Elie, exigeaient déjà bien avant la vénération exclusive de YHWH. C’était

vraiment le combat des prophètes.

Et pour l’heure, le prophète Elie est bien seul à combattre contre l’idolâtrie, contre

une attitude qui consiste à faire quelque chose (un geste, une action…) en pensant

que, en échange, la divinité me donnera un peu de son pouvoir. Donc tout repose

sur ma propre pratique, ou sur mes œuvres, sur ce que je fais, ou ce que je donne,

en vue d’obtenir quelque chose de cette divinité que je vénère, en fait non pour

elle-même, mais pour moi-même, espérant toujours en recevoir quelque chose. Au

fond, la plus grande idole que l’on ait, c’est nous-mêmes.

Et bien évidemment, cela ne fonctionne pas et cela finit par épuiser celui qui

fonctionne ainsi, à force de culpabilité (car il pense toujours ne pas faire assez ou

ne pas faire assez bien), et peut le conduire rapidement à l’épuisement, à la

dépréciation de soi-même, quand ce n’est pas à la dépression.5

« Je ne vaux pas mieux que mes pères » pleure le prophète Elie. On peut se

demander si lui-même, l’homme de Dieu, ne conservait pas dans sa foi quelques

traces d’idolâtrie, finalement, dans sa manière de vénérer YHWH. N’avait-il pas

une conversion à vivre ? N’était-il pas temps que sa foi mute, et qu’apparaisse en

lui une nouvelle façon de comprendre son Dieu ?

Que va chercher Elie au désert ? Selon le récit, la reine Jézabel ayant appris qu’il

vient de tuer ses 450 prophètes de Baal, cette divinité que vénère Jézabel, elle veut

mettre Elie à mort. Il veut donc aller au désert pour sauver sa vie. En hébreu, il est

écrit précisément « il alla vers son être (=sa vie) ». Certes, Elie veut sauver sa

peau. Mais pas seulement. Elie se met aussi en route vers lui-même ; il est en quête

de son être profond. Calvin disait que « connaître Dieu, c’est se connaître soi-

même ». Elie est en quête.

Il se met donc en route, sans trop savoir où il va. Il fuit dans le désert, sans direction

précise, jusqu’à tomber dans le désespoir et l’épuisement de celui qui ne sait plus.

Il a comme perdu le sens de sa vie. Lui qui se croyait capable d’être quelqu’un de

« bon » au service de son Seigneur, se réalise incapable de bonté et même capable

d’une extrême cruauté. Lui qui a idéalisé ses possibilités se voit rattrapé par le

Réel. Voulant tellement bien faire, il a déployé tou son zèle, mais aussi toute son

arrogance, tout son mépris et toute sa brutalié vis-à-vis de son entourage. Un grand

feu d’artifice, et tout à coup, plus rien ! Rien, absolument rien ne reste de toute son

œuvre, sinon la mort et la misère.

Et maintenant, face à la mort toute proche, ses combats lui apparaissent pour ce

qu’ils sont : vanité !… Après s’être « mis la pression » par excès de zèle, le voilà

en dé-pression…

Mais à partir de tout mal, de toute souffrance, Dieu peut faire un bien… et voici

que ce lâcher-prise profond lui permet de se placer en vérité face à son Dieu.

Mais d’abord, c’est l’envoyé du Seigneur qui se présente à lui ; il sait le désir

profond d’Elie de rencontrer Dieu en vérité. Il va donc lui donner nourriture,

courage et force, car lui sait que le chemin sera long, qu’il lui faudra courage, une

grande patience et une grande persévérance. La rencontre avec le Seigneur de la

vie, ce n’est pas du tout-tout de suite. C’est un long chemin de toute une vie ; un

chemin de désillusion ; un chemin de dépouillement : « je ne vaux pas mieux que

mes pères »… ; chemin de perte de repères, de doutes et d’interrogations ; chemin

de solitude aussi… une sorte de no man’s land.

C’est pourquoi l’ange, cette présence fraternelle, est précieuse. Elie est tombé

tellement bas après tout ce grand fatras, toute cette démonstration de force, il est

tombé tout au fond de la case « désespoir »… Alors la parole de l’ange se fait6

entendre à nouveau et Elie s’y rend docile ; épuisé, ses résistances ont lâché. Alors,

confiant et obéissant, il reprend la route, longue route, 40 jours et 40 nuits dans le

désert… pour aller à la rencontre de l’Essentiel de la vie.

Mais cette fois, ce n’est pas lui le chef, ce n’est pas lui qui décide. Il est guidé. Il

est conduit jusqu’à une grotte. Et en pleine nuit son Dieu se fait entendre. Cela me

fait penser à ce livre de Jean de la Croix, « la nuit obscure de l’âme. Au fond de sa

nuit, son Dieu se fait entendre, tout proche, tout intime : « Que fais-tu ici, Elie ? ».

Alors Elie parle – il se confie à son Dieu comme à un ami, mieux qu’à un ami.

C’est alors que Dieu va se révéler à lui, non pas comme il s’y attendrait, c à dire

un dieu guerrier, un dieu fort qui renverse les montagnes et enflamme les forêts,

ce Dieu qu’il a essayé de servir à cette image-là, mais comme une simple voix, une

voix fragile, une voix de fin silence, quelque chose de doux et de subtil à la fois,

un son à peine audible, une présence à peine perceptible.

Dieu se révèle tout-autre que l’image qu’Elie s’était faite de lui. La foi d’Elie se

voit donc appelée à muter, à mûrir. De la même façon qu’il a réalisé que lui-même

n’était pas le « bon Elie » qu’il croyait être, il réalise que Dieu n’est pas le guerrier

qu’il imaginait, avide de vengeance et de punition ; il réalise que son Dieu n’attend

pas de sacrifices. Ses croyances sont tombées, et le voilà qui naît à une foi plus

authentique, plus simple, et surtout, surtout, plus humble.

Suite à ce qui ressemble à une défaite, à un échec, Elie découvre quel est ce Dieu

qu’il avait si mal compris. Un Dieu proche, tout proche, que l’on découvre dans

le silence de l’intime. Un Dieu Amour, qui prend patience infiniment, qui

pardonne infiniment, qui accueille l’autre tel qu’il est infiniment, un Dieu plein

de tendresse et de bonté. Un Dieu qui ignore l’orgueil et la prétention,

l’arrogance, la séduction. Un Dieu qui ignore l’égoïsme, qui ne s’agace même

pas ! Un Dieu qui n’éprouve pas de rancune. Et surtout, qui ne se réjouit jamais

du mal. Un Dieu solide qui ose faire face au Réel, qui garde confiance en l’être

humain et qui persévère à l’appeler à son service.

C’est ce Dieu là qui nous appelle à le servir. C’est ce Dieu là qui a pris chair en

Jésus-Christ. C’est ce Dieu-là que manifeste Jésus quand il s’agenouille aux

pieds de ses disciples et qu’il leur dit de faire de même, de se laver les pieds les

uns aux autres.

Après cette assemblée générale que nous avons vécue hier, après cette élection

d’un nouveau conseil presbytéral, puissions-nous, tous ensemble, Conseil,

engagés et paroissiens, nous rappeler sans cesse que c’est ce Dieu-là que nous

servons : l’Amour lui-même, l’Amour qui s’agenouille. Puissions-nous nous7

rappeler que sans amour, notre service n’est rien. Que sans amour, nos

compétences ne sont rien. Que sans amour, nous ne pouvons rien. Que sans

amour, nos œuvres seront de paille et de pacotille.

Alors oui, trois choses demeurent : la foi, l’espérance et l’amour. Mais la plus

grande des trois, c’est l’amour. Amen.

Musique

Ct 44-07 Tu me veux à ton service

Confession de foi

Je crois en l’unique Dieu d’amour. Je crois qu’il a créé l’humain non seulement

pour l’amour mais dans l’amour, et que l’homme et la femme ne seront

véritablement humains que s’ils vivent de cet amour.

Malgré le mal, je veux croire en l’homme – image de Dieu.

Je crois que pour atteindre les êtres humains, la Parole de Dieu a pris corps en

Jésus-Christ.

Je crois en Jésus-Christ – image parfaite de Dieu, le lieu de sa présence.

Je crois que sous l’action de son Esprit, tout être humain peut recevoir l’évangile

de Jésus christ comme Parole de Dieu, qui console et libère, qui insuffle joie,

ardeur et permet de se tourner vers autrui.

Je crois en l’Esprit, souffle de Dieu.

Malgré mes limites, et les doutes qui me rongent parfois, je veux croire que Dieu

est avec nous dans la vie, dans la mort, dans la vie après la mort. Amen.

Spontané A toi la gloire, st 1 (à changer)

Offrande

Annonces – AG hier, élections. Jean-Freddy / dimanche 24 (Rameaux) Ecole B

pour enfants, préparation culte de Pâques avec les enfants. Dimanche 31 culte de

Pâques intergénérationnel. Marche pour la paix à Gaza (voir affiche et flyers à la

sortie) 6 avril

Intercession et Notre Père

Dieu qui es, qui étais et qui viens… Divin consolateur… Toi qui nous soutiens

dans les incertitudes de l’instant et qui nous tiens debout, nous te confions les8

personnes qui traversent les sombres vallées du deuil, près de nous et dans le

monde entier. En particulier dans les pays en guerre.

Nous te prions pour les personnes dont la vie semble suspendue ; pour celles qui

comptent les heures d’angoisse et ceux qui comptent leurs ressources en

tremblant. Y compris au sein de notre communauté.

Nous remettons entre tes mains les élus et les décideurs de notre pays et de ce

monde. Qu’ils aient l’audace d’être visionnaires, d’initier des changements

courageux, de convaincre sans orgueil ni parti-pris.

Fais de toute autorité un service, y compris au sein de notre Conseil Presbytéral.

Fais que nous sachions restés attachés à l’Amour que ton Christ nous a montré.

Tu es pour nous un Dieu de relation, tu nous aides à tisser des liens d’humanité.

Merci pour le temps sans prix que les uns consacrent aux autres, proches ou

lointains. Merci pour toutes les bonnes volontés que tu donnes à ton Eglise pour

sa bonne marche. Et aide-nous à découvrir, ou à redécouvrir, le sens de la prière

et de la communion en Jésus-Christ.

Enfin, nous te confions les personnes que nous te nommons dans le secret de nos

cœurs…

Et nous mêlons notre prière à celle que Jésus nous a donnée : Notre Père…

Envoi et bénédiction

Nous nous sommes assis, nous avons prié pour que Dieu éclaire notre

compréhension, nous avons médité les Ecritures. Il nous reste encore un bout de

chemin à parcourir : vivre ce que nous avons compris de l’évangile.

Dieu ouvre les yeux de notre cœur, il nous donne d’accomplir les Ecritures.

Que sa lumière soit le phare de notre chemin ! que sa Parole soit le sel de notre

semaine !

Que sa grâce soit l’espérance de nos lendemains ! que son Esprit nous inonde

comme l’eau des fontaines ! Soyez toutes et tous pleinement bénis. Amen.

Spontané All 36-09

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